Troisième dimension

Sans tête, sans bras et sans jambes

Vénus Jean-François Noble
Numérisation 3D


Il y a des années de cela, Jean-François Noble, plasticien de talent, me confiait un fichier de la numérisation 3D d'une de ses sculptures en pierre réalisée par un de ses amis. Ni Jean-François ni moi ne savions bien que faire de ce fichier. Or, cela ne vous aura peut-être pas échappé, depuis quelque temps je m'essaie à l'apprentissage de Blender, logiciel libre de 3D. Et alors, j'ai eu l'idée de tenter d'exploiter ce fichier.


Ce samedi, je vais chez Jean-François pour travailler sur ses dernières créations. J'aime beaucoup travailler avec cet artiste.

Le numéro que vous avez demandé n'est plus en service actuellement

J'avais l'idée de modéliser un vieux téléphone, du type U43 dans l'esprit. Alors que ça n'allait pas trop mal, que la modélisation avançait, il est arrivé un moment où tout est parti en vrille. Lorsque je tentais une opération basique tel qu'une extrusion, un redimensionnement ou que je cherchais à placer un élément à sa place, il se passait des trucs étranges. Par exemple, un des éléments était dupliqué tout en se plaçant un peu n'importe où.
Alors, ça m'a agacé et j'ai laissé tomber l'affaire. Hier matin, j'ai repris l'exercice de modélisation et les problèmes étaient toujours présents. Alors, j'ai eu l'idée géniale de réinitialiser Blender afin de m'assurer que les problèmes venaient d'un souci interne au logiciel. C'était bien ça. J'allais pouvoir reprendre mon travail dans de bonnes conditions (après avoir rétabli mes réglages comme je les apprécie) mais, évidemment, puisque tout ne peut pas aussi simple que si nous étions dans un monde parfait, le fichier d'origine avait été un peu endommagé. J'ai réussi à récupérer quelques éléments et il m'a fallu reconstituer ce qui ne pouvait pas l'être.
Alors, je ne parviens pas à un résultat parfait, je n'avais plus trop le courage de tout reprendre, mais ça ira bien pour le moment. Probablement, je recommencerai tout dans un avenir plus ou moins proche. Il faudra que je trouve des images de ce vieux téléphone pour bien comprendre comment étaient les côtés et l'arrière.

Comme « Butyromètre »


Je suis d'accord pour consacrer de mon temps à tout un tas de choses. Je préfère le faire pour des choses utiles. Hier, un client me contacte pour me réclamer des fichiers, un dessin, que je lui avais transmis en son temps. Cette affaire remonte à six ans. Je lui avais transmis tout un dossier avec ce dessin encré au noir, mis en couleurs, en différents formats de fichier. Il l'a perdu ou égaré.
Hier matin, je me mets donc à la recherche de cela. Au départ, je pars confiant. Je pense savoir où trouver le dossier, je pense savoir sur quel ordinateur. Avec précision. Je suis sûr de mon coup. Sauf que non, j'ai beau fouiller, il n'est pas là.
Je démarre un autre ordinateur. Il est vrai qu'à l'époque, c'était celui que j'utilisais. J'ai peut-être oublié de copier ces fichiers sur le nouvel iMac. Ça peut arriver aux meilleurs. Je passe là encore plus d'une heure à éplucher les dossiers, à faire des recherches par nom de fichier et ça ne mène à rien.
J'en arrive à me décider à démarrer le NAS[1]. Normalement, je dois retrouver ce que je cherche dans le dossier prévu pour archiver les travaux terminés. Et vous savez quoi ? Je ne trouve rien non plus. Ça ne va pas du tout, ça. Il y a un manque flagrant d'organisation et ça ne me ressemble pas.

Alors, j'abandonne pour m'occuper à autre chose avant d'avoir une idée. Et si ce que je cherche se trouvait tout simplement sur le portable que j'utilise au quotidien ? Vous le croirez ou pas, j'ai fini par trouver. Alors, oui, les fichiers, le dossier, n'avaient pas du tout le nom que je pensais avoir renseigné mais tout est bien là.
« B » comme bordel ?

Note

[1] Network Attached Storage ou serveur en réseau

Cube sphérique

Ça n'a pas le moindre intérêt mais ça m'a amusé de réussir à faire cette animation d'un cube se transformant en sphère. Je savais que cela était réalisable avec Blender et il m'a fallu me creuser un peu la tête pour réussir à la faire.

Machine à tuer le temps

J'ai enfin acheté une machine qui permet de maîtriser le temps. Cela faisait longtemps que j'en cherchais une mais les tarifs étaient prohibitifs. J'en ai trouvé une sur un site de produits technologiques à un prix raisonnable. Grâce à elle, je vais enfin pouvoir accélérer le temps si je m'ennuie et le ralentir si je prends du plaisir à le faire durer. Le mode d'emploi n'est pas des plus clairs et je me demande comment ça fonctionne bien que, je peux en témoigner, ça fonctionne bien. Pour vous dire, cela fait trois bonnes heures que je cherche à la régler et je n'ai pas vu le temps passer. N'est-ce pas une preuve ?

Machine à tuer le teemps
Boîtier pour maîtriser le temps

Simple et efficace

La Loi française interdit le port de tout couteau, car elle considère qu’un couteau est par définition une arme blanche de 6° catégorie (ou catégorie D). Et cela sans distinction de la longueur de la lame ou de la présence ou non d’un mécanisme de blocage de la lame.

Armes de Catégorie D (acquisition & détention libres) Service-public.fr

Nous n'avons pas le droit de porter sur soi, dans sa poche ou dans un sac à main, un couteau quel qu'il soit. Interdit donc les Opinels, les Pradels, les Victorinox (couteau suisse). Interdit aussi ce couteau que j'apprécie depuis de nombreuses années et qui ne quitte pas ma poche gauche de pantalon. Je suis en infraction.
Il est entendu que n'importe quel couteau peut être considéré comme une arme. Il est entendu qu'un couteau peut servir à blesser ou à tuer. Sur ces points, il est bien difficile de contredire le législateur. Cependant, j'ai pris l'habitude il y a déjà bien longtemps de me promener avec un couteau en poche. Ai-je déjà tué ? Non. Je me suis déjà blessé, par contre. Il est exact que si je n'avais pas eu cet Opinel sur moi cette fois là, en 1987 (je m'en souviens), je ne me serais sans doute pas blessé le pouce de la main gauche en tentant de couper de petites branches sur une branche que je prévoyais d'utiliser pour chasser la girole.
Depuis plus de vingt ans, le couteau qui m'accompagne est un Douk-Douk. J'aime son aspect très rustique, brut. Du métal et rien d'autre. Du bon acier pour la lame et de la tôle pliée pour le manche. J'aime aussi sa décoration "étrange".
J'ai eu ma période Laguiole puis ma période Opinel avant d'adopter le Douk-Douk. Le "Nontron", peut-être parce qu'il me semble trop noble ou luxueux, a rarement voyagé au fond d'une poche de pantalon.

Je me suis amusé, toujours dans ma démarche d'apprendre à utiliser le logiciel Blender, de modéliser un Douk-Douk. C'est assez réaliste.

Beau couteau de poche
Depuis 1929

Une idée en suspens

Ce qui est tout de même un peu ennuyeux, c'est que pour une fois que j'ai une idée, je ne parvienne pas à faire le dessin qui irait l'illustrer. C'est peut-être bien que l'idée n'a pas encore assez mûri. Peut-être que lorsque j'aurai réussi à la formuler mieux, ce dessin me semblera évident.
Cette idée, elle n'est pas géniale mais tout de même, je ne la trouve pas si mal. A force de gommer les tentatives graphiques, j'en suis arrivé, un temps, à me dire que je pouvais tout aussi bien l'exposer en texte, sans qu'il soit besoin de l'illustrer, après tout.
Cela ne vous aura pas échappé, je suis tout à fait capable de produire et publier des dessins qui n'ont pas la plus petite trace d'idée pour origine. Je peux dessiner pour dessiner sans qu'il y ait de message et cela me convient parfaitement.
Depuis des décennies, j'ai pu constater que je rencontre trop souvent des problèmes à concilier idée et dessin. C'est un fait. D'autres y parviennent très bien et ça m'agace un peu. Evidemment, j'aurais pu faire comme certains qui se limitent à dessiner un personnage, presque toujours le même dans les mêmes situation et position et de placer une idée ou une pensée dans une bulle. Par exemple, j'y ai pensé, je pourrais utiliser un personnage comme la Peste et lui faire dire ce que à quoi j'ai pensé l'autre jour.
Cette idée encore verte, je ne lui trouve pas l'accord dessiné qui pourrait convenir. Je peux néanmoins vous la communiquer sans la développer. Je me suis fait la réflexion que la casse des services publics pouvait conduire à se priver de services. L'idée est de jouer sur les notions de "public" et de "privé" que l'on peut opposer. Cette idée est simple, elle repose sur ce que l'on peut constater. L'hôpital public qui fonctionnerait moins bien que le secteur privé, l'éducation qui serait plus efficace dans le privé et j'en passe. On nous dit que le public coûte trop. On ne nous dit pas combien coûte le privé pour le public.
Enfin bon, vous comprenez le truc.

Sculpture
Métal

Haut de page