Ce samedi, j'étais invité à Escoire où se tenait la troisième édition de la palette escoiraise organisée par Jean-Claude Allard et qui propose à des peintres, dessinateurs et aquarellistes de croquer la commune d'Escoire. Moi, je ne suis pas peintre et je n'ai jamais eu l'idée de reproduire un paysage. Je ne sais pas faire et ça ne me dit rien d'essayer.
Jean-Claude Allard m'avait simplement invité à passer un bon moment en compagnie de personnes sympathiques, de partager le repas, de rire et de discuter de tout et de rien. Parmi les autres personnes présentes qui n'étaient pas participantes au concours, il y avait Claire Balavoine, sœur de son frère et installée en Dordogne depuis quelque temps.
A un moment, elle vient m'entretenir du fait qu'elle possédait une automobile, qu'elle avait confié celle-ci à un garagiste en région parisienne et qu'en raison de la pandémie de COVID-19, le mécanicien n'avait pas pu s'en occuper tout de suite. Après cette pandémie, Claire souhaite récupérer son véhicule mais ce dernier, garé dans la rue, a été enlevé par la fourrière ou volé. Elle ne sait pas mais elle se retrouve sans véhicule.
Elle vient s'établir en Dordogne, pas très loin de Périgueux et elle se dit que ce serait peut-être pas si mal de se trouver un moyen de locomotion. Et c'est là que qu'elle m'explique que plutôt qu'une automobile, elle pourrait choisir d'acheter un side-car. Bon. Visiblement, elle n'est pas au courant qu'il est préférable d'être titulaire d'un permis de conduire les motocyclettes pour être en règle. Alors, on explore les solutions qui pourraient s'offrir à elle en matière de véhicule à trois roues. Ne me demandez pas pourquoi elle préfère envisager cette solution.
A un moment de la discussion, elle me demande de lui dessiner un engin à trois roues. Parce que je n'ai rien de pire à faire à cet instant précis, je m'y mets. Parce que je me dis qu'il va me falloir trouver une occupation capable de me permettre de tuer le temps, je décide de mettre du détail et de faire durer la réalisation du petit dessin.
En fin de journée, je lui ai offert la feuille de papier et j'en ai tout de même fait une photo, histoire d'en conserver une trace. Hier, je me suis amusé à le reprendre avec un logiciel qui s'appelle Krita. J'ai mis des couleurs et je le mets sur le blog avant de revenir aux photographies des Vintage Days.
1 De Jeannot lou Paysan -
Un Servi-car pour Mme Balavoine.
2 De Jeannot lou Paysan -
C'est intéressant ce dessin. Justement je me posais la question du permis de conduire B, qui autorise de conduire une palanquée de trois-roues, comme des trikes à moteur VW (ou Renault) à deux roues arrières, ou des Can-Am à deux-roues avant, ou encore les Piaggio MP3 et concurrents du même genre.
Mais le Servi-car Harley échappe à cette règle élastique, et nécessite un permis A pour être piloté. On se demande bien pourquoi.
3 De Michel Loiseau -
D'après ce que je comprends, les trois roues accessibles aux permis B nécessitent d'avoir un dispositif de freinage intégral. C'est peut-être la raison qui explique pourquoi on peut conduire les nouveaux tricycles Harley Davidson avec le seul permis B (et la formation de sept heures comme pour les 125cc) mais pas les anciens servi-car de la marque.
Il fut un temps pas si lointain où quelques side-cars Ural ont réussi à la faveur d'une faille législative à être accessibles au statut de tricycle à moteur et donc aux possesseurs de ce permis B.
4 De Jeannot lou Paysan -
Je crois que les deux roues motrices étaient un des arguments des ces sides Ural, en faveur d'une possible facilité de conduite.
J'ignorais que les trikes Harley actuels avaient changé de catégorie.
5 De Jeannot lou Paysan -
...à la faveur...
6 De Tournesol -
Heureusement pour le dessinateur qu’elle n’a pas envisagé de se déplacer en calèche :-))
7 De Sax/Cat -
@T : Je pense que le dessinateur est tout à fait capable de nous faire une calèche tout à fait convenable s'il s'en donne la peine.