
Mot-clé - Citroën
Comment martyriser une photographie ?
Sobre, classique et presque austère
Soixante-dix ans
La Citroën DS est présentée au public en 1955. Si la Traction avant reste au catalogue jusqu'en 1957, cette nouvelle automobile donne un coup de vieux à tout ce qui est produit à l'époque. Les premières séries n'étaient pas tout à fait au point et les premiers clients essuieront les plâtres. Cependant, le succès sera bien au rendez-vous et la DS et ses dérivés se vendront jusqu'en 1975 et l'arrivée de la CX.
Celle présentée ici date de la toute fin des années 60 ou du début des années 70. On note les poignées de porte qui sortent de la carrosserie et les enjoliveurs qui seront différents pour la fin de carrière de cette automobile.
Aujourd'hui, il est difficile de dire que cette voiture semble porter son âge. Sa ligne est vraiment une réussite.

Faire du neuf de merde avec de l'ancien de génie
Une gentille connaissance qui désire conserver l'anonymat m'a récemment contacté pour m'informer que le groupe Stellantis réfléchirait à lancer une automobile électrique évoquant la bonne vielle et indigente 2CV Citroën. Par bonté d'âme, je ne lui ai pas dit ce que je pensais de cela. Je ne souhaitais pas la choquer.
Bref et donc, une "2cv" électrique. Bien. J'imagine les gars et les garces de chez Stellantis réfléchir à l'utilisation d'une plate-forme à la con et de l'habiller habilement d'une carrosserie ressemblant à la 2CV. Bien sûr, parce que nous n'avons jamais été aussi modernes qu'en notre époque, cette carrosserie serait encore plus laide que l'originale et les accessoires seraient hideux comme on n'ose l'imaginer. Le but : proposer un véhicule très moche mais disposant des raffinements dont sont dotées les automobiles du groupe. De l'éclairage à LED très futuriste, du grand écran central pour écouter la musique, contrôler le niveau de charge de la batterie, afficher la vitesse et la température extérieure en plus du GPS et de toutes ces choses qui, bien évidemment, n'étaient pas présentes dans la 2CV d'origine. Après, il faut espérer vendre la merde sur roues très cher.
La bonne idée serait de partir des attentes de cette 2CV d'origine. Une automobile simple et abordable, sans sophistications inutiles, fiable et facile à réparer. Electique, pourquoi pas. Mais alors de l'électrique low cost pratique et pensé pour celles et ceux qui cherchent de la voiture qui permet de se déplacer sans s'occuper de tout ce qui ne sert à rien. On me dira que ce n'est plus possible et que les réglementations font que l'on est obligé de mettre des airbags, de l'ABS et du je ne sais pas quoi encore. Oui, peut-être, mais on peut jouer avec les règles et faire le strict minimum de ce qui est demandé pour l'homologation.
Pour ce que j'en sais, cette affaire de nouvelle 2CV est pour le moment une rumeur. Je pressens que si jamais ça arrive au stade de la production, cette bagnole n'aura rien à voir avec son modèle. Tant pis.

Pas belle la 2cv

Une SM à la campagne

C'était en fin d'après-midi de ce mois de février et je passais par là pour rentrer chez moi. Lorsque j'ai vu cette automobile, je me suis arrêté et j'ai pris mon appareil photo. Je n'ai pas vu le ou la propriétaire.
Ce qui est étonnant, c'est de voir une SM qui, apparemment, est utilisée et ne bénéficie pas de soins particuliers. C'est une vieille voiture préservée mais sans plus. Quelques chocs sur la carrosserie, un capot moteur qui n'a pas la couleur du reste de la carrosserie et un intérieur tout à fait acceptable. Peut-être est-ce une acquisition récente et il est possible qu'une restauration complète soit au programme. Il est tout aussi possible que cette SM soit simplement utilisée peut-être pas au quotidien mais au moins assez couramment.
Quoi qu'il en soit, ça m'a fait plaisir de croiser cette Citroën.
Une voiture avec des grosses roues
Trafic de H
De beaux pneumatiques
C'est français !
Cette 2cv est dangereuse pour la santé
C'est une habituée des Vintage Days que l'on a plaisir à voir à chaque fois. Elle est magnifiquement décorée aux armes de la célèbre boisson apéritive corrézienne originellement produite non loin de Tulle par la famille Labounoux. Depuis 2006, la Salers est passée entre les mains de la société Pagès Vedrenne qui a déporté la production du côté de Turenne, toujours en Corrèze. Cette société Pagès Vedrenne détient également le Noyau de Poissy qui est une douce liqueur aux délicats arômes d'amande d'abricot. Cet alcool réveille en moi le souvenir de personnes qui, jusqu'à Conflans-Sainte-Honorine, cassaient des noyaux d'abricots pour en tirer l'amande qui servirait à la confection de cette liqueur.
Cette 2cv Citroën du type AZU a été décorée par le célèbre peintre en lettres et artiste Jean-Do. L'histoire ne dit pas si cette automobile ainsi apprêtée pourrait éventuellement être une victime collatérale de la Loi Evin. Selon moi et bien qu'il soit là fait ouvertement référence à une boisson alcoolique, je ne pense pas que les apéritifs concoctés à base de racine de gentiane soient les plus massivement consommés en France et que ce soient eux qui causent le plus de dégâts. Toutefois, l'alcool est un poison pour la santé ainsi que pour la société. C'est pourquoi je ne saurai que trop vous conseiller de ne pas regarder trop longtemps la photo placée ci-après et, dans la foulée, d'aller avaler un grand verre d'eau fraîche.

Camion Citroën très résistant
Le Citroën utilitaire type 23 apparaît en 1935 et tire sa révérence en 1969. Il naît équipé du moteur de la Traction avant et d'une cabine très proche des 10cv "Rosalie". Il est dessiné par Flaminio Bertoni à qui l'on doit la Traction avant, la 2cv, la DS et aussi l'AMI 6 et le très étrange Belphégor. C'est un véhicule utilitaire à qui l'on demande de transporter des charges. On ne se préoccupe pas du confort du chauffeur. A partir de 1953, il est équipé d'une nouvelle cabine, sans doute plus moderne et confortable mais aussi, à mon sens, beaucoup moins sympathique.
Il est possible que ce camion ou l'un de ses semblables ait été utilisé par la Résistance. Est-ce que celui présenté là à Périgueux a réellement un passé héroïque, c'est là qu'est l'hic. Il est probable que l'on soit en présence d'un U23 militaire mais je suis bien incapable de dire s'il est d'avant ou d'après guerre.

France éternelle des images d'Épinal
A l'heure où j'écris ces lignes, peut-être avons-nous un premier ou une première ministre qui œuvre à la constitution d'un gouvernement pas piqué des hannetons. Ce n'est pas ce qui semblait préoccuper les participants aux Vintage Days de 2024. Sur la place Tourny, on s'était amusé à reconstituer la France des années 60 avec des véhicules et des gendarmes qui fleurent bon la France des Trente glorieuses.
Si l'on admet que ces années prétendument heureuses et fastes prirent fin avec le premier choc pétrolier, on comprend pourquoi certains s'enferrent dans un bel élan salutaire de déprime nostalgique depuis cinquante ans. Disparues les 2cv, idem pour les Mobylettes et les Solex. Quant aux fiers képis, ils ont été remisés avec les films de la série des "gendarmes" sur les étagères des choses désuètes et amusantes.

Quelques Renault (mais pas que…)
C'est le matin et il reste encore beaucoup de place pour les automobiles anciennes sur la place Tourny. La 4cv apparaît avec des roues "étoiles" et cela nous indique qu'elle date d'avant 1957. D'autre part, ses six "moustaches" nous enseigne qu'elle est d'avant 1954. Pour la Renault 5, je ne peux pas en dire grand chose si ce n'est qu'elle pourrait être des premières séries. Je ne m'en suis pas approché plus.

Vintage Days 2024 #1
Au moment de faire des photographies de la déambulation motorisée, je me suis dit que j'allais essayer de donner de la dynamique aux images en jouant sur l'impression de mouvement et de flou. J'aime assez le résultat.
On commence avec une Rosengart LR47 des années 30 produite sous licence Austin Seven. C'est une petite automobile fiable et économique.
On ne la présente plus, elle est présente presque à coup sûr dans les manifestations d'automobiles anciennes et c'est toujours un plaisir de la croiser.
Sur les boulevards, on parade au volant de sa Porsche 356 sous les regards admiratifs.
Ne tirez pas
Éternelle Traction avant
Les années 20
Deux Citroën de la seconde moitié des années 20. La plus ancienne, la B14, est celle de droite. La C4 que l'on voit à gauche lui succède en 1928 et sera produite jusqu'en 1932. Ces deux automobiles ont été de beaux succès commerciaux.
La C4 apporte quelques améliorations par rapport à la B14. Si le moteur reste à soupapes latérales, le refroidissement fait désormais appel à une pompe à eau au lieu d'un simple thermosiphon. De même l'allumage par magnéto laisse la place à un système batterie, bobine et allumeur Delco.

Une Citroën
Nous sommes en 2015 à Brive-la-Gaillarde et je suis là pour faire des photographies de véhicules anciens. Là, c'est une jolie Citroën qui m'attire. J'aime les automobiles de ces années là. S'il s'agit bien d'une Citroën, qui saura dire quel est le modèle ? Attention, il y a un piège.
