graphisme

Petite douceur artificielle

Dessert artificiel
Miam


Ne me demandez pas quelle intelligence artificielle a inventé cette image. Elle vient de l'une d'entre-elles, chaque jour plus nombreuses. Je n'ai même pas pris la peine de générer l'image, je l'ai prise dans la galerie des réalisations déjà effectuées. C'est donc une image volée et cela m'amène à poser la question de la propriété de ces images générées par des machines.

Découvrir nos régions à allure raisonnable

J'ai eu une idée (!) pour un projet collaboratif auquel je participe. Avoir une idée, c'est bien, la réaliser ce n'est pas mal non plus. Tout d'abord, il a fallu que je remette la main sur la photographie du tracteur John Deere prise il y a bien une quinzaine d'années[1] à Castillon-la-Bataille. J'ai détouré le tracteur, je l'ai déformé légèrement pour obtenir l'image souhaitée puis il a fallu trouver un titre qui colle à l'idée[2] et en faire quelque chose de rigolo. Pour finir, j'ai utilisé Blender pour faire le drapeau et son mat. J'ai intégré tout ça dans un document et voilà.

tourisme rural
Tracteur de tourisme rural

Notes

[1] le 6 mai 2008 pour être exact

[2] je ne me suis creusé la tête qu'avec beaucoup de parcimonie

From Outer Space (et de plus loin que l'univers)

Les Envahisseurs : des êtres extra-terrestres provenant d'une planète mourante. Leur destination : la Terre. Leur objectif : en faire leur univers. David Vincent les a vus. Pour lui, tout commença une nuit perdue sur une route de campagne désolée, à la recherche d'un raccourci qu'il ne trouva jamais. Cela commença par un restaurant abandonné et un homme privé de sommeil depuis bien trop longtemps pour continuer son voyage. Cela commença avec l'atterrissage d'un vaisseau d'une autre galaxie. Maintenant, David Vincent sait que les envahisseurs sont là, qu'ils ont pris forme humaine. Tant bien que mal, il doit convaincre un monde incrédule que le cauchemar a déjà commencé…

Chaîne #2 — la chute

Toujours avec le logiciel Blender, toujours avec ma chaîne, j'ai fait une image d'une chute de chaîne. Ça m'a un temps amusé. Un peu plus tard, j'ai réfléchi à la notion de peuple.

Le peuple, on pourrait le voir comme le fruit du peuplier. Or, que fait-on du peuplier ? Des allumettes. Parfaitement, oui. Et à quoi servent les allumettes ? A faire du feu, exactement. Du feu naissent les incendies. Et voilà pourquoi le non-peuple, les élites, tremblent un peu face à la colère. Il paraît que les élus de Renaissance, le groupe macroniste, ont peur et demandent la protection de la police. Je n'y comprends pas grand chose mais je m'étonne un peu que ces gens qui sont là pour représenter le peuple ont peur de ce même peuple. Y a un truc qui colle pas.

Je sais, c'est un peu gonflé

Mettant à profit une panne d'Internet touchant au moins un abonné Free à Azerat en Dordogne, j'ai pu passer plus de 27 heures sans connexion. Cela ne m'aura pas éloigné de l'ordinateur pour autant et je me suis amusé à réaliser une illustration en 3D avec le logiciel libre Blender.

Jouons un peu avec la paréidolie en faisant n'importe quoi

Je ne vais certainement pas vous faire l'injure de vous expliquer ce qu'est la paréidolie. Toutes les personnes instruites savent parfaitement que c'est le phénomène inscrit et conservé au long de l'évolution de notre espèce parce que, probablement, il nous a donné la faculté de reconnaître tout et n'importe quoi dans ce que nos sens pouvaient capter et, ainsi, être réactif à ces touts et n'importe quoi. C'est pourquoi on peut voir des choses dans les nuages ou dans une tache.
Et alors, je me suis amusé à jouer avec la paréidolie. J'ai ouvert un logiciel de manipulation d'images numériques, j'ai choisi quelques brosses et couleurs et j'ai rempli une surface virtuelle. Ça n'a pris que quelques minutes (disons deux). La surface était remplie et j'étais satisfait. J'ai fait pivoter le document à 90° dans le sens horaire et je me suis légèrement reculé sur le dossier de la chaise. J'ai observé.


J'ai placé un nouveau calque par-dessus ce truc et choisi une nouvelle brosse ainsi qu'une nouvelle teinte, plus lumineuse, proche du blanc. J'ai souligné la forme que je voyais dans ce fatras de pixels mal agencés. Ça devenait évident à mes yeux, il y avait bien là quelque chose et ce n'était pas une fourchette à trois dents en acier inoxydable. Tout en conservant la brosse qui n'était, après tout, pas plus mauvaise qu'une autre, j'ai sélectionné une couleur plus sombre (mais pas noire non plus). J'ai souligné une fois de plus et sur un nouveau calque ce que je voyais de plus en plus. Je me suis un peu amusé et puis, j'ai été lassé par l'exercice. Je suis du genre à me lasser rapidement.
J'avais une conférence de David Elbaz à écouter et j'allais devoir me concentrer sur autre chose que sur ces vaines affaires d'illusions optiques liées à cette paréidolie dont je vous parlais un peu plus haut. Alors, à cet instant de ce billet, je vous recommande de regarder la première image et de regarder ensuite la seconde. Je trouve cela assez marrant, finalement, le hasard et le n'importe quoi.

Bradypus

Que peut nous apprendre wikipedia sur ce sujet ?

Le bradypus mange majoritairement des feuilles. Comme ce régime alimentaire n'est pas très riche en nutriments, son corps s'est habitué a économiser de l'énergie. Il peut ainsi grimper des arbres sans effort, et sa chaleur corporelle est très basse. Lorsqu'il mange, il mâche très lentement, puisque son système digestif met du temps à tout digérer. Il peut ne déféquer qu'une seule fois par semaine et ne pas manger pendant un mois. Il ne possède pas une vue très précise. Ses yeux sont d'ailleurs très petits. Il n'émet aucun son excepté lorsqu'il se reproduit. Cela lui donne un caractère très silencieux et discret. Il peut dormir quelque 18 heures par jour.

Le bradypus, ou paresseux, vit en Amérique centrale et du sud. C'est un animal lent, d'apparence placide. S'il ne semble pas bien méchant ou dangereux, il convient de noter que sa conversation est ennuyeuse et qu'il n'a pas grand chose à dire à propos de la coupe du monde de football. Moi non plus. C'est un animal qui vit dans les arbres où il trouve aisément les feuilles dont il se nourrit.
Autrefois, il y a tout de même quelques millions d'années (un peu plus ou un peu moins), le continent américain était constitué de deux parties bien dissociées. Entre ces deux parties, il y avait de l'eau. Alors, s'il était possible que les oiseaux passent d'une terre à l'autre, les animaux terrestres, eux, étaient cantonnés qui au nord, qui au sud. Et cela causait beaucoup de tristesse chez les animaux avides de voyage et de découvertes de paysages inconnus.
Ce qu'il faut comprendre, c'est qu'à une époque, ce que l'on nomme aujourd'hui Amérique du Sud s'est retrouvée séparée de l'Amérique du Nord après que ces deux territoires s'étaient détachés de l'Afrique. Sur ces territoires, au départ (qui a dû durer un peu), la faune de ces Amériques étaient celle que l'on trouvait en Afrique. C'est logique, finalement. Et alors, bon, voilà que, profitant des caprices de la croûte terrestre, les terres prennent leur indépendances les unes des autres. Bye, bye, on file plus à l'ouest !
Le voyage prend son temps mais toujours est-il qu'à partir du largage des amarres, les animaux sont bien obligés d'évoluer à leur manière d'un côté et de l'autre de ce qu'il convient bien d'appeler désormais océan Atlantique. Il faut noter qu'en ces temps lointains, les moyens de communication, téléphones satellitaires, Internet, ou même câble télégraphique trans-océanique, n'étaient encore que de vagues idées mal définies. Enfin bref, chacun vit sa vie comme il l'entend et personne ne trouve à y redire pendant pas mal d'années.
Et puis, un matin, voilà que les deux sous-continents américains se rapprochent et qu'un passage s'ouvre entre le sud et le nord. Pour pas mal d'animaux, c'est une aubaine ! Enfin, on va pouvoir voir du pays, retrouver les cousins perdus de vue, faire du tourisme. Du côté de Panama et de son isthme, c'est le grand chassé-croisé, il y en a qui montent, d'autres qui descendent. On peut supposer qu'il y a dû y avoir un peu comme des embouteillages mais les chroniques de l'époque ne nous sont pas parvenues. Cet événement a un nom, c'est le "Grand échange faunique interaméricain" (ou Great American Interchange) et on en apprendra plus ici que sur ce blog.
Et alors, c'est là que ce qui semblait être l'ouverture sur une nouvelle ère pleine de promesses réjouissantes tourne au cauchemar. C'est que, du sud comme du nord, à force de diverger n'importe comment, l'équilibre qui avait été, bon an mal an, trouvé entre prédateurs et proies est bouleversé et que ça dégénère. Certains qui se pensaient peinards se font croquer par des méchants débarqués d'on ne sait où, de vils étrangers, des "pas comme nous". Si je n'ai pas tout à fait tout compris des tenants et aboutissants de toute cette affaire, il me semble qu'il y a eu du chambard et d'âpres luttes de part et d'autre.

Mais revenons à notre sujet

Alors que les ancêtres de nos paresseux pouvaient être vraiment plus gros et qu'ils ont eu l'idée d'aller en Amérique du Nord pour voir si les feuilles y étaient meilleures (au passage, je ne peux pas passer sous silence qu'un paresseux actuel se déplace à la vitesse de dix mètres à l'heure et que le voyage à dû prendre plusieurs générations), on se prépare à donner un nom un peu moins péjoratif. Il faut reconnaître que personne n'aime se faire traiter de paresseux ou de fainéant. Et donc, on s'arrête sur aï. Personnellement, je pense que l'on aurait pu trouver mieux et, toujours à mon avis, je me dis que si l'on avait vraiment voulu se débarrasser de ce qualificatif peu reluisant de "paresseux", on aurait pu ou dû faire un peu plus d'efforts. Finalement, il aura fallu attendre 1842 et Owen pour qu'un nom correct soit trouvé avec "Phyllophaga".

Mais revenons à notre sujet une fois de plus

Au départ, il y a eu une connaissance qui m'a envoyé un lien vers un site émanant du département du Loiret (France) et qui n'est pas sans rapport avec le aï pour peu que l'on soit anglophone plutôt que francophone. Je m'explique. Cette connaissance, graphiste, me communique un lien vers un site Internet se proposant de créer des illustrations à l'aide de l'Intelligence Artificielle (IA en français mais bien AI en langue anglaise). Alors, me suis un peu amusé avec la chose et cela a donné deux images que je vous montre ci-après.




Chacun se fera son idée sur la question et, au choix, sera émerveillé ou effondré. Sur le principe, c'est simple. Vous entrez des mots-clés et le système vous sort une image. Ce n'est vraiment pas le meilleur générateur d'image existant et il en est qui vous font de l'imagerie de haute volée. Pour mon correspondant, cette AI est une vraie menace pour les illustrateurs, photographes, peintres et autres. Et il est vrai que, bientôt peut-être, il sera facile de produire des illustrations tout à fait convaincantes de quelques clics de souris. C'est le progrès, c'est de la haute ingénierie, c'est fabuleux. Je ne suis pas contre.


Vous pouvez expérimenter la chose en allant sur cette page.

Aqua bon ?

Il y a quelque temps, je publiais une photo prise au Bugue. Je me suis amusé à tenter un traitement avec le logiciel Affinity Photo qui a, entre autres intérêts, de ne pas être très cher et de fonctionner correctement. Accessoirement, il permet, au prix d'un léger apprentissage et de quelques concessions, de ne pas utiliser les logiciels de chez Adobe (qui exagère un peu niveau tarifs (à mon avis)).


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