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Bombinette des seventies

Elle a longtemps été comparée à la Renault 8 Gordini et elle n'a jamais eu le palmarès de la Renault mais, en ce début des années 70, la R8 n'était plus au catalogue. Dans la forme générale, il faut reconnaître qu'il y a une grosse ressemblance entre la Renault et la SIMCA. Le modèle de Poissy est sorti avant celui de Billancourt mais rien ne permet sérieusement de prétendre que Renault a copié sur SIMCA. Et quand bien même ? Partir sur l'idée d'une voiture à moteur arrière plus carrée que ce qui existait avec les Dauphine impliquait sans doute ce type de carrosserie. C'est carré.
D'un point de vue esthétique, je suis un peu plus attiré par les Rallye que par les R8. Légèrement. Celle présentée ici bénéficie d'ailes élargies et de jantes plus sportives.

Simca Rallye 2
Rallye 2 SIMCA

Plein Ciel

Simca Plein Ciel
Simca Plein Ciel - Facel-Métallon


Si l'auto est plutôt jolie, c'est peut-être qu'elle a été carrossée par Facel-Metallon. Il s'agit d'une Simca Plein Ciel, la version coupé de l'Aronde. L'Océane sera le cabriolet, le pendant de cette Plein Ciel au sein de la gamme. Si l'auto prend des airs de sportive luxueuse, tout reste dans l'apparence. La mécanique est semblable aux berlines et l'intérieur ne propose pas grand chose de plus sauf une sellerie en cuir[1].
Cette voiture peinera à connaître le succès et sera bientôt en concurrence avec les Renault Caravelle et Floride sur le marché français.

Note

[1] peut-être en option

Fausses vraies américaines

Ariane et Beaulieu
Simca Ariane et Beaulieu

Elles ont beau être nées sous pavillon Ford, c’est sous l’écusson Simca qu’elles ont marqué les esprits. En 1954, Simca rachète Ford SAF et hérite dans la foulée d’un modèle emblématique : une berline directement issue des Vedette Ford, mais adaptée au goût français. Sous le capot, rien de bien moderne : on retrouve le robuste — mais déjà un peu dépassé — V8 à soupapes latérales "Aquilon", qui délivre tout de même quatre-vingts chevaux. Une mécanique généreuse… et une soif à la hauteur de ses ambitions.

À l’image des productions américaines de l’époque, ces Simca affichent des lignes pleines, un confort soigné et une certaine idée du voyage. Elles séduisent par leur charme un peu désuet, entre classicisme et clin d’œil transatlantique.

Sur la photo, deux générations se côtoient. À gauche, une Ariane. Elle porte bien son nom mais, à vrai dire, n’est pas une Vedette à proprement parler. Cette Ariane 4 est construite sur la base de la Trianon, mais troque le V8 contre un modeste quatre-cylindres emprunté à l’Aronde — un choix dicté par la recherche d’économie. À droite, une Beaulieu de seconde génération. Plus statutaire, plus aboutie, c’est un modèle que les fidèles de ce blog connaissent déjà bien, que ce soit ici ou du temps de l’ancien site.

Milieu à l'Aronde

En ces années 50, la SIMCA est encore très dépendante de FIAT. De fait, la nouvelle Aronde utilise le moteur de la SIMCA 8 qui n'est rien d'autre que la FIAT 508C. Dans les grandes lignes, elle ressemble à la FIAT 1400.
Succédant à la SIMCA 9 et précédant la P60, cette Aronde sait attirer de nombreux acheteurs et elle sera un grand classique des routes françaises jusqu'à la fin des années 60. L'une des forces de SIMCA est de savoir proposer de nombreux modèles sur la même base, de la simple berline en passant par le modèle de luxe et sportif ou l'utilitaire avec une petite fourgonnette ou un pick-up.

Simca Aronde sur les boulevards de Périgueux
Aronde Simca aux Vintage Days

Matra-Simca Bagheera

Difficile de dire ce que je pense de cette automobile sans être méchant avec celles et ceux qui l'ont achetée à l'époque ou qui l'ont trouvée et restaurée aujourd'hui. Elle n'est pourtant pas si mal, cette Matra-Simca. La gueule, si elle est un peu datée, est assez convaincante. Elle se veut voiture sportive, elle en a l'apparence. Ses performances sont honnêtes, sans plus. Au mieux, on peut compter sur un 180 km/h en pointe. Un bon dessin aérodynamique, trois places, un look, un nom qui sonne, que demander de plus ?
Équipée du moteur de la Simca 1100 TI d'un poil moins de 1300 cc et de plus de 80 chevaux, la motorisation manque de noblesse mais tire bien son épingle du jeu. C'est un bon moteur à qui il manque une culasse avec un arbre à cames en tête. La cylindrée n'est pas folle mais Simca a fait avec ce qu'ils avaient sous la main. La boîte de vitesses déjà imprécise sur les 1100 ne s'est pas améliorée pour la Bagheera. Pour ce qui est de l'intérieur et de la finition, on se contentera de dire que ça fleure bon les années 70. C'est un peu trop kitsch, trop tape-à-l'œil.
Le gros souci, c'est la typologie de ses propriétaires. Il faut le reconnaître, ce sont souvent ce que l'on appelle des beaufs. C'est à dire, à la vérité, que ce sont souvent des personnes qui souhaitent paraître mais qui n'ont pas les moyens d'une Porsche ou d'une Alpine (sans parler de marques encore plus prestigieuses). Ce sont des gens qui veulent faire vroum-vroum pour épater, pour faire des conquêtes amoureuses mais qui ne se préoccupent pas vraiment de conduite sportive. Bien sûr, il y a des exceptions.
Cette image fera sans aucun doute du tort à cette automobile qui, pour autant, aura une belle carrière et enregistrera de bons chiffres de vente. Elle sera boudée par les vrais amateurs de conduite sportive et sera globalement assez dénigrée, sans raison valable. Sa tenue de route est bonne, ses performances satisfaisantes, il ne lui manque pas grand chose pour avoir tout bon. Peut-être aurait-il fallu éviter le clinquant de cet intérieur pour convaincre les sportifs ? Aujourd'hui encore, s'il me plaît d'en voir comme celle-ci présentée sur le stand de la FFVE, je ne peux pas m'empêcher d'en sourire un peu, le rictus moqueur.

Remparts Angoulême 2023, oct. 2023

Coursac comme sur un plateau

Si je n'ai pas réussi à photographier toutes les automobiles présentes à Coursac à l'occasion de ces Vintage Racing, c'est que je n'ai pas toujours été présent pour le faire. Et aussi parce qu'il faisait chaud.
Que pouvions-nous apercevoir à Coursac ? Des Alpine Renault, une belle Renault 8 Gordini, des Alfa Romeo, de la Simca 1000 Rallye 2 et bien d'autres choses mais je me réserve pour le prochain billet de blog.

Alpine Renault, sept. 2023

Renault 8 Gordini, sept. 2023

Alfa Romeo, sept. 2023

Simca 1000 Rallye 2, sept. 2023

Un peu de tout avant la suite

Parce qu'il ne faut pas oublier que les Vintage Days ne sont pas qu'une grande exposition de véhicules, voilà une image de la parade avec des personnes habillées à la mode de dans le temps.

Ford Thunderbird, sept. 2023
Pas sûr que ce taxi prenne des clients. Par contre, ce qui est presque certain, c'est qu'il aurait une segmentation à revoir. On aperçoit bien (et on pouvait le sentir) le panache d'huile brûlée s'échapper sous cette belle Traction avant.

Traction taxi, sept. 2023
Une belle sportive que cette charmante Amilcar.

Amilcar, sept. 2023
Cette suédoise (comme nombre de ses sœurs et cousines) me laisse indécis quant à son esthétique. On aime ou pas. Par certains côtés, je suis prêt à dire qu'elle est plutôt jolie mais je lui trouve des lignes un peu trop tarabiscotées par endroit.

Volvo P1800, sept. 2023
Créée pour plus ou moins remplacer la vieillissante 2cv, la Dyane ne parviendra pas à enterrer son aînée.

Dyane, sept. 2023
Pas courante cette Simca 1000 coupé. Si je lui préfère la 1200S, celle-ci n'est pas désagréable.

Simca 1000 coupé, sept. 2023
On reste chez Simca avec une automobile conçue par Ford pour remplacer les Vedette. On retrouve bien l'inspiration américaine jusque dans le poussif V8 à soupapes latérales (assez gourmand en plus).

Simca Chambord, sept. 2023
Une très classique Traction avant et c'est toujours un plaisir d'en croiser une.

Traction, sept. 2023
Venue d'Allemagne, une BMW 2000ti coursifiée. Le propriétaire a beaucoup travaillé sur cette automobile pour en faire une presque vraie sportive. Pour l'avoir vue en action, le résultat est convaincant.

BMW 2000 ti coursifiée, sept. 2023

Simca et Fiat a la recherche du luxe

En ces années 50, chez SIMCA, on se dit que ce serait bien de proposer quelque chose d'un peu plus luxueux à la clientèle. Ce qui est à l'ordre du jour, c'est l'Aronde, née SIMCA 9, qui est équipée, du moins dans un premier temps, du moteur de la SIMCA 8, un petit 1200 d'origine FIAT.
Chez SIMCA, avant même de racheter FORD SAF et de s'installer à Poissy (Seine & Oise), on estime que la modernité, le luxe, l'esthétique, sont à aller chercher de l'autre côté de l'Atlantique, aux États-Unis d'Amérique. Alors, on s'inspire des lignes américaines en les adaptant à la taille des automobiles européennes. La SIMCA Aronde est aux normes de cette ligne dite "ponton" en vogue dans les années 50. Finies les ailes protubérantes. Désormais, elles sont intégrées à la carrosserie.
Si cette Aronde peut être considérée comme la première vraie SIMCA, elle doit encore beaucoup à la maison-mère italienne. Face à la concurrence française (la Traction avant chez Citroën, la Frégate chez Renault et la 203 chez Peugeot), SIMCA propose une automobile qui a des arguments convaincants : une ligne bien plus moderne que celles de chez Citroën et Peugeot, un moteur bien plus expressif et agréable que ceux de chez Peugeot ou Renault. Du coup, le succès est au rendez-vous et l'Aronde se vend très bien.
Mais voilà, on veut proposer du luxueux. L'idée est de partir de l'Aronde et d'en faire un coupé. On se débarrasse des portes arrière, on supprime les montants pour que rien ne dépasse lorsque l'on baisse les vitres et voilà notre petite auto se donnant des airs tout de suite plus séduisants. Au passage, tout de même, on dote l'Aronde d'un moteur un poil plus puissant.


A la fin de cette décennie, chez FIAT, on travaille en relation avec Pininfarina pour produire un nouveau cabriolet luxueux et sportif. Pour le modèle de base, on retrouve pratiquement le même moteur que sur l'Aronde. On ne peut bien sûr pas comparer l'Aronde et cette Fiat 1200. Toutefois, quelques années plus tard, SIMCA tentera de concurrencer FIAT avec deux modèles basés sur la P60, construits par FACEL-VEGA, le coupé Plein-ciel et le cabriolet Océane, qui sont de vraies réussites esthétiques.


Si la France n'était pas en reste en matière de voitures de luxe et de grand luxe avant guerre, il semble que, hormis tout de même l'exceptionnelle DS Citroën apparue en 1955 et les FACEL VEGA, il y ait eu comme un excès de retenue chez les constructeurs français, une sorte de refus de l'ostentation, un désir de passer inaperçu. Dans le cas de la Grand Large que nous voyons aujourd'hui, rien n'indique trop fort son côté luxueux (relatif tout de même). Bien sûr, il existait aussi les coupé de ville et cabriolet Week-end construits par FACEL mais c'est une autre histoire. De fait, vue de face, la Grand large ne se distingue pas beaucoup des autres Aronde.

Un samedi aux Vintage Days

Les Vintage Days, c'est un peu l'événement attendu pas les amateurs d'automobiles anciennes pour la préfecture de la Dordogne. On sait que l'on y aura la chance de voir un maximum de véhicules, d'en voir circuler un grand nombre, de bénéficier d'une bonne ambiance générale, d'y croiser des têtes connues, de discuter, de rire, d'échanger.

Il n'y a aucune difficulté à admettre que l'organisation d'une telle manifestation se fait sur une année entière. De petit événement local, les Vintage Days sont en passe de devenir un rendez-vous qui attire bien au-delà des limites de Périgueux et du département. Pour accueillir plus de monde et plus de véhicules mais aussi pour nouer de nouveaux partenariats, l'idée a été de déplacer certains thèmes vers des communes proches de Périgueux. Cela a donné le Vingage Bike[1] à Chancelade, le Vintage Racing[2] à Coursac et le Vintage Air Cooled[3] à Trélissac. Un service de navettes a été mis en place pour permettre de rejoindre ces lieux depuis Périgueux.
Autrefois, avant le COVID-19[4], tout se passait à Périgueux sur les nombreuses places de la ville avec l'esplanade Robert Badinter comme place principale. Pour des raisons que j'ignore, cette esplanade n'est plus mise à disposition des organisateurs et, c'est mon avis, c'est un peu dommage. La place Tourny est désormais le point de ralliement pour les exposants d'automobiles. Comme les autres années, les "militaires" prennent leurs marques sur la place Bugeaud et la place Montaigne est réservée au "néo-rétro" et à la customisation. Et là, on peut dire que ça ne fonctionne pas. Les quelques rares exposants présents sur cette place Montaigne ne parviennent pas à attirer la foule. De même, alors que l'on pouvait voir ne serait-ce qu'une ou deux automobiles ou motos anciennes dans la ville ancienne, on n'en trouve quasiment plus. Alors, la foule se masse au long des boulevards pour voir la parade et sur la place Tourny. Le reste est quelque peu délaissé par les curieux.

S'il y a un système de navettes pour se rendre à Coursac, Chancelade et Trélissac, j'ai choisi de m'y rendre par mes propres moyens[5]. D'abord, en tout début d'après-midi, je choisis d'aller voir les automobiles sportives à Coursac. Si ce n'est pas une commune que je connais particulièrement, je sais où elle se trouve et je sais comment y aller depuis Périgueux. Le souci, c'est qu'en arrivant aux barrières indiquant que la route est fermée, il n'y a pas beaucoup d'indications[6] pour permettre de rejoindre un éventuel parking. Alors, il faut faire confiance à son intuition et à son imagination pour tenter de trouver cela. Mais on y arrive avec de la volonté. Quelques panneaux indicateurs auraient été appréciés. Ce que l'on pouvait voir à Coursac[7] était tout à fait intéressant. Malheureusement, du moins pour ce samedi, il n'y avait pas beaucoup de visiteurs. C'est dommage.
Depuis Coursac, alors que j'y retrouve Noël et Jacqueline, nous décidons de nous rendre à Chancelade pour y voir de la motocyclette. Comment dire que cela n'aura pas été simple de trouver l'endroit ? Bêtement, au début je me rends à Chancelade mais, bien sûr, ce n'est pas du tout là. Je reconnais que sur le site des Vintage Days on trouve un plan. Cependant, sans mettre le plan sur le dépliant distribué un peu partout, une mention indiquant l'endroit aurait pu être intéressant. Quoi qu'il en soit, nous finissons par trouver quelques panneaux indiquant l'endroit et nous y parvenons. Beaucoup, beaucoup, de Harley-Davidson et autres "custom" mais trop peu de motos anciennes à mon goût. Nous y reviendrons prochainement aussi. Pour tout dire, je n'ai pas trouvé ce Vintage Bike très intéressant.
Quant au Vintage Air Cooled, c'est bien simple, je ne l'ai pas trouvé. Ceci dit, il se faisait déjà tard. Encore une fois, ce n'est qu'après avoir consulté le site internet et une carte que j'ai pu comprendre où ce rassemblement se tenait.

Il n'empêche que je suis revenu avec 245 photos et que je vais les traiter. Un bon paquet d'entre elles sont ratées mais un rapide coup d'œil me permet de penser que certaines sont plutôt réussies. Pour commencer la série d'images, deux des premières photos prises samedi matin alors que les voitures étaient en train d'arriver.

Mercedes, sept. 2023

Simca Aronde Elysée, sept. 2023


Sur la version numérique du journal Sud-Ouest, un encadré dit le peu de fréquentation du Vintage Air-Cooled que je n'ai pas trouvé.

Notes

[1] Exposition de motos anciennes, custom, néo-rétro

[2] exposition de voitures de course et démonstration sur route fermée

[3] rassemblement VW et Porsche

[4] je n'étais pas présent pour l'édition 2019

[5] l'idée n'est pas excellente

[6] c'est un euphémisme

[7] nous y reviendrons prochainement

#1 Exposition de Marsac-sur-l'Isle

Ce week-end, les véhicules anciens étaient de sortie pour l'exposition de Marsac-sur-l'Isle. Le thème de cette année était les ancêtres, les automobiles d'avant la première guerre mondiale. Elles étaient regroupées sous la grande halle. A l'extérieur, les voitures étaient plus nombreuses et nous commençons par elles.

L'idée est tout de même de ne pas perdre trop de temps avec les véhicules garés à l'extérieur. J'ai envie de voir les plus que centenaires qui sont à l'honneur à l'intérieur. Toutefois, puisque j'ai l'appareil photo, je me décide à photographier quelques automobiles. Pour commencer, en voilà une qui me rappelle des souvenirs. Mon grand-frère en a eu une, jaune, obtenue en échange d'une Renault 16 TS avec intérieur cuir. La Matra-Simca Bagheera est un assez joli coupé sportif qui n'était pas si ridicule que cela en terme de performance. Enfin, entendons-nous bien, je ne prétends pas qu'elle pouvait rivaliser avec de vraies sportives et que ses quelques 80 chevaux étaient de nature à inquiéter les modèles d'autres marques mais ils permettaient bien de s'amuser.
Si la ligne générale fait illusion, si les trois places de front paraissent innovantes, si les performances et le châssis sont relativement au rendez-vous, la Bagheera ne parvient pas à entrer réellement dans la cour des vraies voitures de sport. Elle est considérée comme un ersatz, comme la voiture de celles et ceux qui veulent faire comme si mais qui n'ont pas les moyens de rouler dans de vraies sportives. Il faut dire que Simca n'a pas l'image d'un constructeur d'automobiles puissantes ou sportives. Il y a bien eu les Rallye, les Simca 1200 ou les 1100 TI mais tout cela reste des voitures mues par du quatre cylindres classique sans grande noblesse. Et puis, Simca s'était fait le spécialiste de l'apparence avant la performance avec la série des Ariane, Chambord et autres modèles basés sur l'anémique V8 Ford à soupapes latérales ou du modeste 4 cylindres de l'Aronde dans une carrosserie qui rappelait énormément les grosses américaines. Il me semble que Simca a souvent souffert d'un manque de crédibilité.


Aux côtés de cette production française, on pouvait trouver une Lotus Excel qui affiche un peu la même ligne mais qui est différente dans la conception puisque, au lieu de mettre le moteur à l'arrière, il est à l'avant. Le quatre cylindres à arbres à cames en tête développe quasiment le double de chevaux et ce n'est pas rien. L'anglaise bénéficie d'une finition plus luxueuse et de performances plus convaincantes. Celle présentée ici était à vendre.


Enfin, à côté d'une Renault 4 de 1961 que j'ai tenté de ne pas photographier, une Dauphine qui a dû avoir une vie sportive si l'on en croit ce que l'on voit. Je ne sais rien de cette automobile. L'absence d'autocollants de sponsors ou des habituels marquages présents sur les voitures de rallye peut laisser penser que tout cela est du bluff. Je n'en sais rien du tout.

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