Peugeot D4A

En 1946, Chenard et Walcker lance le CPV, utilitaire motorisé par un bicylindre deux temps. A la fin des années 1930, la marque Chenard et Walcker tombe dans le giron de Peugeot via sa filiale Chausson (et non Pantoufle comme il l'a été dit parfois). C'est donc naturellement qu'il poursuit sa carrière avec des moteurs Peugeot, ceux des 202, 203 et 403. Ils adopteront les noms de D3 et D4[1]. Censés concurrencer les Renault 1000 kg et Citroën HY, ils n'y parviendront pas d'une manière notable.
Surnommés "nez de cochon" en raison du petit capot ajouté afin d'accueillir les moteurs à quatre cylindres plus longs que le deux cylindres d'origine, ils sont assez rares aujourd'hui. Je n'ai jamais conduit ces utilitaires, je ne connais pas leurs qualités et leurs défauts mais j'ai toujours entendu parler d'une fiabilité relative. Ils ne m'ont pas laissé de souvenirs marquants. Le dernier dont je me souviens, c'est celui d'un marchand de frites qui écumait les fêtes locales avec son fourgon bleu et blanc jusque dans les débuts des années 90. Je lui ai toujours préféré les Renault et Citroën.

Peaugeot D4A
Fourgon Peugeot D4A

Note

[1] respectivement pour les moteurs de 203 et de 403

Ajouter un commentaire

Les champs suivis d'un * sont obligatoires

Les commentaires peuvent être formatés en utilisant une syntaxe wiki simplifiée.

Haut de page