La Loi française interdit le port de tout couteau, car elle considère qu’un couteau est par définition une arme blanche de 6° catégorie (ou catégorie D). Et cela sans distinction de la longueur de la lame ou de la présence ou non d’un mécanisme de blocage de la lame.
Armes de Catégorie D (acquisition & détention libres) Service-public.fr
Nous n'avons pas le droit de porter sur soi, dans sa poche ou dans un sac à main, un couteau quel qu'il soit. Interdit donc les Opinels, les Pradels, les Victorinox (couteau suisse). Interdit aussi ce couteau que j'apprécie depuis de nombreuses années et qui ne quitte pas ma poche gauche de pantalon. Je suis en infraction.
Il est entendu que n'importe quel couteau peut être considéré comme une arme. Il est entendu qu'un couteau peut servir à blesser ou à tuer. Sur ces points, il est bien difficile de contredire le législateur. Cependant, j'ai pris l'habitude il y a déjà bien longtemps de me promener avec un couteau en poche. Ai-je déjà tué ? Non. Je me suis déjà blessé, par contre. Il est exact que si je n'avais pas eu cet Opinel sur moi cette fois là, en 1987 (je m'en souviens), je ne me serais sans doute pas blessé le pouce de la main gauche en tentant de couper de petites branches sur une branche que je prévoyais d'utiliser pour chasser la girole.
Depuis plus de vingt ans, le couteau qui m'accompagne est un Douk-Douk. J'aime son aspect très rustique, brut. Du métal et rien d'autre. Du bon acier pour la lame et de la tôle pliée pour le manche. J'aime aussi sa décoration "étrange".
J'ai eu ma période Laguiole puis ma période Opinel avant d'adopter le Douk-Douk. Le "Nontron", peut-être parce qu'il me semble trop noble ou luxueux, a rarement voyagé au fond d'une poche de pantalon.
Je me suis amusé, toujours dans ma démarche d'apprendre à utiliser le logiciel Blender, de modéliser un Douk-Douk. C'est assez réaliste.