
Même chose que le billet précédent, même époque. Selon mes souvenirs, en voyant quelques autres diapositives de la même pochette, cette photographie a été prise avec le Canon EOS 5. Pas le 5D numérique, non, bien avec l'EOS 5, l'appareil qui avait pour particularité principale d'avoir un système autofocus piloté à l'œil. Selon l'endroit où l'on regardait dans le viseur, on sélectionnait l'un des cinq capteurs autofocus. C'était moderne.
« C'est l'printemps, tout le monde baise à perdre haleine… », chantait le poète. Si l'on compte bien et avec précision, le moins que l'on puisse dire, c'est que depuis la nuit des temps, des printemps, il y en a eu une tripotée. Et en voilà donc un de plus qui s'ajoute à la quantité phénoménale de printemps déjà enregistrés au compteur. Je ne vais pas vous en faire la liste ici, ce serait fastidieux et lassant. Mais je le pourrais si je le voulais. Ce serait long mais je le pourrais.
Ça a été une mode éphémère. Il s'agissait, pour être au top de la tendance du moment, d'acheter un vieux fourgon, de préférence un HY Citroën (mais ça marchait aussi avec un D4A Peugeot ou un J7 de la même marque), et de le transformer en food truck. Cela était sensé vous garantir un succès fou auprès de la population bobo désireuse de s'encanailler en mangeant debout des plats issus de l'imagination fertile des concepteurs de ce que l'on appelle la bistronomie. Des produits simples mais de qualité, une petite pointe d'exotisme, un gros soupçon de snobisme et des tarifs à l'avenant. C'est ainsi que vous trouviez de la pizza au wasabi, des sandwiches à la tomate péruvienne, du tortillas au pastrami new-yorkais ou de la crème brûlée au napalm.
Panhard et Levassor, Renault et BSA
Ce week-end, les véhicules anciens étaient de sortie pour l'exposition de Marsac-sur-l'Isle. Le thème de cette année était les ancêtres, les automobiles d'avant la première guerre mondiale. Elles étaient regroupées sous la grande halle. A l'extérieur, les voitures étaient plus nombreuses et nous commençons par elles.
Deux Renault appréciées par les amateurs de véhicules anciens à prétention sportive.
Ça a beau être laid, j'aime. Ces breaks Citroën ont un aspect suffisamment bizarre pour qu'elles parviennent à retenir mon attention. Petit, j'étais étonné par la double plaque d'immatriculation de l'arrière. Je ne comprenais pas l'utilité et, pour dire la vérité, je ne la comprends toujours pas vraiment.
La Dauphine a déjà été l'objet d'une photo il y a quelques années. Je me souviens que son propriétaire m'avait expliqué avoir réalisé lui-même l'installation des deux phares supplémentaires. Un beau travail qui donne une touche sportive à cette modeste automobile.
Parce que l'on peut, en même temps, tout à la fois, concomitamment, d'une façon simultanée, aimer les automobiles Renault et la bière, les créatifs du bureau de marketing de la Régie Nationale des Usines Renault, en partenariat avec l'Union Brassicole des Joyeux Zythologues, lancent en ce printemps 1962, une série spéciale aujourd'hui très recherchée par les collectionneurs impénitents.