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Fausse rouille

J'aime bien les utilitaires, j'aime bien les pick-up américains qui ont la gueule de ce que l'on ne fabrique pas ailleurs. J'aime bien aussi les Peugeot 203 plateau et même les 404.
Là, c'est un Chevrolet Apache. Il est relativement beau ou, du moins, relativement intéressant. Pour marquer sa destination utilitaire, pour montrer que c'est un véhicule qui a pu travailler et qui porte les affres du dur labeur auquel il a pu être soumis, on a peint de la corrosion en quelques endroits savamment choisis. J'ai bien regardé, de près, et c'est bien du maquillage. Et après tout, ai-je envie de dire : et pourquoi pas ?

Pick-up américain
Chevrolet Apache 36

300 kilogrammes

Dans les années 80, la Juvaquatre était recherchée par les personnes qui souhaitaient sacrifier à la mode du « custom » alors en vogue. Je n'ai jamais été contre ces modifications qui rendaient à mes yeux sympathiques des vieilleries dont plus personne ne voulait. Affublées de jantes larges et de gros pneumatiques, le toit rabaissé, recouvertes de peintures vives et brillantes, elles pouvaient parader.
Aujourd'hui, on ne sait pas ce que ces automobiles sont devenues. Nous sommes quarante années après et il est probable que nombreuses ont été ferraillées. Ce n'est pas dramatique. D'accord, on a perdu plusieurs exemplaires de ces voitures. Mais il en reste, presque trop bien restaurées par des propriétaires aimants qui n'ont pas lésiné sur les moyens pour préserver ces "monuments" du patrimoine.
Nous avons déjà vu cette Juvaquatre sur ce blog en début d'année et elle était exposée à Marsac-sur-l'Isle récemment.

Renault Javaquatre
Renault Juvaquatre 300kg

Belle suédoise

J'aime les utilitaires, j'aime les breaks[1]. Si cette Volvo conserve un aspect trop luxueux pour qu'elle soit considérée comme un véhicule purement utilitaire, je l'aime bien. Pour moi, c'est une jolie automobile. La ligne de caisse en arc tendu donne une dynamique que l'on ne trouve pas chez une de ses contemporaines, la Peugeot 403, qui pourtant, adopte les mêmes codes. Autant la Peugeot semble pataude et lourde, la suédoise paraît vive et élégante.
À ses côtés, une autre automobile que j'aime bien, l'indispensable coccinelle de chez VolksWagen qui, si elle ne manque pas de défauts n'en reste pas une voiture attachante et amusante.
Et comme aimait à le rappeler un boucher que j'ai bien connu : "En automobile comme en cuisine, rien ne vaut l'veau."

Volvo 122 Amazon
Break Volvo 122 Amazon

Note

[1] Bien que les esprits les plus éveillés puissent voir là un emprunt à l'anglais pour ce type de carrosserie, c'est un mot qui n'est pas utilisé outre manche pour ces véhicules. Là-bas, on parle de "estate" (station wagon pour les USA)

500 Nuovo Falcone

C'est une motocyclette qui se veut rustique (entendre solide et facile d'entretien). Mue par un monocylindre culbuté d'un demi-litre[1], elle n'est pas conçue pour battre les records de vitesse. Endurante et confortable, elle assure des trajets plus ou moins longs à une vitesse raisonnable. Son moteur à longue course privilégie le couple à la puissance. Ce moteur a été utilisé pour des tricycles utilitaires en Italie, son pays d'origine. Si la conception est ancienne elle est éprouvée.
On n'en voit pas souvent en France et c'est donc tout à fait naturel que je me sois arrêté pour photographier ce bel exemplaire.

Moto Guzzi Nuovo Falcone

Note

[1] mesure équivalent à la moitié d'un litre ou à cinq-cents centimètres cubes. Dans le langage courant, s'emploie généralement dans l'expression je boirai bien un demi-litre de vodka voire deux.

Découvrir nos régions à allure raisonnable

J'ai eu une idée (!) pour un projet collaboratif auquel je participe. Avoir une idée, c'est bien, la réaliser ce n'est pas mal non plus. Tout d'abord, il a fallu que je remette la main sur la photographie du tracteur John Deere prise il y a bien une quinzaine d'années[1] à Castillon-la-Bataille. J'ai détouré le tracteur, je l'ai déformé légèrement pour obtenir l'image souhaitée puis il a fallu trouver un titre qui colle à l'idée[2] et en faire quelque chose de rigolo. Pour finir, j'ai utilisé Blender pour faire le drapeau et son mat. J'ai intégré tout ça dans un document et voilà.

tourisme rural
Tracteur de tourisme rural

Notes

[1] le 6 mai 2008 pour être exact

[2] je ne me suis creusé la tête qu'avec beaucoup de parcimonie

Dans l'hiver

Un vieux camion Renault dans l'hiver
Un camion Renault des années 50 ou 60 sous la neige, de nuit



Fin janvier, une mise à jour de l'excellent logiciel libre Krita est arrivée et je l'ai découverte hier. Elle fonctionne à merveille et corrige plein de petits soucis que je rencontrais avec la version précédente dont celui de la réaction de la tablette graphique.

Peugeot D4A

En 1946, Chenard et Walcker lance le CPV, utilitaire motorisé par un bicylindre deux temps. A la fin des années 1930, la marque Chenard et Walcker tombe dans le giron de Peugeot via sa filiale Chausson (et non Pantoufle comme il l'a été dit parfois). C'est donc naturellement qu'il poursuit sa carrière avec des moteurs Peugeot, ceux des 202, 203 et 403. Ils adopteront les noms de D3 et D4[1]. Censés concurrencer les Renault 1000 kg et Citroën HY, ils n'y parviendront pas d'une manière notable.
Surnommés "nez de cochon" en raison du petit capot ajouté afin d'accueillir les moteurs à quatre cylindres plus longs que le deux cylindres d'origine, ils sont assez rares aujourd'hui. Je n'ai jamais conduit ces utilitaires, je ne connais pas leurs qualités et leurs défauts mais j'ai toujours entendu parler d'une fiabilité relative. Ils ne m'ont pas laissé de souvenirs marquants. Le dernier dont je me souviens, c'est celui d'un marchand de frites qui écumait les fêtes locales avec son fourgon bleu et blanc jusque dans les débuts des années 90. Je lui ai toujours préféré les Renault et Citroën.

Peaugeot D4A
Fourgon Peugeot D4A

Note

[1] respectivement pour les moteurs de 203 et de 403

Zones à faibles émissions

Apparemment, d'après ce que j'ai pu comprendre, avec le véhicule dont je dispose je suis dans l'impossibilité de me rendre dans quelques villes dont, pour celles qui me sont les plus proches, Limoges ou Bordeaux. Mon véhicule actuel est une Renault Clio essence de 2004, une petite voiture qui ne consomme pas trop. Enfin, qui ne consomme pas autant que d'autres qui consomment plus. Elle a une vignette Crit'Air 3 et elle n'est pas équipée de toutes les sophistications astucieuses dont disposent les automobiles plus récentes.
Je ne peux plus aller à Limoges ou à Bordeaux mais, dans le fond, je m'en fous un peu. Je n'y vais pas. Je n'y vais plus. Il reste qu'il peut arriver que j'aie le besoin de m'y rendre et alors, on verra bien.
Je ne suis pas contre l'idée de moins polluer dans les agglomérations denses. C'est sans aucun doute mieux pour la santé des habitants. Si pour moi la mise en place de ces ZFE n'engendre pas de gêne particulière, je pense à celles et ceux qui habitent près de ces communes et qui ont à s'y rendre plus souvent que moi. Certaines et certains pour le travail, par exemple. Il y a toujours la solution des transports en commun ou celle d'acheter un véhicule moins polluant. Dans ce dernier cas, il y a la question financière.
Pour moi, l'état de mes finances m'interdit l'acquisition d'un véhicule récent. A cela je dois ajouter que je n'en ai pas l'envie.

ZFE
Rouler libre dans sa tête

Plein Fahr

Wir fahr'n fahr'n fahr'n auf der Autobahn
Tracteur à conduire



Je ne connais pas suffisamment cette marque, rachetée par Deutz, qui n'est pas si courante en France. C'est un petit tracteur qui permet de se promener en famille sur les boulevards de Périgueux mais gageons que ce n'est pas là sa destination première. Ce tracteur doit dater des débuts des années 60 et devait permettre la modernisation et la mécanisation des petites exploitations agricoles.

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