Série - dessin
Malédiction
On m'a causé d'un truc
A plusieurs reprises, on m'a fait une proposition possiblement honnête et j'ai besoin de vous demander votre avis. Si vous fréquentez les lieux depuis assez longtemps, vous devez savoir qu'il y a des années, un petit livre regroupant quelques uns de mes dessins de motocyclettes a été édité.
Depuis la sortie de ce livre, j'ai continué à dessiner de ces motocyclettes farfelues et nombreuses d'entre-elles ont été publiées sur ce blog ou sur l'ancien blog. Et alors, on me presse de sortir une suite à mon bouquin de dessins de motocyclettes au motif qu'il y a matière à en réaliser un et que cela ne me demandera pas beaucoup de temps, juste quelques textes à écrire, juste un petit travail de mise en pages, juste choisir les dessins et les préparer pour l'impression. Au pire, une petite semaine de travail.
Mais là, moi, j'ai dans la tête que tout cela n'intéresse personne et que vous êtes assez intelligents pour vous dire qu'il faudrait être bien sot pour acheter un livre qui ne présente que des dessins déjà vus.
J'en entends déjà prétendre que des dessins imprimés sur du papier, c'est tout de même un peu plus chouette que de les voir sur un écran et je n'ai pas d'avis sur le sujet.
Avec le premier petit livre, je n'ai pas gagné des mille et des cents. Sur chaque bouquin vendu douze euros, j'empoche 10%. Parce que vous n'avez pas fait math-sup, ça fait 1,20 euro. Autant dire que ce n'est pas vraiment une question d'argent pour moi. Je n'ai pas et je ne ferai pas fortune avec mes petits dessins. Si, parce qu'il peut parfois m'arriver d'avoir l'idée absurde de me laisser aller à la folie de l'optimisme, j'ai pu me dire que ce petit livre allait me faire connaître un peu et m'amener des commandes, force est de constater que ça n'a pas été vraiment concluant.
Aujourd'hui, j'ai la lucidité de comprendre que mes dessins n'intéressent pas grand monde et que ce n'est que justice. Néanmoins, voilà cette proposition d'éditer un deuxième volume de mes motocyclettes farfelues qui arrive sur le tapis et, bien que j'y rechigne, je me demande s'il serait possible d'en vendre ne serait-ce qu'une centaine. A moins d'exemplaires, les coûts d'édition serait trop importants.
Je ne participe pas à beaucoup de salons du livre, je ne suis pas très bon en auto-promotion, encore plus mauvais en matière commerciale. Et puis, est-ce raisonnable de participer à la destruction d'arbres pour un projet aussi hasardeux ?
Je sais bien que les radins et les personnes qui ont en détestation profonde tout ce qui touche à la motocyclette ne seront pas intéressés et je les comprends. C'est juste que, voilà, je me demande si ça vaut bien le coup de faire ce bouquin, juste histoire de dire qu'il y a quelque chose de nouveau à présenter lors de futurs salons.
Comment en finir avec le capitalisme ?

Parlons un peu de ces motocyclettes
Il y a ce projet de bouquin avec des dessins de motocyclettes farfelues. Ça n'a pas beaucoup avancé. Pour le moment, j'en suis à réfléchir et à sélectionner les dessins déjà faits qui pourraient entrer dans ce livre. Il y a certains dessins que je ne parviens pas à retrouver.
Hier, j'ai eu une idée de dessin en rapport avec la possibilité de faire une deuxième recueil de ces motocyclettes et alors, je l'ai fait. C'était une idée légèrement vague et j'ai commencé par faire le crayonné en le construisant au fur et à mesure, une idée en amenant une autre. Ensuite, je suis passé à l'encrage et enfin, je suis allé sur l'ordinateur pour la mise en couleurs.
J'ai calculé que tout cela m'a pris entre quatre et cinq heures. Je n'ai pas vraiment chronométré mais c'est quelque chose de cet ordre. Sinon, en parallèle, j'essaie d'imaginer ce que pourrait éventuellement être la mise en pages de ce petit livre. J'ai bien une idée qui m'amuse et je vais essayer de la mettre en place pour voir si c'est possible et intéressant.

Ah ! Et si vous avez une idée de ce que je pourrais mettre sur le drapeau, n'hésitez pas.
C'est plutôt mal barré
L'idée d'un deuxième bouquin de recueil de mes dessins de motocyclettes fait son chemin. C'est comme une promenade avec de multiples chemins et embranchements. Comme on est inconsistant, on se laisse aller à l'inspiration du moment, on prend le chemin qui s'offre à nous et on flâne comme ça, en profitant du temps qui passe, jusqu'au croisement suivant qui va nous amener à faire un nouveau choix.
Sans mentir, j'ai commencé à essayer de travailler sur ce bouquin. Ça n'avance pas. Le plus gros problème est en relation avec les dessins. Somme toute, un dessin livre qui promet de montrer des dessins et qui n'en contient pas ou qui n'en contient que trop peu, ça n'est pas sérieux. En principe, des dessins, j'en ai. Beaucoup ont été présentés ici, d'autres n'ont pas eu leur place sur ce blog.
Bon. Alors, j'ai commencé à chercher ces dessins, à les regrouper dans un dossier. Si certains peuvent convenir, d'autres ne méritent simplement pas d'apparaître sur du papier. Et là, c'est le problème. Peut-être suis-je trop sévère, peut-être suis-je trop exigeant, mais toujours est-il que j'ai du mal à trouver plus d'une dizaine de dessins pour ce bouquin. Ce n'est pas assez.
Des dessins que j'ai pu trouver, il en est qui ne sont pas si mauvais que ça. Pour autant, par rapport au premier livre, ils n'ont plus cet aspect farfelu. Je pense que dans le fond, j'ai fait le tour de ce que je pouvais avoir à dessiner en matière de motocyclettes farfelues. Et tout de même, parce que j'ai des dessins qui n'ont jamais été mis en couleurs, de temps en temps j'essaie de poser des couleurs sur ces dessins. Je dis que j'ai une dizaine de dessins, en raclant bien les fonds de tiroir, je devrais bien en trouver une quinzaine voire une vingtaine. En mettant de côté l'exigence de qualité, bien sûr.
Je ne baisse pas complètement les bras, je n'abandonne pas ce projet, je vais essayer de voir ce que je peux faire avec ce que j'ai à disposition. Si jamais un nouveau bouquin voit le jour, ça sera quand ça sera. Pas avant.
La moto et son supra-conducteur
C'est le bordel
Pour celles et ceux qui ne suivent pas, il convient que j'avoue être bordélique et assez peu organisé. Par exemple, j'ai un boulot à faire et ça commence même à être relativement urgent. Cela fait bien six jours que je dois le faire. C'est un boulot que l'on m'a commandé lundi. Mardi, je ne m'y suis pas mis. Mercredi, jeudi, vendredi non plus. Alors, aujourd'hui que nous sommes samedi, plein d'entrain, ce matin, sitôt le litre de café englouti, j'ai pris la décision de m'y mettre et que je n'allais pas transiger.
Pour pouvoir travailler, il me faut faire de la place sur la table encombrée d'un tas de papiers, de dessins plus ou moins terminés. Ce n'est pas possible, il me faut agir. Premièrement, classer ces foutus papiers. J'attrape un tas de feuilles et je les passe en revue un à un. Il y a les dessins trop mauvais et ceux-là, je les roule en boule et les jette dans ma grande corbeille à papiers (le cantou, la cheminée, l'âtre). Il y a les dessins qui ont été abandonnés en cours de route et qui, peut-être, pourraient mériter d'être poursuivis (pour outrage aux bonnes mœurs ?). Enfin, il y a les dessins terminés dont certains sont sortis de mon esprit.
Dans ces papiers, il y a aussi les courriers que j'ai posé là à un moment de mon existence avec, peut-être, l'idée que j'allais m'en occuper plus tard. Tiens ? Qu'est-ce donc ? Ah oui ! Mince. La facture pour l'assurance de la 2cv et de la MZ. Ça, il faut que je m'en occupe. Je mets l'enveloppe de côté en espérant conserver dans un coin de ma tête l'idée que c'est tout de même un peu urgent de m'occuper de ça. Après, il y a aussi les factures d'EDF ou d'eau (qui sont payées). Il y a longtemps, j'avais eu la prétention de faire des dossiers pour recueillir toutes ces factures, bien classées, bien rangées. Bon. Faut-il préciser quel le système ne marche pas ?
En une petite heure, j'étais à la tête de deux paquets de feuilles de papier plus ou moins organisés et la table apparaissait un peu plus présentable. Déjà, par endroits, on pouvait percevoir le bois. C'est satisfaisant. Et là, patatras, une idée en chassant une autre, je tombe sur un dessin qui ne date de je ne sais pas quand, fait pour je ne sais quelle raison. Je me dis que, ma foi, je pourrais fort bien le mettre sur ce blog. Il y a des décisions moins sottes que celle-là. Alors, oubliant un peu ce travail urgent, je décide de mon propre chef de démarrer un ordinateur, de numériser ce dessin, d'ouvrir un logiciel, de balancer des couleurs et de perdre encore un peu plus de temps à rédiger un billet de blog.
J'en suis là. Il est onze heures. Cet après-midi, je dois m'absenter quelques heures. Il serait tout de même intelligent de me décider à travailler. Si je m'y mets maintenant, que je continue en fin d'après-midi, que je consacre une partie de la journée de demain pour terminer la tâche, normalement, je peux être bon pour lundi. Si tout va bien, bien sûr. Et aussi si je m'astreins à ne pas perdre de temps.

J'ai dû au bas mot passer une heure à retrouver la petite pochette où je range mes clés USB. J'ai fini par la retrouver en un endroit où nulle personne normale ne serait allé y placer. Une fois cette pochette et les clés USB retrouvées, je me suis rendu compte que la clé que je cherchais était corrompue. J'ai démarré une nouvelle machine (nous en sommes donc à quatre ordinateurs démarrés pour le moment) afin de reformater cette clé en profondeur. Là, je suis en train d'essayer d'installer un Linux. Peut-être cela va-t-il fonctionner ?
L'absence de prépuce n'est pas compatible avec l'humour
Sauf à vivre dans une fort, fort lointaine galaxie dans un autre espace-temps, ou, pour le moins, loin des petites actualités françaises sans grande importance, vous ne pouvez pas ignorer totalement l'affaire de l'humoriste Guillaume Meurice et de la direction de France Inter, radio du groupe Radio France.
Pour les quelques personnes qui ne sont pas au courant, qui n'écoutent pas cette radio, qui ne lisent pas les journaux, qui refusent l'actualité, Guillaume Meurice a fait une blague, en octobre dernier, à quelques jours de Halloween. Dans cette blague, il assimilait Benyamin Netanyahou à une "sorte de nazi sans prépuce". Soudain, les accusations d'antisémitisme fusèrent de toute part. Par la suite, il a été convoqué par les services de police et il a dû expliquer sa blague. Le procureur saisi de l'affaire l'a classée sans suite. Fin du premier acte.
Deuxième acte. Dans l'émission "Le grand dimanche soir" où il officie en tant qu'humoriste, Guillaume Meurice remet une pièce dans la machine en racontant que la plainte portée contre lui a été officiellement été classée sans suite et que donc, il a le droit de dire que Benyamin Netanyahou est un nazi sans prépuce.
Là, la direction de France Inter convoque Guillaume Meurice qui est mis à pied en attendant de possibles sanctions.
Bon. Nous en sommes là. Guillaume Meurice a écrit un livre qui se vend bien et retrace cette histoire. On peut ne pas apprécier Guillaume Meurice, ne pas goûter son humour, le considérer comme "trop de gauche" ou "pas impartial" ou "pas drôle". On peut juger sa blague comme "mauvaise", "nulle", "à chier". On a surtout le droit de ne pas l'écouter.
Je ne pense pas qu'il soit bon que soit instituée une police de l'humour. Individuellement, nous avons tous le droit d'apprécier l'humour d'autrui à la lumière de ses idées, de sa culture, de son éducation, de son histoire. L'humour n'est pas universel. Lorsque l'on fait de l'humour sa profession, on sait que l'on ne peut pas être bon à chaque fois. Lorsque l'on fait de l'humour en lien avec l'actualité (c'est le cas dans l'affaire présente), on sait qu'il n'est pas toujours simple de trouver matière à rigoler. La question n'est pas de savoir si la blague de Guillaume Meurice est bonne ou mauvaise. C'est à chacun de voir. Même, je comprends que l'on puisse être choqué. Bon. Maintenant, il y a le contexte. Benyamin Netanyahou est le Premier ministre de l'état d'Israël comme Gabriel Attal l'est de la France. La chronique de Guillaume Meurice et sa blague visaient le chef d'état et son action vis-à-vis de la Palestine. Sur ce point, on peut penser ce que l'on veut (on peut même ne pas penser). Guillaume Meurice pense ce qu'il pense et il le fait savoir. Il condamne l'attitude d'Israël. Il est peut-être bon de préciser ici que certaines organisations (Nations unies, Fédération internationale pour les droits humains, Cour internationale de justice ou encore l'Afrique du sud) parlent de génocide contre le peuple palestinien. A ce que j'ai pu entendre, personne ne prend la défense du Hamas (qui a tué plus de mille Israéliens lors de l'attaque du 7 octobre 2023.
Faire le parallèle entre nazi et absence de prépuce, c'est dire que Netanyahou est juif (c'est probable), qu'il est circoncis (ce n'est pas impossible) et qu'il agit comme les nazis l'ont fait en leur temps. Si on simplifie, c'est dire que juif=nazi. Forcément, ça crispe les esprits.
Maintenant, peut-on critiquer Israël sans être antisémite (ou plutôt contre les Juifs) ? Selon moi, oui. Peut-on faire de l'humour contre le Premier ministre de l'état d'Israël ? Pour moi, oui aussi. Peut-on dénoncer Israël pour défendre les Palestiniens ? Pourquoi pas. Peut-on être provocateur dans une émission radiophonique a succès qui est appréciée justement pour son ton ? Bien sûr.
Dans les années 80, dans le sillage de Hara-Kiri, Jean-Marie Gourio et Philippe Vuillemin sortent "Hitler=SS". Les deux auteurs sont accusés de racisme, d'antisémitisme et la bande dessinée est interdite (de vente aux mineurs et d'exposition). Ils sont jugés coupables. Que l'humour de Gourio et Vuillemin soit notoirement de mauvais goût, cela ne fait pas l'ombre d'un doute. Que cette bande-dessinée soit un plaidoyer pour le nazisme et une incitation à la haine contre les Juifs, certainement pas. Je l'ai lue, cette BD. D'abord dans les pages de Hara-Kiri et, plus tard, en album. Bien sûr que c'est crade, bien sûr que c'est outrancier, bien sûr que c'est de l'humour noir ! Evidemment et bien entendu et heureusement. Est-ce que cette BD nie l'holocauste, la Shoah, le génocide et les six millions de Juifs assassinés par les nazis ? Non. Est-ce qu'elle glorifie cela ? Non. Est-ce qu'elle excuse tout ça ? Non.
La vraie question est à présent de décider s'il est bon pour la société d'interdire certaines formes d'humour. On peut soutenir que tout humour qui risque de déplaire à un individu ou à un groupe humain, de stigmatiser, de se moquer est susceptible de créer mécontentement et colère et que cela peut nuire au calme auquel tout un chacun aspire. Une charte de l'humour de bon goût, validée par les instances supérieures, contrôlée par une assemblée constituée de personnes issues de la diversité culturelle, ethnique, confessionnelle, philosophique (…) pourrait être rédigée. Chaque candidat à la profession d'humoriste devrait s'engager à respecter cette charte et la société serait plus sereine. Ce serait bien.

Moto écologiste
Avec son système breveté de filtre à particules qu'il a adapté à sa motocyclette, Boris Sontag garantit une absence presque totale de pollution liée aux émissions de gaz à effet de serre ou de la combustion d'hydrocarbures. Le "Zéro carbone", il l'a adopté d'une bien belle manière, tout simplement en supprimant le moteur, lui préférant une propulsion subatomique quantique en plein accord avec toutes les lois dont celle de la thermodynamique. A lui les ZFE, à lui la liberté de circuler sans entrave. Bravo Boris ! Bel exemple pour la jeunesse !

Dessin de motocyclette du jour

Pour ce dessin, fait comme à l'habitude avec un pinceau et de l'encre de chine pour l'encrage, j'ai utilisé le logiciel Krita pour mettre des couleurs et j'ai tenté une nouvelle technique.
Belliqueux
Votre voix a un prix
Sauf à être militant, sauf à avoir un avis, sauf à avoir des idées, il est probable que les prochaines élections européennes, vous n'en avez rien à faire. Parce que l'on vous bourre le mou en vous disant combien ces élections sont importantes et combien il est nécessaire d'aller voter, que c'est là un devoir citoyen, que c'est l'enjeu de la démocratie qui est mis sur la table, vous avez peut-être l'intention, en traînant des pieds, d'aller jusqu'au bureau de vote qui vous est assigné pour faire votre devoir. Seulement, vous avez beau réfléchir, vous ne savez pas pour qui voter. Dans le fond, vous vous dîtes que vous n'avez de préférence pour aucune des listes en présence et vous êtes bien embêté.
Vous pourriez voter blanc mais vous savez que ça ne sert pas à grand chose. Si on prend le temps de réfléchir un peu, à force de nous dire que notre voix est importante, on pourrait se dire que ce qui est important a une valeur et que vous pourriez monnayer votre devoir de citoyen. Si, dans votre entourage, vous connaissez une personne qui compte bien ne pas se déplacer pour aller voter, vous pouvez sans doute prendre une procuration et voter deux fois.
Combien vaut notre voix ? Je suppose que selon ce que disent les sondages, une liste bien placée rechignera à payer quand une liste qui ne parvient pas à décoller sera disposée à gonfler un peu son score pour quelques dizaines d'euros. Il me semble qu'il est correct de partir sur une base d'une bonne centaine d'euros pour un bulletin glissé dans l'urne. A moins, ce n'est pas cher payé.
Si l'on ne sait pas pour qui voter, si on est indécis, on peut avoir un semblant de conscience politique et avoir une mince préférence pour quelques idées. Ainsi, une personne plutôt réceptive aux idées de droite pourra demander plus d'argent pour un vote de gauche et inversement, une personne mollement de gauche ne vendra son vote à un parti d'extrême-droite que contre une belle somme.
L'idée serait de monter une plate-forme internet (c'est à la mode) qui permettrait de mettre en rapport les vendeurs de vote et les acheteurs. Les concepteurs de cette plate-forme prélèveraient une petite somme sur les transactions et ce serait win-win comme on le dit dans les milieux autorisés et branchés.
Les achats de votes ont déjà été expérimentés (par exemple par Serge Dassault à Corbeil-Essones). Cette précision pour faire fermer leur caquet aux personnes qui s'étranglent d'indignation à cette idée. Gagner un peu d'argent, pour les plus pauvres, ce n'est pas anodin. Et puis, une fois encore, si on n'a pas de préférence, autant que sa voix serve à quelque chose.
Je me tiens disposé à étudier toute proposition.
Donc !
Tandis que Macron, ses sbires et sa clique s'acharnent à faire en sorte que l'extrême droite raciste prenne le pouvoir, pendant que les macronistes envahissent les plateaux de télévision et les studios des radios pour dire tout le mal qu'ils pensent de la France insoumise, organisation dangereuse et éloignée des principes élémentaires de la République, pour dire, aussi, comment eux seuls (les macronistes) peuvent représenter la seule voie envisageable pour que tout continue à aller bien dans ce pays, alors que Macron, Attal et les autres crétins clarifient leurs opinions en montrant qu'ils préfèrent le Rassemblement national à une coalition de gauche, il existe des personnes qui bricolent dans leur garage.
Ainsi Jean-Bertrand qui, avec l'idée de faire de substantielles économies, décide de construire sa motocyclette à partir d'éléments disparates puisés çà et là au petit bonheur la chance.
Las ! Jean-Bertrand n'est pas un bon bricoleur et n'a que quelques vagues notions en mécanique. Nous le voyons sur l'illustration ci-après insérée lors du tout premier essai de sa monture motorisée et on constate des soucis de serrage de boulons évidents. Tout fout le camp, rien ne tient, mais ce n'est que partie remise. Quoi qu'il en soit, nous saluons Jean-Bertrand et le félicitons pour son acharnement à rouler en deux roues motorisé.

Et !

Collectif de vigilance et de lutte contre les extrêmes droites en Dordogne
Faut-il nourrir la démocratie ?
Gardons le moral
Jean-Edouard et sa motobylette de qualité supérieure

Riche de l'héritage de sa grand-mère qu'il a acquis de haute lutte et au détriment des autres membres de sa fratrie, Jean-Edouard a pu se payer cette splendide motobylette qu'il utilise lorsque sa Toyota-Tesla V12 double turbo compresseur à injection directe et double arbre à cames est en panne. Parce que cela arrive malheureusement assez souvent, il en est souvent réduit à devoir piloter ce vélomoteur sans âme qui se traîne lamentablement malgré son bicylindre en ligne de plus de 100cc.
Comme on le voit sur le document transmis par les autorités, Jean-Edouard ne semble pas très heureux d'avoir à se montrer au guidon de cet engin déplorable. Et pourtant, il est bien obligé de le faire pour se rendre à la plus proche épicerie afin de s'approvisionner en apéritif anisé ou, comme on a pu le voir récemment, se présenter au bureau de vote pour glisser son bulletin Rassemblement national dans l'urne.
Tous le savent bien, Jean-Edouard est ce que l'on a coutume d'appeler un sale type, un gros con, un immonde salopard. Et cela, sa tronche ne le cache pas. Pour autant, il serait erroné d'avancer l'idée selon laquelle tous les utilisateurs de véhicules à deux roues motorisés seraient en tous points semblables à Jean-Edouard. Même si nous n'en avons nous-même jamais rencontré, il se dit que certains de ces "motards" seraient de braves personnes.