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Vintage Days à la mode ibère

Nous l'avions déjà vue exposée à Thenon et nous la retrouvons à Périgueux à l'occasion des Vintage Days sur le stand de la FFMC dans la rue Saint-Front qui était réservée à l'exposition de motocyclettes anciennes. Nous avons pu l'entendre tourner et c'est un petit plaisir que celui d'entendre le pilonnement régulier du monocylindre ibérique (mais catalan avant tout).
Née durant la seconde guerre mondiale dans l'Espagne franquiste, l'entreprise des frères Sanglas ambitionne de fournir des motocyclettes modernes et de permettre de s'affranchir de l'importation des motos allemandes. Sous la dictature de Franco, les exportations ne sont pas nombreuses et il faut attendre la mort du dictateur pour que l'on ait l'occasion de découvrir les Sanglas en France.
Sans chercher à polémiquer et sans chercher à médire, on peut dire qu'à l'heure où les Sanglas tentent de convaincre les motocyclistes, les solutions techniques proposées peuvent paraître dépassées par rapport aux multicylindres japonais et à leurs arbres à cames en tête vrombissants. Au tout début des années 80, Yamaha rachètera Sanglas pour pouvoir s'implanter sur le territoire européen et produire des motos Yamaha en s'affranchissant des taxes d'importation.

Sanglas 500 S monocylindre
Sanglas 500S

Mono catalan

Sanglas 500 S
Sanglas 500 S à Thenon

Ça a été une surprise de trouver une Sanglas à Thenon lors de la première édition[1] du festival Eagles of the Road. Sanglas, ce n'est pas une marque que l'on rencontre si souvent. Ici, il s'agit d'une 500 S équipée de son frein avant de type Luchier, un frein à disques internes qui laisse penser au premier regard que nous sommes en présence d'un bon vieux tambour. Le monocylindre développe une trentaine de chevaux très honnêtes qui n'est pas fait pour atteindre des régimes élevés mais qui permet d'enrouler sur le couple avec une fiabilité elle aussi très honnête.

Note

[1] y en aura-t-il une seconde ?

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