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Vivre sans Coca Cola ?

Donc, les États-Unis d'Amérique ne sont plus nos amis. C'était annoncé, c'était attendu, le trumpisme est bien une forme de fascisme qui lorgne ouvertement vers le nazisme. Il a fallu attendre que Trump humilie Zelensky pour que l'on se rende compte du fait. Il ne faut plus rien attendre des États-Unis d'Amérique.
Alors, il faut résister et combattre. Déjà, les ventes de Tesla chutent. On ne veut plus cautionner Musk en lui achetant ses voitures. C'est bien mais peut-on faire mieux ? Ne plus aller chez Mc Donald, ne plus acheter de Coca Cola, ça ne va pas m'être difficile. Ne pas acheter de Harley-Davidson ou de grosse voiture américaine, je dois pouvoir le faire sans trop de souci. Je regarde autour de moi et je vois que j'ai un briquet Zippo, un ordinateur Apple, un iPhone de la même marque, une bouteille de Jack Daniels (vide), un vieil appareil photo Kodak. Bien sûr, j'ai aussi des romans écrits par des auteurs et autrices américains, de la musique américaine, des films américains. Évidemment, j'ai un "style" vestimentaire légèrement marqué par le soft power américain. Je ne porte pratiquement que des jeans, mes lunettes sont des Ray-Ban[1]. Disons que je suis plus influencé par les États-Unis d'Amérique que par les autres pays. C'est insidieux, ça se cache dans des petits détails dont je n'ai même pas conscience. C'est un habitus légèrement inconscient.

Là où je pourrais faire des efforts si je voulais boycotter les produits américains, ce serait de me passer de Apple. Je n'utilise plus les produits de chez Adobe depuis plusieurs années, je fuis tout ce qui est de près ou de loin lié à Microsoft.
La solution serait un PC sur lequel j'installerais un Linux. J'utilise déjà plusieurs logiciels libres. Il faudrait alors me passer de la suite Affinity qui remplace les logiciels Adobe chez moi. GIMP, Inkscape, Krita et Scribus sont sensés le permettre. A l'avenir, je me dirigerai peut-être vers cette solution. Ce n'est pas pour tout de suite.

Cela ne permettra pas à l'Ukraine de remporter la guerre contre Poutine. Ça n'évitera pas la montée des idées d'extrême droite en France, en Europe. Pour Azerat, c'est perdu. Pour mémoire, au deuxième tour des législatives de 2024, la candidate RN a obtenu 50,39% des voix. Je me console en notant qu'à Thenon, la même candidate a été choisie à 56,51% des voix. Bon.
De nombreux titres de presse ont choisi la voie du libéralisme et de son acolyte le fascisme. Par exemple, je vois dans la version en ligne de Sud-Ouest que sans les USA, l'Europe devrait mobiliser 300000 personnes pour défendre l'Ukraine. Il faut décortiquer un peu pour comprendre que ces centaines de milliers de personnes ne seraient pas mobilisées que pour l'Ukraine mais pour la défense de l'Europe face aux risques de conflit en général. Le journal fait état des armes et les infrastructures fournies par les USA. Par exemple le système Starlink de Musk. Ce journal parle du désaccord apparu entre Zelensky et Trump mais n'analyse pas beaucoup l'objectif soutien de ce Trump vers Poutine dans ce conflit. Bien plus qu'un simple désengagement des USA dans ce conflit, c'est bien un revirement en faveur des Russes qu'opère Trump.

Trump l'a affirmé, en l'élisant le peuple américain n'aura plus jamais besoin de voter. L'Histoire n'est pas écrite mais on peut entrevoir la naissance d'un état fédéral fasciste au goût nazi de l'autre côté de l'océan Atlantique. De notre côté de l'océan, les extrêmes droites montent aussi et on peut prétendre que c'est une source d'inquiétude. On peut se demander ce qui se passera dans les quelques années à venir. A n'en pas douter, si les partis d'extrême-droite arrivent au pouvoir, il y aura un rapprochement avec les USA et avec la Russie.
L'idéologie libérale de Trump, de Musk, de Macron, ce n'est pas de faire de la politique mais de faire du fric, du commerce. Alors, consommons et taisons-nous. Be quiet, comme on dit.

Note

[1] mais la marque a été rachetée par les Luxottica, une entreprise italienne

Universal Carrier et Berliet TBU CLD

Malgré la feuille d'érable que l'on voiet sur l'aile droite de ce petit véhicule chenillé, l'origine de l'Universal Carrier est bien anglaise. Mû par le très diffusé V8 Ford à soupapes latérales[1] qui développe environ 80 chevaux, cet engin a été présent sur de nombreux fronts en Europe, en Afrique ou dans le Pacifique sud. Il a souvent été cantonné à des missions de logistique ou de secours sanitaire.

Derrière la cuisine roulante, on peut voir un Berliet TBU CLD[2]. C'est un gros camion équipé d'une grue puissante.

Universal Carrier anglais et Berliet TBU CLD français
Vickers Carden-Loyd Universal Carrier et Berliet TBU CLD

Notes

[1] dans le domaine militaire, on le trouve dans les Ford-Simca cargo, dans les S.U.M.B. (Simca-Unic-Marmon-Bocquet). Pour les usages civils, il a équipé de nombreuses Ford, les Matford, les Simca V8.

[2] CLD pour Camion Lourd de Dépannage

Une Jeep

En 46 avant Jésus Christ, le 26 septembre du calendrier romain, Jules César ordonne que l'on tue Vercingétorix. Enfin c'est là une proposition et il existe d'autres hypothèses. Alors, vous me direz que le calendrier romain n'est pas le calendrier grégorien et que le 26 septembre d'alors n'est pas celui d'aujourd'hui. Cela est vrai et je vous rétorquerai que la Jeep photographiée à Périgueux lors des Vintage Days n'a pas grand rapport avec le chef gaulois, la Guerre des Gaules et la Rome antique.
Je suis sur mon blog et je m'octroie le droit de dire ce que je veux ici. Et puis, je n'ai rien à dire de cette Jeep, disons-le tout net. C'est une Jeep, je ne sais même pas si c'en est une authentique ou une Hotchkiss française. Je ne suis pas allé y regarder de trop près.
Avec sa caisse de Caca Colo, son "Tow Bar" (ou triangle de remorquage), ses cordes, sa remorque, sa mitrailleuse (…), elle est bien équipée et prête à affronter tous les conflits.
J'aime bien la Jeep. Je la trouve jolie, bien proportionnée, bien dessinée. J'apprécie beaucoup moins le prix qu'il est demandé de nos jours pour un exemplaire correct. C'est dissuasif.

Une Jeep bien accessoirisée
Heureux au volant de la Jeep

Au champ d'honneur

Mort pour la France
Mort au champ d'honneur

J'aime le calme des cimetières. Principalement des plus anciens d'entre-eux. J'aime les vieux cimetières, leurs vielles tombes abandonnées sur lesquelles plus personne ne vient se recueillir, ces pierres tombales qui s'effondrent, les inscriptions qui deviennent illisibles, ces décorations qui rouillent, brisées, en plein délitement. J'aime me promener là, profiter du silence, m'arrêter sur une sépulture ancienne vieille parfois de presque deux siècles ou sur une autre qui abrite toute une famille sur plusieurs générations. J'aime penser que toutes celles et tous ceux qui sont là ont été des êtres vivants.
Récemment, je passais par les allées d'un de ces cimetières anciens et une tombe a retenu mon attention. Il a l'air bien jeune, ce soldat qui a donné sa vie pour une guerre stupide, sans comprendre ce qu'il faisait là, quelque part sur un front, je ne sais pas où, ce n'est pas dit. Il a eu droit à cette mention "Mort au champ d'honneur". Ça a dû lui faire une belle jambe. Pour peu qu'il en ait au moins conservé une. C'était au printemps de 1917.

Des motocyclettes au Vintage Bike

On va en finir avec cette rétrospective des Vintage Days 2023 avec les motocyclettes qui étaient annoncées se trouver à côté d'un complexe sportif en banlieue de Périgueux. Je le redoutais un peu, on allait trouver beaucoup plus de customs récents que de vieilles machines. J'imaginais que de nombreux concessionnaires allaient faire le déplacement mais non. Pour tout dire, j'ai trouvé ces Vintage Days décevants et je ne me suis intéressé qu'à deux motocyclettes, deux Harley Davidson, une belle Knucklehead et une non moins jolie WLA.

Je n'ai rien contre les customs et rien contre les Harley Davidson. Je dis simplement que je ne m'intéresse plus vraiment à ces machines qui, trop souvent à mon goût, ne servent que de présentoir à accessoires divers et variés. Alors oui, je suis de mauvaise foi. Ces motos servent aussi à présenter de belles peintures bien faites et bien vernies. Il y a de belles couleurs, de beaux décors, plein de chromes étincelants et de sacoches en cuir. Tout cela est bien beau mais à force, on a l'impression d'en avoir fait le tour.
Si quelques stands de concessionnaires ou de préparateurs étaient bien présents, notamment celui de Ludo Cap 2 roues, à Marsac-sur-l'Isle, qui prétend vendre les nouvelles BSA produites par Mahindra en partenariat avec Peugeot, je ne me suis pas trop intéressé à eux.
Comme je le dis, les deux seules machines qui ont retenu mon attention sont deux vieilles Harley Davidson. Dommage qu'il n'y ait pas eu plus de motos anciennes. L'idée de délocaliser l'événement moto n'est peut-être pas excellente ou peut-être faut-il quelques années, un peu de maturité, pour que l'idée fasse son chemin et soit accepté et validé. Nous verrons.
Donc, deux Harley Davidson. La première est équipé du moteur « knucklehead » qui est pour beaucoup le plus beau moteur jamais conçu par la firme de Mikwaukee. C'est un beau culbuté à course longue et les motos qui en ont été équipé avaient la charge de concurrencer les Indian bien luxueuse. Pour elles, les Harley Davidson avaient ce moteur bien plus moderne et puissant que les motos de Springfield qui sont restées fidèles au moteur à soupapes latérales.


La seconde est une rescapée probable de la fin de la seconde guerre mondiale. On peut imaginer qu'elle a connu la Libération de notre pays et qu'elle a poursuivi du nazi. Je n'ai plus les chiffres en tête mais cette machine a été produite à un très grand nombre et de nombreuses ont été laissées sur le territoire national après guerre. Celle présentée là est « dans son jus ».




Bientôt, nous passerons à d'autres photos d'autres machines.

À droâte, droâte ! Han, deuye, han, deuye…

Aujourd'hui, pour bien débuter la semaine, des bruits de bottes, des vociférations de sergent chef, du kaki, que des choses que j'aime. C'était à côté du Nouveau Théâtre de Périgueux pour les camions et au bout de l'esplanade Badinter pour la moto. Les nostalgiques des camions kakis faisaient beaucoup de bruit et racontaient la Libération par les forces alliées. Je n'ai pas vu le propriétaire de la BMW présentée ici avec tous ses gadgets.

J'ai trouvé un peu amusant de voir deux véhicules qui n'avaient strictement rien à faire dans le cadre d'une reconstitution d'un camp militaire américain mais, pour être honnête, ils étaient légèrement en retrait. Il s'agit d'un Berliet TBU 15 CLD (pour Camion Lourd de Dépannage) et d'un REO des années 60.

Deux GMC CCKW, un à cabine bâchée, l'autre à cabine fermée. J'aime beaucoup la gueule de ces camions.

C'est noir avec des liserés blanc, ça a une sale drôle de gueule, les Allemands la surnomment vache de caoutchouc (Gummikuh) et ça a équipé les brigades motorisées motocyclistes par chez nous. C'est un classique, on en pense bien ce que l'on veut.

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