Le 7 mars, François Bayrou, accompagné de Elisabeth Borne et de Aurore Bergé, était invité à une matinée organisée au Muséum national d’Histoire naturelle sur les "Femmes en science". En préambule, il précise qu'il n'est pas du genre féminin et il nous prouve par la suite n'être pas plus une lumière.
Alors, je le sais, il ne faut pas se moquer, il ne faut pas tirer sur l'ambulance et l'erreur est humaine. Moi, ça m'amuse de voir un type aussi prétentieux s'imaginer ramener sa science devant un parterre de scientifiques et ne se rendre compte de sa bêtise qu'à l'extrême fin de sa prise de parole.
Vous pouvez voir et surtout entendre le premier ministre dans ses œuvres en cliquant sur l'image qui suit (source le Figaro).
rigolo
La drogue, il n'y a rien de mieux
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killer est-il ?
L'outil indispensable
Tout bricoleur averti vous le dira, il est des outils que l'on se doit de posséder ou de pouvoir utiliser à son aise. La paire de tenailles est l'un de ces outils qui ont une place de choix dans la panoplie du travailleur du dimanche. D'instinct, on comprend quelle est la meilleure manière d'utiliser l'outil. Nul besoin d'un long et fastidieux apprentissage qui pourrait amener à certains de renoncer à l'employer. C'est l'une des forces de cet outil.
Quiconque n'a jamais planté de clou (ou de pointe) peut ne pas se douter de l'importance des tenailles. Et c'est là que nous abordons le sujet délicat dont je souhaitais vous entretenir aujourd'hui. Les historiens peinent à nous dire de quand date le marteau et le clou. Pour ma part, et avec la conscience que cela ne fera pas avancer la science historique d'un iota, je pense que la paire de tenailles est arrivée après le clou et, par voie de conséquence, après le marteau.
Que peut-on faire d'un clou sans marteau ? Bien sûr, il est envisageable de penser que l'on peut le laisser là, sur une table ou sur une grosse pierre et attendre que quelque désargenté de passage vienne y porter un ou l'autre de ses biens encore en sa possession dans l'espoir de le troquer contre de la menue monnaie. C'est ce que l'on fait lorsque l'on met les bijoux de madame au clou, par exemple. On peut envisager cela mais, je l'avoue, je trouve cela assez peu crédible.
Par contre, le marteau peut être utilisé en l'absence du clou. On pourra s'en servir pour casser une noix de coco, pour assommer un ennemi, pour casser le réveil comme on l'a vu dans de nombreuses publications pour la jeunesse ou au cinéma dans de petits films d'animation à portée comique. Une rumeur populaire persistante fait remonter l'invention du marteau à M. Charles Martel (Lot). Il n'est rien de plus faux. Pour s'en convaincre, souvenons-nous de ce que j'ai exprimé un peu avant et de la mésaventure survenue à un certain Jésus de Nazareth (Corrèze). Ce dernier, pour des raisons obscures, se serait mis à dos de hauts dignitaires de l'empire romain qui, pour le punir, auraient ordonné que le-dit Jésus soit crucifié. Ceci est narré dans les livres. Mais alors, soit ce Jésus a bien été crucifié, c'est à dire mis en croix, les chevilles et les poignets liés (ce qui, convenons-en, ne doit déjà pas être très agréable) soit il a été crucifié et cloué et cela indique d'une manière certaine, que le marteau était connu bien avant M. Charles Martel.
On peut, bien sûr, arguer du fait que le clou a pu préexister au marteau et que son inventeur, dépité, ait dû patienter avant que l'on trouve l'usage que l'on en pouvait faire grâce au marteau. Aussi, on peut prétendre que, pour enfoncer un clou, on peut s'aider d'une pierre, d'un solide bout de bois ou, et pourquoi pas, de son poing pourvu, bien sûr que le bois soit assez tendre. D'autre part, on peut avancer que sans clou, le marteau n'est pas d'une parfaite nécessité. Tout cela est recevable mais ce n'est pas le sujet.
La paire de tenailles ne peut en aucun cas arriver dans l'histoire de l'Humanité avant le clou et le marteau ou avant le marteau et le clou. C'est bien le clou qui donne tout son sens aux tenailles. Car, pour en revenir à ce qui est exposé au tout début, le bricoleur a la fâcheuse tendance à ne pas savoir enfoncer le clou proprement, contrairement au professionnel qui, lui seul et d'un seul geste, vous enfonce un vaillant clou dans une pièce de bois jusqu'à sa tête et sans que ce clou se torde de rire.
Donc, pour en terminer pour aujourd'hui, je recommande à tous, bricoleuses et bricoleurs de notre beau pays, d'acheter une belle paire de tenailles de qualité chez notre partenaire qui, et c'est un plus indéniable, les gratifiera d'une substantielle réduction de 10% sur le prix indiqué au catalogue.
Le négatif et l'humour
J'en étais à tenter de récupérer quelques vieux négatifs dégradés lorsque je suis arrivé à celui-ci, particulièrement détérioré. Ne me demandez pas qui sont les deux personnes, où elles se trouvent, qui elles sont l'une pour l'autre et en quelle année nous sommes. Tout cela, je ne le sais pas.
Parce que le travail de restauration sur un tel document est, sinon impossible, au-dessus de ma limite de patience, je me suis amusé à imaginer la scène qui pouvait être en train de se jouer sous l'œil de l'objectif.
Pensez à faire de la soupe
Sud-Ouest n'aura pas la médaille Fields
Passons sur l'erreur qui fait débuter l'industrie papetière de l'usine de Condat en 1907. En réalité, en 1907 on s'occupe plutôt de produire des extraits tannants et il faut attendre 1931 pour que du papier sorte du site.
Or donc, pas de médaille Fields pour le journal Sud-Ouest. Dans l'article du mardi 12 septembre, le journaliste Olivier Pech se risque à une savante opération arithmétique, assez difficile il est vrai. Comme il l'indique lui-même, nous sommes en 2023. Comme il l'indique également, selon ses propres recherches, « l'aventure du papier » débuterait en 1907. Comment calculer le nombre d'années séparant ces deux dates ? C'est loin d'être simple ! Il faut poser l'opération, faire des retenues avec ses doigts, tout ça, ça prend du temps. Ou alors, oui on a le droit de le faire, on peut s'aider d'une calculatrice.
Que ce sera-t-il passé ? Une défaillance dans le protocole ? Une faute d'inattention ? Quel dommage ! Olivier Pech était si près du but, il était à deux doigts de la médaille et patatras, il s'effondre en plein élan. Il trouve le résultat (assez peu précis en sus) de « plus de 120 » ans. C'est la faute, c'est l'erreur, c'est la catastrophe ! Ce n'est que partie remise et nous espérons vivement que le journal fera mieux la prochaine fois.
Réincarnation de Jeanne d'Arc, ce qu'en dit la science
Je ne vous ferai pas l'injure de vous narrer l'histoire de Jehanne d'Arc dite « la Pucelle ». Instruits comme vous l'êtes, je parie que vous la connaissez mieux que moi. Par contre, vous ne savez peut-être pas que depuis son décès survenu dans de tragiques conditions au mois de mai 1431, Jehanne s'est réincarnée de multiples fois. C'est de cela que je veux vous parler aujourd'hui.
Il existe un point sur lequel les scientifiques ne sont pas unanimes, concernant la réincarnation : en quoi se réincarne-t-on ? Si une grande majorité des chercheurs pensent que la réincarnation ne peut être envisagée que de corps animal à corps animal, certains penchent pour une réincarnation potentiellement possible dans tout le spectre du vivant, amibe, protozoaire, crypto bactérie, blob, marguerite, fraise des bois, champignon, levure, limace, éléphant, aigle royal ou être humain.
De récentes recherches menées auprès de témoins concernés de près ou de loin par la réincarnation de Jehanne d'Arc ont conduit à la conclusion que Jehanne ne se réincarne pas en n'importe quoi. Ainsi, aucun preuve tangible ne permet d'avancer que Jehanne aurait pu se retrouver dans la "peau" d'un baobab ou d'un Anglais.
Ces mêmes études semblent indiquer que les signes de la réalité d'une réincarnation de Jehanne dans le corps d'êtres humains pourraient transparaître dans le nom de l'hôte de l'esprit de Jehanne. Contrairement à ce qui a pu être dit, rien ne permet de penser que Jehanne se serait majoritairement réincarnée en victime de Henri Désiré Landru.
Cependant, il convient de garder à l'esprit que ce domaine de recherche est loin de faire l'unanimité dans le monde scientifique et qu'il faudra sans doute encore de nombreuses années avant de pouvoir faire la lumière sur cette épineuse question.
Propos au sujet de la résurrection du dodo
Ce n'est pas dévoiler un gros secret que parler des idées un peu délirantes de ces femmes et hommes qui honorent de leur présence le monde de la science dans ce qu'elle peut avoir de plus fondamental et en cela qu'elle glorifie l'ensemble du genre humain de par ses multiples découvertes et inventions toutes plus indispensables les unes que les autres.
Aujourd'hui, l'idée m'est venue, à la lecture d'un article relatant l'affaire, de vous entretenir d'un projet un peu fou et, ne le cachons pas, un peu farfelu. Il ne s'agit rien de moins que de faire renaître une espèce disparue, le dodo.
Ce serait sans doute vous faire injure que de rappeler ce qu'est l'ADN, comment il fonctionne, à quoi il sert et où l'on peut s'en procurer. Je vais donc passer sur ces explications inutiles pour entrer dans le vif du sujet. Et d'abord, est-il bien raisonnable de faire réapparaître ce qui a disparu ? Nous le lisions et l'entendions quelques années en arrière, un projet consistant à utiliser de l'ADN de mammouth pour modifier l'embryon porté par une éléphante d'Asie avait fait bien causer dans la communauté scientifique où les noms d'oiseau n'attendent jamais bien longtemps pour surgir des bouches hargneuses et critiques. Passons outre la faisabilité de l'entreprise en elle-même et intéressons-nous un instant à l'utilité de cette même chose. Que ferions-nous, aujourd'hui, alors que nous vivons en plein XXIe siècle, dans un monde moderne comme jamais, d'un mammouth ? Et même, que ferions-nous donc d'un troupeau de mammouths ? Des scientifiques avaient réfléchi à ces questions et avaient donné une réponse. Je vous la livre.
nous pourrions utiliser ces mammouths pour piétiner le pergélisol et ainsi empêcher qu'il fonde trop rapidement.
Soit, admettons. Nous faisons naître quelques mammouths, des deux sexes, nous les incitons ardemment à procréer à la force du poignet, et une partie du problème du réchauffement climatique est réglé. Pourquoi pas ? Mais, une question me taraude un peu. Combien de mammouths seraient nécessaires pour bien piétiner tout le pergélisol partout où il est présent ? Ça ne va pas prendre un peu de temps, tout ça ? Et il va falloir les nourrir, ces pachydermes velus ! Je n'ose pas imaginer les wagons de foin qui devront être acheminés jusqu'à destination. Enfin, soyons honnête, je ne suis pas dans l'équipe qui doit réfléchir à tout cela.
Sinon, bien entendu, le mammouth pourrait faire son entrée dans les foyers (c'est une certitude) au titre des « Nouveaux Animaux de Compagnie » ou NAC. Pour se démarquer un peu et briller en société, quoi de mieux qu'un mammouth ? Peut-être le rhinocéros à poil laineux mais ça se discute. Si je n'ai clairement pas la place pour accueillir un mammouth chez moi, si je dois me contenter de petits arthropodes, ce n'est pas le cas de tous et je suis bien certain que nombreux sont celles et ceux qui gagneraient beaucoup à pouvoir exhiber un mammouth dans leur jardin ou entre les murs de leur propriété. La mode ne demande qu'à surgir.
Le dodo (ou dronte de Maurice (qu'il ne faut pas confondre avec le dronte de Jean-Luc (qui n'a sans doute jamais existé))), Raphus cucullatus de son petit nom savant, est porté au registre des abonnés absents de la création depuis la fin du XVIIe siècle. Mais, mais, mais ! On aurait encore de par devers nous quelques brins d'ADN tout à fait convenables et propres à faire ressurgir l'espèce aussi bien que n'a-t-on pas vu souvent rejaillir le feu de l'ancien volcan qu'on croyait trop vieux ?
Si j'en crois mes informateurs les plus sérieux, les dodos auraient disparu d'avoir été trop boulotés par d'aventuriers marins affamés. On ne leur jette pas la pierre, la faim c'est pas agréable. D'ailleurs, des écrits rapportent que ces mêmes marins se plaignaient alors du mauvais goût de la viande de dodo. Cela prouve bien qu'ils ne cuisinaient pas ce volatile par plaisir. Ceci dit, le résultat est que des dodos, à la fin du dernier repas, il n'y en avait plus un.
Admettons que la science parvienne un jour à recréer le dodo. A quoi bon ? Ai-je envie de dire. Si c'est mauvais, si ça ne sert à rien, si même ça n'a pas un chant mélodieux, hein ? Je vous demande. Refabriquer un Tyrannosaurus rex, même si ça ne sert à rien, au moins ça aurait de la gueule. Mais un dodo ? Sérieusement ? Non ! Bien sûr que non ! Pas un dodo !
Néanmoins, s'il y a bien un sujet pour lequel je me sens concerné, c'est celui du dodo. J'ai un rapport au sommeil assez rigolo. Je ne sais jamais à quelle heure je parviendrai à m'endormir et encore moins celle à laquelle je serai réveillé. Il peut aussi bien arriver que je ressente une grosse fatigue vers 21 heures et que je m'endorme sitôt couché pour me lever presque dix heures plus tard comme il peut arriver que je ne sois toujours pas endormi passés les 24 heures et que je sois debout avant cinq heures. C'est varié et c'est ça qu'est chouette. J'ai tenté de me coucher à heure fixe, de réduire la consommation de café, ne ne pas boire d'alcool, de ne pas regarder d'écran, de boire du lait chaud, de me tamponner les doigts de pied avec de l'eau bénite, d'avaler des granules homéopathiques (j'ai honte mais on me garantissait le résultat), de ne pas manger le soir mais plutôt vers le milieu de la journée, peine perdue. Je dors mal et parfois peu et c'est comme ça.
Et nécessairement, un dodo, un bon gros dodo, pour moi c'est bien supérieur à un mammouth. C'est en réfléchissant (pas beaucoup) à cette histoire de dodo ressuscité que j'ai eu l'idée de m'amuser à tenter de réaliser un oreiller de synthèse suite au visonnage d'un tutoriel sur le web. Je suis assez content du résultat.
Que faire face à la menace des ballons chinois ?
Dessin du jour d'aujourd'hui
Qui c'est qui a la fève ?
Le retour du feuilleton
T'as d'beaux yeux, tu sais ?
Au plus on est vieux, au plus on est con ?
Soucoupe volante
Toujours dans l'exploration du logiciel Blender, à partir de la modélisation d'une soucoupe volante et d'une vidéo de Julhen1981 trouvée sur Pixabay, j'ai fait une petite vidéo avec iMovie et la banque d'effets et de sons du logiciel.
Regarde là-haut, y a comme un truc de bizarre
Avec Blender je me suis essayé au placage de texture sur une sphère et à animer le résultat. J'ai utilisé iMovie pour la finalisation et les textes.