L'optimisme, c'est voir la vie en couleur
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1 De Jeannot lou Paysan -
Les couleurs pour faire rêver, les barbelés pour garder les pieds sur terre (et faire des trous dans les pantalons des franchiseurs de clôtures).
2 De Tournesol -
L’optimiste est celui qui sait que le monde est mauvais. Le pessimiste est celui qui le découvre tous les jours :-))
Plus sombre : une nation produit des optimistes quand elle ne peut plus produire des gens heureux.
3 De Tournesol -
La première citation est de Peter Ustinov.La deuxième de Gilbert Keith Chesterton.
4 De Jeannot lou Paysan -
Les déplaisirs talonnent toujours les contentements.
Henry IV
C'est fluctuant comme état, l'optimisme, même en couleur.
La preuve, je vois la vie en noir. Ce n'est pas rose tous les jours, et quand j'ai compris que j'allais être marron, je suis devenu vert. Le rouge au front, je dus admettre que je n'étais qu'un bleu auprès de mes vieux collègues blanchis sous le harnois. J'ai ri jaune à leurs allusions désobligeantes sur mes cellules grises.
Enfin, malgré tout, je me dis qu'il vaut mieux voir la 2CV verte à moitié pleine plutôt que la 2CV rouge à moitié vide.
5 De Sax/Cat -
"la vie en couleur"
C'est encore mieux d'en avoir plusieurs
6 De Michel -
@Sax/Cat : Oui, il y a débat (et aussi des hauts) sur l'orthographe. Une lettre en moins, ça fait des pages moins lourdes et c'est bon pour la planète.
7 De Stalag & Schlague, humoristes -
United colors of concentration.
8 De Waldo7624 -
Si on retire les barbelés, il ne reste que quelques taches de couleurs disséminées sans cohérence, sans harmonie particulière, bref, c'est moche.
Alors que, inversement, si on supprime ces taches de couleurs, qui ne demandent d'ailleurs que ça, probablement cruellement conscientes de leur inutile présence, il reste quoi ? Le barbelé ! Or, le barbelé n'est il pas l'une des choses les plus essentielles à l'humanité ? Comment aurait-on pu clore les vastes prairies lors de la conquête de l'ouest ? Et tous nos braves paysans, avant l'invention de la clôture électrique, avec quoi marquaient-ils leurs propriétés ? Et tous les camps de vacances dans les années 40 qu'il fallait protéger des bêtes sauvages pour le bien être des touristes, heureusement qu'il y avait le barbelé pour arranger les choses !
Alors, oui : ôtons la laide couleur de l'image et ne laissons que ce superbe échantillon, symbole du génie humain, qui mérite d'être exposé au Louvre, pour le moins, et devant lequel les visiteurs devront respectueusement se prosterner. Et on vendra sur place des reproductions fidèles de l'oeuvre, que l'acquéreur aura à coeur d'accrocher au dessus de son lit à la place du crucifix ridicule, afin de le protéger des malheurs du monde.