C'est une recette éprouvée. Vous prenez une automobile, vous lui ajoutez des phares et vous remplacez les jantes par d'autres plus "sportives" et vous êtes au commande d'un bolide.
La Dauphine Gordini n'était pas particulièrement puissante. Elle affichait trois petits chevaux supplémentaires par rapport à la version de base. Mais, tout de même, elle avait le sigle magique, celui qui faisait rêver. Gordini ! Le Sorcier. L'homme qui savait faire cracher des chevaux à des mécaniques quelconques. Là, la Régie n'a pas voulu aller au bout des préconisations d'Amédée pour des raisons de prix de vente qui devait rester contenu.
La Dauphine Gordini me fait repenser à ce trajet entre la région parisienne et la Dordogne durant lequel, au volant d'une Simca 1100 préparée, je me suis amusé avec un propriétaire de R1093, la plus puissante des Dauphine. Ça a été très amusant. Un coup elle était devant, un coup elle était derrière et comme ça sur une bonne centaine de kilomètres.
Nous nous étions retrouvé sur une aire de repos et avions discuté de nos fusées automobiles. Je garde un très bon souvenir de cela et avoue que la petite Renault jouait à égalité avec la Simca ou, tout du moins, n'était pas bien loin de ses performances.

1 De Jeannot lou Paysan -
Époque révolue dont nous avons bien profité. Toutes ces petites bagnoles "tout à l'arrière", abordables en occasion et tellement faciles à gréer "rallye" pour pas bien cher. En passant les roues de 15" de diamètre en 13" larges (Gotti ou Delta mics en tôle d'acier) nous obtenions des rapports plus courts tout en améliorant la tenue de route. Le magazine Échappement regorgeait de pubs proposant des pièces spéciales. Radiateurs d'huile, manomètres, carbus double-corps et pipe d'admission adaptables, bobine électronique, élargisseurs de voie à monter entre les moyeux et les jantes (bonjour les roulements), kits polyester de carrosserie, petit volants spéciaux "gros biceps", phares et ampoules en tous genres (100 watts blancs, pour être sûr d'aveugler les autres usagers), siéges baquet, etc...Il y avait de quoi faire...et pas de contrôle technique.
2 De Tournesol -
La voiture de ma mémé.Elle n’a eu que celle la pendant 30 ans et s’en servait pour,entre autres, ses aller retours Paris Montignac.
3 De Waldo7624 -
Après avoir planté ma seconde 8G, faute de moyens j'ai dû me rabattre sur une Dauphine Gordini. J'avais payé ça dans les 500 F (80 €). J'aurais dû la garder...
Je n'ai pas le souvenir que le magazine Échappement existait alors ?...
4 De Jeannot lou Paysan -
Ouais. 500 balles de l'époque valaient quand-même bien plus que 80€ d'aujourd'hui.
5 De Jeannot lou Paysan -
@ Waldo 7624:
"Échappement est le tout premier magazine lancé par le Groupe Michel Hommell, créé en 1968. Ce mensuel s’est spécialisé dans le domaine de la compétition automobile hexagonale, du slalom régional aux différents championnats nationaux."
6 De Waldo7624 -
@JlP : je crois avoir connu ce magazine plutôt après 1970... Je lisais, je crois, Spor Auto et LVA (me semble-t-il) après la guerre de 68.
7 De Waldo7624 -
...Spor avec un T, comme dans morT, ou porT. Je ne pratique pas beaucoup, alors j'ai du mal à me rappeler l'orthographe. SporT !!
8 De Sax/Cat -
@W : vous pratiquez plus la mort et les ports ?
9 De Waldo7624 -
@S/C : La mort, ça vient, les ports ben, pas nombreux en Périgord, le sport : jamais. No sport ! Comme Churchill*, ça conserve. Le cœur ne fatigue pas inutilement, on s'économise... Le gouvernement le répète : il faut économiser !
Je suis un bon citoyen, je m'économise moi-même.
*Il me semble que c'est lui qui disait ça...
10 De Tournesol -
Waldo 7624 : c’est bien lui.No sport .
11 De Waldo7624 -
@JlP : effectivement, pour Échappement, je confonds avec Rétroviseur qui est paru plus tard, je crois...
J'ai découvert beaucoup plus tard sur Copains d'avant qu'un copain d'école était devenu directeur de la revue Nitro (que je n'ai jamais achetée).
12 De Jeannot lou Paysan -
@ Waldo: Churchill a bien répondu no sport à un journaliste. Mais c'était un foutu menteur, qui dans sa jeunesse était un cavalier émérite doublé d'un rugbymen et d'un casse-cou, sans même évoquer les guerres ( guerre des Boers par exemple) auquelles il participa avec enthousiasme dans sa jeunesse, et pas dans un QG, mais sur un bourrin.
13 De Le pas perfide -
L'église de la colline ne mentait pas. Il était juste Britannique.
14 De Sax/Cat -
@LPF : plutôt la colline de l'église.