Mauvais esprit

Je n'aime pas le sport. Je le déteste, je hais l'idée même du sport. Je n'aime pas la compétition, je n'aime pas la performance. Je n'aime pas les jeux olympiques.
Cette année, ce sera donc à Paris, en France, que vont se tenir les jeux olympiques. La bonne attitude serait de s'en foutre. Puisque déjà je ne me tiens pas au courant de l'actualité, que je n'écoute plus la radio, que je ne lis presque plus rien en rapport avec les nouvelles du monde, il me serait simple d'ignorer l'événement. Parce que je n'habite pas Paris, qu'il ne se passera rien à Azerat et dans ses environs proches, je ne suis pas concerné. Plutôt que de cracher sur ces jeux olympiques, je serais sans doute mieux avisé de n'en point causer.
Seulement, il faut faire entrer Macron dans l'équation et là, ça change tout. Je déteste et hais Macron encore plus que les jeux olympiques et le sport réunis. Pour ces dernières années, je pense même que ce que je déteste le plus au monde, c'est Macron et son entourage. Si je n'aime pas le sport, il faut reconnaître qu'il ne m'oblige en rien et qu'il n'a pas d'action sur ma vie quotidienne. Ce n'est pas le cas pour Macron qui m'emmerde chaque jour qu'il persiste à rester en vie. Savoir qu'il est toujours là m'emmerde et me contrarie.
Alors, par simple mauvais esprit, par pure méchanceté, j'espère, je souhaite, que ces jeux olympiques soient un fiasco total. Je rêve que la France de Macron soit la risée du monde entier, je me réjouis par avance que Paris devienne le symbole des pires jeux olympiques de l'histoire, que la ville soit entachée de honte. Comme ça, juste pour faire chier Macron. Ce n'est pas intelligent.
Je tente de ne me tenir au courant de rien de ce qui se passe dans le monde mais je ne peux pas empêcher que des nouvelles parviennent malgré tout à mes sens. J'ai ainsi entendu parler de ces jeux olympiques, de la pantalonnade d'épreuves de natation dans la Seine, de l'expulsion de personnes de la capitale, des restrictions de circulation pour les Parisiens, de la flambée des prix pour les logements, de la réquisition des logements étudiants. J'ai lu des critiques sur l'organisation de ces jeux, sur le fonctionnement du comité des jeux olympiques, sur les magouilles financières. Ces jeux ne sont qu'une vaste opération commerciale et financière répugnante.
Je ne vais pas aller jusqu'à espérer qu'il se passe quelque chose de trop grave durant ces jeux mais si déjà rien ne se passe comme prévu, si l'organisation se révèle catastrophique et, surtout, si la France se révèle minable dans les compétitions, ça m'ira bien. Comme ça, par pure méchanceté bête.

Vélomoteur portugais

Cette FAMEL est une Zündapp produite sous licence au Portugal. Les garde-boue enveloppant, le porte-bagages, le carter de chaîne, la selle longue et épaisse, la soufflerie de refroidissement, tout fait penser que cette petite moto a une vocation utilitaire. Probablement produite au tournant des années 70 et 80, je ne pense pas que le marché français ait eu l'occasion de distribuer ce petit deux roues visiblement bien conçu pour un usage quotidien.

Famel Zündapp Mirage 75
Famel Zündapp du Portugal sous licence

Motocyclette farfelue de salon

Il n'y a pas longtemps, c'était il n'y a que quelques jours, dimanche dernier, se tenait le salon "Humours" à Escoire. Un salon organisé par l'association HEC[1]. J'y étais et je n'étais pas le seul auteur. D'ailleurs, on peut presque dire qu'il y a eu plus d'auteurs que de visiteurs.
J'étais là et j'avais pris la précaution de prendre quelques crayons, stylos et feuilles de papier. Je prévoyais qu'il allait falloir tromper l'ennui. Et pendant les heures passées à Escoire, j'ai commencé le dessin d'une motocyclette pour m'occuper. Je n'ai pas pris la peine de le terminer. Ce n'est pas le temps qui aurait manqué, c'est juste que je me suis promené un peu, que j'ai discuté, que je me suis moqué, que j'ai plaisanté.
Ce dessin, je ne prévois aucunement de le terminer. Je ne dis pas que c'est inconcevable mais juste que je ne vois pas l'urgence de donner une suite à cela.

Motocyclette non terminée
Work in progress, comme on dit en Alsace.

Note

[1] Humour et Culture

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