
Du vent dans les voiles

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Je ne connais pas suffisamment cette marque, rachetée par Deutz, qui n'est pas si courante en France. C'est un petit tracteur qui permet de se promener en famille sur les boulevards de Périgueux mais gageons que ce n'est pas là sa destination première. Ce tracteur doit dater des débuts des années 60 et devait permettre la modernisation et la mécanisation des petites exploitations agricoles.
Je ne sais pas si j'ai déjà montré ce dessin. Je pense que non. Je l'ai retrouvé dans mon foutoir il y a quelques jours et finalement, je le trouve un peu amusant. Je le mets là pour me souvenir plus tard qu'il a pu exister.
Malgré la feuille d'érable que l'on voiet sur l'aile droite de ce petit véhicule chenillé, l'origine de l'Universal Carrier est bien anglaise. Mû par le très diffusé V8 Ford à soupapes latérales[1] qui développe environ 80 chevaux, cet engin a été présent sur de nombreux fronts en Europe, en Afrique ou dans le Pacifique sud. Il a souvent été cantonné à des missions de logistique ou de secours sanitaire.
Derrière la cuisine roulante, on peut voir un Berliet TBU CLD[2]. C'est un gros camion équipé d'une grue puissante.
La Juvaquatre est inspirée de l'Opel Olympia des années 30. Cependant, il est difficile de les confondre. Née en 1937 avec un petit moteur à soupapes latérales, elle sera produite dans les années d'après guerre et adoptera successivement les moteurs de la 4cv et de la Dauphine. Tout cela n'entraînera pas une hausse des performances remarquable. Si la voiture a été imaginée comme voiture familiale économique, c'est dans sa version utilitaire qu'elle connaîtra le succès.
La Juvaquatre de gauche est celle de Jean Bataille, peintre en lettres et artiste de Gironde. Il a trouvé là une belle manière d'allier publicité et plaisir de rouler en ancienne.
Apparu en 1958 et étrennant la cabine Relaxe que l'on doit à Raymond Loewy, le Berliet GAK a été un classique du transport routier. Cette cabine moderne, pratique et confortable se présente dans deux formules. Cabine avancée comme dans le cas du GAK d'aujourd'hui et aussi sur les camions à capot moyennant une légère adaptation. Cette cabine était proposée en versions étroite et large. Si, principalement, la motorisation proposée était du Diesel avec le moteur Magic (licence MAN), il a aussi été possible de disposer de moteur essence pour le marché des véhicules d'incendie et, dans une moindre mesure, militaires.
Pour ce Berliet GAK que l'on pouvait rencontrer lors des Vintage Days de Périgueux, je ne suis pas certain de la motorisation mais il n'est pas impossible qu'il soit équipé d'un 6 cylindres essence de chez Hotchkiss. Alors que les camions à cabine Relaxe disparaissent du catalogue en 1968, les versions "incendie" seront poursuivies jusqu'en 1971.
Ces camions de moyen tonnage ont été appréciés même si on pouvait leur reprocher une vitesse qui peinait à approcher les 70 km/h. Les plus anciens se souviennent de cette époque où les poids-lourds emmerdaient l'automobiliste en ne parvenant pas à rouler à des vitesses convenables.
En voyant ce camion, j'étais dans l'incertitude. Il y a bien un certain air de famille avec d'autres véhicules militaires. Hormis la couleur, je veux dire. Il y a ce capot légèrement plongeant qui me fait penser au célèbre "Jimmy", le GMC CCKW, mais en plus court, plus bombé. Comme ça, au jugé, j'avançais qu'il n'avait pas dû être utilisé durant la seconde guerre mondiale. Il me paraît un peu trop récent et, surtout, je l'aurais vu dans les archives filmées ou photographiées du débarquement. Alors, je proposais qu'il ait pu être présent lors de la guerre de Corée.
C'est bien un GMC mais du type XM135. Il a été fabriqué entre 1950-1955. Parmi les quelques innovations apportées par rapport à son illustre prédécesseur, il y a l'anecdotique pot d'échappement vertical placé à l'arrière droit de la cabine mais surtout une boîte de vitesses automatique à deux étages et un freinage à air comprimé. Il est à noter que le XM135 n'a que six roues (oui, d'accord, il y a aussi une roue de secours) contre 10 pour le CCKW. Pour autant, il existe une version à 10 roues plus petites basée sur ce camion, le M211.
Ce camion a connu une carrière et une diffusion assez réduite et a rapidement été remplacé par le REO M35 apparu en 1949 et produit jusqu'en 1999.
C'est une habituée des Vintage Days que l'on a plaisir à voir à chaque fois. Elle est magnifiquement décorée aux armes de la célèbre boisson apéritive corrézienne originellement produite non loin de Tulle par la famille Labounoux. Depuis 2006, la Salers est passée entre les mains de la société Pagès Vedrenne qui a déporté la production du côté de Turenne, toujours en Corrèze. Cette société Pagès Vedrenne détient également le Noyau de Poissy qui est une douce liqueur aux délicats arômes d'amande d'abricot. Cet alcool réveille en moi le souvenir de personnes qui, jusqu'à Conflans-Sainte-Honorine, cassaient des noyaux d'abricots pour en tirer l'amande qui servirait à la confection de cette liqueur.
Cette 2cv Citroën du type AZU a été décorée par le célèbre peintre en lettres et artiste Jean-Do. L'histoire ne dit pas si cette automobile ainsi apprêtée pourrait éventuellement être une victime collatérale de la Loi Evin. Selon moi et bien qu'il soit là fait ouvertement référence à une boisson alcoolique, je ne pense pas que les apéritifs concoctés à base de racine de gentiane soient les plus massivement consommés en France et que ce soient eux qui causent le plus de dégâts. Toutefois, l'alcool est un poison pour la santé ainsi que pour la société. C'est pourquoi je ne saurai que trop vous conseiller de ne pas regarder trop longtemps la photo placée ci-après et, dans la foulée, d'aller avaler un grand verre d'eau fraîche.
Comme le notait avec justesse et à-propos un célèbre lecteur de ce blog et héros des temps modernes avec qui je cheminais lors de ces Vintage Days 2024, les Indiens, on leur aura vraiment tout volé
. Et de fait, on peine à comprendre l'apport des peuples apaches à la genèse de ce pick-up Chevrolet de 1959. La couleur, peut-être (quoiqu'il en existe des bleus).
Tandis que, longtemps, en France, le pick-up (plateau bâché ou non en français) a été cantonné à son rôle d'utilitaire au service des artisans, aux États-Unis d'Amérique il est aujourd'hui encore le véhicule de prédilection pour une large partie de la population. Cela fait que plutôt que de se cantonner dans des motorisations juste suffisantes, les marques américaines ont vite fournis de gros moteurs avec plein de chevaux pour ces engins.
Ici, nous sommes en présence d'un Chevrolet Apache de 1959. Il s'agit du type 31 mais il existe un type 32. La différence entre les deux est de taille puisque c'est la longueur de la benne qui les distingue. S'il n'a pas les jantes d'origine et s'il n'est pas impossible que le moteur ait eu droit à une préparation visant à encore améliorer les performances, le reste me semble assez dans l'esprit de l'origine.
Maintenant, reste la question de l'attrait pour la production automobile américaine. Si je ne rejette pas tout en masse, il me semble que je conserve une très nette préférence pour les automobiles européennes. Peut-être est-ce parce qu'elles me sont plus familières. Elles me paraissent tout de même bien moins tape-à-l'œil et clinquantes, plus "classes".
Le Citroën utilitaire type 23 apparaît en 1935 et tire sa révérence en 1969. Il naît équipé du moteur de la Traction avant et d'une cabine très proche des 10cv "Rosalie". Il est dessiné par Flaminio Bertoni à qui l'on doit la Traction avant, la 2cv, la DS et aussi l'AMI 6 et le très étrange Belphégor. C'est un véhicule utilitaire à qui l'on demande de transporter des charges. On ne se préoccupe pas du confort du chauffeur. A partir de 1953, il est équipé d'une nouvelle cabine, sans doute plus moderne et confortable mais aussi, à mon sens, beaucoup moins sympathique.
Il est possible que ce camion ou l'un de ses semblables ait été utilisé par la Résistance. Est-ce que celui présenté là à Périgueux a réellement un passé héroïque, c'est là qu'est l'hic. Il est probable que l'on soit en présence d'un U23 militaire mais je suis bien incapable de dire s'il est d'avant ou d'après guerre.
Apparue en 1959, l'Estafette est la première incursion de Renault dans le monde de la traction avant. Elle naît de la nécessité de proposer un véhicule utilitaire permettant une charge utile plus important que la Juvaquatre et plus moderne que les 1000kg ou 1400kg (Voltigeur et Goelette). En cette fin des années 50, le petit utilitaire de référence est le Citroën type H beaucoup plus pratique que les "antiques" 1000kg de la Régie. On trouve aussi les D4 Peugeot construits par Chenard et Walker qui connut un succès relatif.
Ici, nous sommes en présence d'une Alouette, une Estafette entièrement vitrée qui propose 8 places assises. Ce sera elle qui sera adoptée par la Gendarmerie nationale. Elle doit dater de quelque part entre 1962 et 1968 et doit être équipée du tout nouveau moteur Cléon que l'on trouve aussi dans la Renault 8.
La force de ce petit utilitaire est sa très bonne maniabilité (ce qui n'est pas la force première du type H) et sa nervosité sur les deux premiers rapports. Son domaine de prédilection est la ville. Par ailleurs, le petit moteur a tendance à casser les oreilles sur les longues distances. Un autre point fort de l'Estafette est sa capacité de charge. On peut réellement largement dépasser les limites de charge utile. Si la direction est assez peu précise comparée à celle du type H, elle est douce (toujours comparée à l'utilitaire de chez Citroën). Le confort n'a pas été la première préoccupation des concepteurs mais c'était là le sort réservé aux utilitaires. Enfin, il faut un certain temps d'adaptation pour manœuvrer le levier de vitesses.
L'Estafette a été un beau succès commercial et a été adoptée par de nombreux commerçants et artisans. On la croisait partout, elle faisait partie du paysage. Souvent, elles ont été usées jusqu'à la corde. Il semble que Renault souhaite relancer l'Estafette avec la mise en production d'un utilitaire électrique. On peut avoir une idée de la chose sur le site officiel de la marque. Je ne suis pas convaincu par la prétendue filiation et je me demande, comme pour les nouvelle Renault 4 ou 5 de la marque, de l'opportunité de tenter une approche vers le "néo-rétro" comme on dit.
C'est un camion Renault qui ne reprendra très certainement jamais la route. Je n'en suis pas sûr mais il pourrait s'agir d'un AHN3 produit à partir de 1946. Il me semble qu'il s'agit de cette ultime version du AHN en raison de son seuil de chargement qui m'apparaît assez bas.
L'histoire de ce camion, d'abord destiné à l'armée, commence réellement en 1941 en pleine occupation allemande. La production sera dès lors en majorité livrée à l'occupant et au régime de Vichy. En 1944, après que les usines Renault ont été récupérées par les forces de libération, le AHN2 sera fabriqué avec quelques menues modifications. Cette série de camion laissera la place au 2,5t Renault que l'on nommera par la suite Galion et qui sera courant jusqu'à la naissance du SG4 (pour Super Galion 4) sous la marque SAVIEM, structure succédant à LRS (pour Latil, Renault, Somua, trois marques qui se sont regroupées de plus ou moins bon cœur).
Le AHN est un produit des années 30 et a une structure très rustique. Il est équipé d'un moteur 6 cylindres d'un peu plus de 4 litres qui développe 75 chevaux et permet d'envisager une vitesse de 59 km/h.
Tout aventurier sérieux vous le dira, l'important est de prévoir. Et prévoir, c'est savoir. Savoir qu'en chemin, vous êtes susceptible de rencontrer des problèmes qui pourraient causer un ralentissement de la progression en milieu hostile. Et comme milieu hostile, excusez du peu ! Après la grande déflagration, les morts sont revenus à la vie et n'ont pour plan que de vous bouffer la cervelle. Pourquoi ? Ceux et celles qui ont tenté d'aller leur demander ne sont plus là pour le dire, pour peu qu'ils et elles aient obtenu des réponses.
Vous, au volant de votre camion Ford des années 40 dépourvu d'antipatinage, d'ABS, de Traction Control, de vanne EGR, de détecteur de pluie, de climatisation bi-zone, d'Airbag et même de filtre à particules, vous avez pris la route pour échapper aux grignoteurs d'encéphales gloutons et agressifs. Vous filez vers des contrées que vous espérez préservées de la catastrophe mais vous n'êtes pas du genre à partir à l'aventure sans assurer vos arrières. Alors, vous avez préparé votre véhicule. Une bonne révision des organes mécaniques, une solide réserve de carburant et de liquide de refroidissement, quelques rustines et tubes de colle en cas de crevaison, une pince à épiler pour si jamais vous aviez une écharde planté dans le doigt, quelques caisses d'alcools, un bon duvet bien chand, des slips et chaussettes de rechange, des boîtes de corned-beef et, surtout, de l'outillage. Alors, vous vous êtes installé derrière le volant, vous avez lancé le gros V8, enclenché la première vitesse et filé par les petites routes. Bonne route à vous !
On dira peut-être qu'elle est trop bien restaurée, que l'on n'en a pas vu beaucoup avec de telles couleurs pimpantes et brillantes sur les bords de route à l'époque où elle pouvait être en service, il n'en reste pas moins vrai que cette jolie 202 équipée de tout son outillage faisait son petit effet près du stand de la FFVE.
Tout donne à penser que le véhicule d'origine est une Peugeot 202 type UH fourgon tôlé que l'on aurait soigneusement découpé. Les nombreux accessoires dont elle a été affublée ne devaient pas tous se retrouver sur les véhicules de dépannage de l'époque. Je tique un peu sur les phares à casquette que l'on voit en bas du pare-choc et sur les nombreux autocollants. En cette fin des années 40 ou début des années 50, les autocollants n'étaient pas encore la norme et les peintres en lettre étaient appelés pour réaliser les inscriptions sur les vitrines comme sur les véhicules.
Cette évocation des véhicules de dépannage de cette époque reste très agréable à regarder et on se réjouit de voir la richesse de son lot de bord auquel il ne manque rien. Jolie automobile au charme certain que cette 202.
Parce qu'il ne faut pas oublier que les Vintage Days ne sont pas qu'une grande exposition de véhicules, voilà une image de la parade avec des personnes habillées à la mode de dans le temps.
Pas sûr que ce taxi prenne des clients. Par contre, ce qui est presque certain, c'est qu'il aurait une segmentation à revoir. On aperçoit bien (et on pouvait le sentir) le panache d'huile brûlée s'échapper sous cette belle Traction avant.
Une belle sportive que cette charmante Amilcar.
Cette suédoise (comme nombre de ses sœurs et cousines) me laisse indécis quant à son esthétique. On aime ou pas. Par certains côtés, je suis prêt à dire qu'elle est plutôt jolie mais je lui trouve des lignes un peu trop tarabiscotées par endroit.
Créée pour plus ou moins remplacer la vieillissante 2cv, la Dyane ne parviendra pas à enterrer son aînée.
Pas courante cette Simca 1000 coupé. Si je lui préfère la 1200S, celle-ci n'est pas désagréable.
On reste chez Simca avec une automobile conçue par Ford pour remplacer les Vedette. On retrouve bien l'inspiration américaine jusque dans le poussif V8 à soupapes latérales (assez gourmand en plus).
Une très classique Traction avant et c'est toujours un plaisir d'en croiser une.
Venue d'Allemagne, une BMW 2000ti coursifiée. Le propriétaire a beaucoup travaillé sur cette automobile pour en faire une presque vraie sportive. Pour l'avoir vue en action, le résultat est convaincant.
J'aime les véhicules utilitaires. J'aime les breaks, les plateaux bâchés[1] (comme par exemple les 203 plateau ou les Simca Intendante), les fourgons tôlés, les camions, les engins agricoles, certains véhicules militaires et même, dans une moindre mesure, les engins de chantier. Ah ça, me direz-vous, ça n'a tout de même pas le charme d'une belle carrosserie anglaise ou italienne, ça n'a pas les chromes d'une américaine, ça n'a pas le confort, ça n'est pas fait pour rouler vite les cheveux au vent et, pire que tout, ce n'est pas avec ça que tu vas attirer de la gonzesse. Imagine. Tu débarques avec ta bétaillère qui sent la bouse de vache. Tu penses vraiment que tu vas y faire monter le jolie demoiselle ? Prends plutôt, je sais pas moi, la FIAT rouge d'hier.
C'est pas faux. Ça n'empêche que moi, je les aime, les utilitaires. C'est comme ça, ça ne se commande pas, ce genre de choses. Tenez. On me donnerait le choix entre une Ferrari et un joli fourgon Renault ou un beau Citroën HY que je choisirais l'un des utilitaires. Aurais-je le permis poids-lourds que je songerais à acheter un GMC ou un Berliet.
La voiture sportive, le cabriolet aux lignes étudiées, le coupé ou la limousine de luxe, oui, c'est beau mais il me manque le côté pratique et utile de l'utilitaire.
Aux Vintage Days, ils ne sont pas la majorité, les utilitaires. Il y a bien un regroupement de véhicules militaires et d'engins agricoles sur la place Bugeaud mais à part ça, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent. Faut dire que si on se mettait en tête d'attirer les semi-remorques, les gros camions, déjà, faudrait trouver où les mettre. Et puis, le côté vintage et glamour, tu repasseras. N'empêche que, et c'est pas pour polémiquer, si au lieu de mettre sur pieds un Vintage Air-cooled[2], on avait dédié le lieu pour l'accueil de poids-lourds, moi, ça m'aurait intéressé. L'idée de mettre les Air cooled que sont les Volkswagen et Porsche (comme s'il n'y avait jamais eu de Panhard ou de Citroën à refroidissement par air (ni de Tatra ni de FIAT)) à Trélissac ne me semble pas avoir été l'idée du siècle.
Une fois que cela est dit, je ne sais pas combien sont les collectionneurs de véhicules utilitaires dans le département. Il n'empêche qu'en arrivant sur la place Tourny en ce samedi matin, j'avise deux petits véhicules à vocation utilitaire. Le premier, c'est un gros pick-up ou un déjà petit camion Ford qui a été quelque peu modifié. Sur la photo, on voit un militaire armé en charge d'assurer la sécurité (?). Ça m'a bien gonflé, d'ailleurs, ce déploiement de forces armées dans la ville. Ils font quoi en cas d'attaque terroriste avec leur fusil mitrailleur ? Ils balancent la sauce dans la foule ? Bref. Le Ford.
L'autre, c'est un petit camion FIAT 615, peut-être un "N" pour, je cite : « alimentazione a gasolio[3] » assez rare sur notre territoire (remarquez que le Ford aussi). Ce FIAT semblait être dans un certain état d'origine et ce n'est pas plus mal ainsi. Ce petit FIAT me plairait bien.