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Ce que l'on sait de la motocyclette farfelue du 31 juillet 2023

Les nombreux experts réunis à l'occasion des rencontres internationales de la recherche des origines de la motocyclette farfelue qui se sont tenues le 31 juillet 2023 en un lieu tenu secret sont arrivés à la conclusion, après un examen attentif du document présenté (voir figure 1), que cette motocyclette est un faux grossier.

La Peste, elle peste

De ce que j'ai pu voir, elle est absente depuis le 11 novembre 2019. Il y a eu deux ou trois personnes pour demander son retour mais sans trop de résultat. A un moment, tout de même, j'ai tenté de le redessiner, ce personnage. Eh bien, vous me croirez ou pas, je n'y arrivais pas. Il y avait bien quelque chose qui ressemblait vaguement à la Peste, mais il n'y avait pas l'esprit de la Peste.

Il n'y a pas si longtemps, on m'a redemandé des nouvelles de la Peste. Une invitation à peine déguisée à reprendre le crayon pour lui. J'ai pris ça comme une sorte de petit défi. Un défi sans enjeu, sans importance. Je n'ai jamais promis quoi que ce soit, je me suis contenté d'écouter et, dans un coin obscur de mon cerveau, j'ai rangé l'idée d'essayer de dessiner ce petit personnage.
Avant hier, j'ai fait un dessin qui me convenait. Hier, j'en ai fait un autre. C'est celui que je vous propose aujourd'hui. Pour moi, c'est un personnage sympathique, rigolo, rien de plus. Je ne comprends pas très bien ce que certains et certaines projettent sur lui. Il y en a qui ont absolument tenu à ce que la Peste soit une petite fille. Non. C'est bien un garçon. Il y en a qui aimerait qu'il soit accompagné d'amis, de compagnons. Dans mon idée, ce personnage n'a pas de réelle existence. Il ne vit pas dans un monde réel. Il a un dinosaure de pacotille pour compagnon, il n'a pas de parents, pas d'âge bien défini. Oui, sans doute, il est dans ce que l'on appelle la préhistoire, oui, à n'en pas douter, il est humain. Mais ça s'arrête là.
Je ne sais plus comment est apparu ce personnage. Au départ, c'est juste un petit personnage qui est né au hasard. Il a un peu évolué pour devenir ce qu'il est. A un moment, je me suis dit qu'il pourrait être un peu comme les personnages de Bill Watterson, Calvin et Hobbes, un petit garçon et son tigre, deux personnages qui n'existent que dans l'imagination d'un petit garçon bien réel, lui. J'ai vraiment beaucoup aimé l'univers de Bill Watterson. Je ne me place pas du tout à son niveau, que les choses soient claires. C'est comme pour Franquin, Uderzo, Maester et beaucoup d'autres dessinateurs qui ne sont même pas des modèles, des sommets à gravir. Je sais bien que je ne les égalerai jamais.
Ce qui est embêtant, c'est que si j'aime assez ce personnage de la Peste, je ne sais vraiment pas quoi en faire. Je me suis contraint à certaines règles qui contraignent peut-être un peu trop. Lui et Dino sont plutôt seuls, ils interagissent peu avec l'environnement, ils s'adressent directement (la plupart du temps) au lecteur, ils n'ont pas de but. S'ils existent dans leur époque, ils ont conscience de l'avenir de l'humanité.
J'ai un frère qui a imaginé d'en faire un personnage de bande dessinée. Il avait écrit une sorte de synopsis, une histoire qui amènerait la Peste dans le Périgord, qui expliquerait l'apparition de Dino. Ce n'était pas mal mais, déjà, la bande dessinée, moi, je sais pas faire. Et puis, je ne suis vraiment pas persuadé qu'il faille faire évoluer ce personnage dans un monde plus réel, avec d'autres personnages, avec des rencontres, des situations. En fait, je n'en sais rien du tout.

politesse

Toute personne qui sera surprise à montrer du doigt une autre personne sera punie d'une amende forfaitaire de 500 euros pouvant être majorée de 20% si la personne montrée porte des lunettes de vue.

Contre le réchauffement, refroidissons !

Le mouvement est étroitement lié à la chaleur. D'un autre côté, un excès de chaleur nuit au mouvement des êtres vivants que nous sommes comme à la mécanique. Mais aussi, un excès de froid empêche le mouvement. Allez essayer de bouger un orteil lorsque vous êtes soumis au zéro absolu (−273,15 °C tout de même). On imagine sans peine qu'alors, on n'a pas envie de sortir de sous la couette et c'est toute l'économie d'un pays qui est mise à l'arrêt, compromettant ainsi la croissance du PIB et tout ce qui va avec.

Nous le voyons, le problème n'est pas aussi simpliste que l'on peut le penser avant de réfléchir. Je vous ferai grâce des lois de la thermodynamique et de l'entropie que je ne maîtrise pas et auxquelles je ne comprends rien mais, tout de même, il faut reconnaître que ce sont là des mots qui sont assez jolis et qui permettent, à moindre coût, de passer pour moins bête si l'on a l'art de les prononcer à bon escient et en société. Imaginons. Vous êtes entre ami·e·s, la soirée est agréable mais sans plus, on commence, de-ci de-là, à montrer quelque signe d'ennui et, inévitablement, selon la saison, vont arriver les considérations sur le temps qu'il fait, soit qu'il fait chaud, soit qu'il fait froid. C'est le moment parfait pour lancer le débat sur l'entropie de l'Univers, la thermodynamique, le réchauffement climatique et la tectonique des plaques (quoi que cela puisse dire).
Parce que personne ne s'attendait (je veux dire par là aucune personne saine d'esprit) à ce que la discussion dérive à ce point vers des sujets hautement difficiles à appréhender après autant de bouteilles de vin rosé, normalement, il devrait en résulter un silence gêné et embarrassé. Vous devriez sentir les regards se tourner vers vous, des regards composés d'yeux écarquillés, des regards presque inquiets qui savent si bien dire que l'heure est sans doute arrivée de cesser d'ouvrir des bouteilles, que les limites sont atteintes et que l'alcool, quoi qu'on en puisse dire, c'est tout de même bien un poison qui entraîne de la dissonance cognitive, si l'on n'y prend pas garde et que l'on ne le consomme pas avec une modération de bon aloi.
Vous ne vous démontez pas, vous avez attiré l'attention sur vous et il convient à présent de capitaliser sur cet intérêt soudain qui, si vous savez bien l'exploiter, peut-être, vous permettra d'attirer une femelle (ou un mâle, c'est selon) dans votre couche pour une partie de galipettes pas si anodines que cela. Ayez du culot. Arguez que la thermodynamique, c'est de la foutaise et que vous connaissez un scientifique qui remet en cause toutes ces idées farfelues et inconsistantes. Clamez que, selon vous, toutes ces histoires d'atomes qui vibrionnent de plaisir pourvu qu'ils soient en présence d'une source de chaleur quelconque, c'est de la connerie en barre et rien de plus. A ce stade, il n'est pas impossible que des protestations fusent. Ce n'a pas grande importance. Au moins, vous avez relancé une soirée qui tombait dans l'ennui. Peut-être passerez-vous pour un idiot mais on se souviendra de vous comme d'une personne capable de transformer une fête ratée en un débat de haut vol.
Pour en revenir au sujet qui nous intéressait, la mécanique des moteurs à combustion interne, tout est question de température (et aussi de pression, de détonation, de vis et d'écrou, d'engrenages savants et d'alliages métalliques maîtrisés). Le moteur le plus noble, le moteur le plus mécaniquement parfait, le plus admirablement conçu, ne saura pas fonctionner convenablement s'il est trop froid ou trop chaud. Et là, on ne parle pas d'aller chercher dans des températures extrêmes. C'est la raison pour laquelle, de tous temps, l'Homme, celui avec un grand "H", celui de l'humanité, celle qui englobe les femmes autant que les hommes, a cherché à maîtriser la température des moteurs qu'il pouvait concevoir. Si l'on ne se rend pas bien compte des recherches effectuées par les premiers représentants du genre humain à peine sortis des savanes africaines, les données sont parcellaires et incomplètes, on sait bien que lors de la découverte du feu et de ses propriétés (c'est chaud, ça brûle, c'est dangereux mais aussi rigolo), la question de la thermodynamique s'est posée. Comment diable toutes ces particules (que l'on n'appelaient pas encore atomes) pouvaient-elles s'affoler ainsi au fur et à mesure que la chaleur s'élevait ?
Il fallut attendre la fin du 19e siècle pour qui l'on puisse mettre à profit tous les questionnements remontant aux temps anciens, aux âges farouches, toutes les découvertes aussi, pour élaborer un moteur à combustion interne et que l'on imagine l'utiliser afin de créer de toutes pièces, par la force de l'ingénierie et des tours à métaux, un véhicule capable de bouger et, accessoirement, de transporter de la marchandise et des êtres vivants, qu'ils soient humains ou non-humains comme le cochon, la poule ou la baleine à bosse (quoi que, pour cette dernière, on se demande parfois si ce ne serait pas un canular monté de toutes pièces par des étudiants désœuvrés et probablement avinés).
Par cet exposé sommaire qui aura, je l'espère, su ouvrir en vous la curiosité et l'envie d'en savoir plus, dans un souci de ne pas mobiliser votre attention plus longtemps (vous aurez sans doute bien d'autres choses à faire), je vais conclure en vous montrant un exemple de l'utilisation d'un système de refroidissement (et par conséquent, en relation étroite avec l'entropie) au sein d'un véhicule à deux roues.

Raphael 8413 n°4

J'ai retrouvé un pinceau, acheté je ne sais quand, dont je ne m'étais jamais servi. C'est pourtant un pinceau de grande qualité, un martre kolinsky assez cher (dans les 20 euros, je pense). Hier, en le voyant surgir de mon bordel, je me suis dit que, nom de dieu de bordel de merde, il était urgent de l'essayer, histoire de voir.

Justement, mettant à profit mon désœuvrement pour griffonner sur un bout de papier ce qui me passait par la tête (pas grand chose), j'avais fini par avoir une esquisse maladroite de crayonné qui, finalement, ne demandait plus qu'à être encrée. N'écoutant que mon courage et France Musique, je plonge la touffe du pinceau (la touffe est composée de la fleur, du ventre et de la racine (les poils, quoi…)) dans le flacon d'encre de chine (de la Rohrers Auszietusche Schwartz de chez Rohrer & Klingner — Leipzig) et me lance dans cette délicate opération qui ne supporte pas bien les tremblements intempestifs et le sauté de veau aux morilles (mais je vous parlerai de cela l'année prochaine).
Bon. C'était un test. Le pinceau s'en est plutôt pas mal sorti et je le valide. Maintenant, je me demande tout de même s'il mérite de remplacer les Raphael 8404 n°0 et 1 ou l'excellent Leonard Kolinsky n°2. La question reste ouverte et si vous avez un avis, une suggestion, je suis preneur.

C'est fou ce qu'on s'en fout

Deux informations entendues hier. La première concerne le classement des politiques préférés des Françaises et Français. Alors, le top number one arrivé en premier sur la liste est (roulement de tambour) : Edouard Philippe ! Sous vos applaudissements mesdames et messieurs ! Le deuxième est, je le découvre en même temps que vous… Bruno le Maire ! On l'applaudit bien fort. Et le troisième, quel suspense, est François Bayrou. Incroyable.
L'autre information est moins glamour. Elle concerne ce que l'on appelle les Uber files. Là, une commission d'enquête parlementaire pointe « une relation opaque et privilégiée » entre la société américaine et Emmanuel Macron. Bravo ! Superbe ! Magnifique !

Si l'on extrapole un peu, on note donc que les Françaises et Français apprécient particulièrement les politiques proches de Macron et que, donc, Macron est finalement apprécié. Il faut se faire à l'idée que c'est ainsi et qu'il faut se ranger du côté de cette majorité de personnes qui s'est prononcée pour établir ce palmarès.%% Bien sûr, on m'aurait demandé mon avis, ce ne sont pas les politiques que j'aurais choisis. On ne me l'a pas demandé. Ça n'aurait rien changé au résultat. Je suis un peu étonné tout de même et c'est parce que je suis un doux rêveur. Mon avis sur la macronie, c'est que c'est un ramassis de dangereux salopards. Il me semblait envisageable que nous soyons plus nombreux à partager ce sentiment mais en fait, non. Globalement, on l'aime bien, notre Macron.
Je vais vous dire. Avec les manifestations contre la réforme des retraites, je pensais, naïf que je suis, que la cote de popularité des composantes de cette macronie allait s'effondrer. Il n'en est rien et j'en suis assez étonné. C'est comme si tout glissait et s'oubliait. Oubliés Benalla, les yeux crevés, les mains arrachées, les premiers mensonges au sujet de la pandémie, les mensonges qui suivirent les premiers, les attestations, les confinements, les interdictions, les scandales (de Rugy, Damanin, Dupond-Moretti, Kohler, Bayrou, Delevoye, Nyssen…). Hop, envolées toutes ces broutilles. Les Français ne sont pas du genre à reprocher. Ils ont le pardon facile.

Pendant ce temps, alors que Macron effectue un rapprochement insistant avec la droite de plus en plus marqué, le jeu consiste à taper de plus en plus sur la gauche. J'essaie de faire des efforts pour comprendre ce qui peut conduire les gens normaux à ne pas aimer les idées de gauche sans y arriver. Mais peu importe. Le message de la macronie est : plutôt trop à droite qu'à gauche pour le prochain quinquennat. D'accord, au moins, il doit être sincère sur ce coup.
On dit que la démocratie est en mauvaise posture. Pour nombre d'entre-nous, elle se limite au rendez-vous avec les urnes de temps à autres. On glisse un bulletin dans la fente et on a la conscience d'avoir fait ce que l'on a à faire. Par contre, on ne va pas militer ou se battre sur le terrain des idées. Ce n'est pas notre métier. Et puis, en plus, on n'est pas payés. Parler politique, c'est mal vu. Mieux vaut se taire, ne pas trop en dire.
Ce qui me démonte, c'est lorsque je me trouve en présence de personnes qui s'affichent "de gauche" qui clament que oui, elles voteront Macron (ou quelqu'un proche de lui) s'il fallait voter. Pour ces personnes, Macron serait tout de même un peu de gauche. J'ai même entendu dire qu'il n'était certainement pas libéral puisque, par exemple, il est assez social lorsqu'il distribue des chèques énérgie ou des aides aux moins riches. Pour ces personnes (de gauche, hein, je le rappelle), c'est déjà presque trop de l'assistanat.

Mais c'est l'été, il ne fait pas froid, on est heureux et tout va bien. J'étais parti pour publier un dessin et voilà que je m'égare.

Moto décharge, juil. 2023
Moto décharge

Ce jour, j'aurais mieux été avisé de rester dans mon lit douillet

Si, pour les Français, ce jour est celui de la fête nationale, s'il fait penser à la prise de la Bastille et, par voie de conséquence, à la Révolution française, force est de constater que ce n'est un jour particulier ni pour les étrangers d'ailleurs ni pour les autochtones de contrées lointaines.

Comme souvent, j'étais en panne d'inspiration. J'avais en tête la chanson de Brassens, les feux d'artifice (que je n'apprécie pas du tout), les bals populaires (idem), le défilé (itou) et puis c'est tout.
Comme parfois en pareille circonstance, je me tourne vers wikipedia pour jeter un œil à l'éphéméride et trouver un petit quelque chose qui pourrait me mettre sur la voie d'une idée. Bon. La pêche n'a pas été fructueuse mais j'ai tout de même appris que, en Allemagne, ce jour pouvait représenter une date particulière, pas réjouissante, pas sujette à fêtes et réjouissances (je l'espère). Bref.

Triangle de Penrose

On ne manquera sans doute pas de se demander ce que cela fait sur ce blog d'habitude si sérieux et pressé de satisfaire les envies de ses lecteurs d'exception, si intelligents, si instruits, si plaisants, si curieux et si bienveillants. Ils voudront bien pardonner l'auteur. Merci à eux.

Entendez-vous, dans nos campagnes…

J'avais envisagé regrouper les dessins éparpillés dans un classeur. Pour ce faire, j'avais acquis quelques pochettes plastique. Je m'étais dit que je pouvais classer les dessins par thèmes. Ici les motocyclettes, là les personnages. Et puis, j'ai redécouvert des dessins oubliés et oublié ce que je m'étais promis de faire. Comme d'habitude.
Le dessin date de quelques années. C'était avant le COVID-19. On me contacte pour une commande de dessin. Je crayonne celui-ci et le propose. Il est refusé, j'en fais un autre. Celui que je vous présente aujourd'hui est alors laissé sur une pile de dessins et je ne m'en occupe plus. Avec le temps, il est recouvert d'autres dessins.
Hier, en le redécouvrant, je me dis que, après tout, je peux m'amuser à l'encrer. Et après, à le mettre en couleurs. Ça donne ceci.


Et là, c'est le rapide crayonné.

Les grands esprits

Moi, je ne m'en suis jamais caché, je l'ai d'ailleurs expliqué à plusieurs reprises, mon dada, c'est les fantômes, les spectres, les esprits, les revenants. Si j'ai vu et revu l'excellent film de cinéma nommé Ghostbusters, ce n'est que pour mieux apprendre comment les chasser, les fantômes. Et j'ai appris à savoir, vous pouvez me croire. C'est ainsi que je me suis mis en quête de matériel conçu pour cette activité essentielle et nécessaire. Et quel endroit est le mieux désigné pour trouver ce matériel de pointe à des prix accessibles ? Leboncoin.fr, bien sûr ! Le rendez-vous des escrocs, des pigeons, des vendeurs de n'importe quoi et des acheteurs compulsifs. J'y suis allé.

Avec dextérité et empressement, je tapote sur le clavier de l'ordinateur. Je cherche les instruments qui vont me permettre de mettre la main sur un fantôme vrai de vrai, du pur jus de l'au-delà, du fantôme effrayant qui hante bien comme il faut.
Ce qui est merveilleux, c'est qu'il ne me faut pas trop longtemps pour qu'une annonce apparaisse concordante en tous points à mes attentes. En plus, ce n'est pas loin, à peine à une quinzaine de kilomètres de chez moi. C'est un signe du destin ou je ne m'y connais pas.
Bien sûr, j'aurais préféré trouver une ambulance Cadillac comme celle du film, mais il faut bien commencer par quelque chose et tant pis si c'est moins glorieux. Donc, ce commencement, ce sera, comme le détaille l'annonce, un télé objectif modèle "Panasonic Lumix DMC-GH1". Diable ! Ça met en appétit, ce truc là. A 150 euros, et d'autant plus qu'il est en bon état, c'est une rudement bonne affaire.
Pour preuve que le matériel fonctionne, le vendeur (qui nous nous contenterons d'appeler Steve) a réalisé des vidéos pour sa chaîne YouTube. Et, comble de bonheur d'outre-tombe, il est vendeur d'autres matériels. Pour le fun, je vais vous laisser chercher par vous-même les annonces de ce Steve qui vit en Dordogne, dans une ville qui se trouve presque à la limite de la Corrèze (mais pas très loin tout de même). Si vous n'êtes pas manchots, vous trouverez. En attendant, je me permets de vous montrer une copie d'écran de cette belle annonce qui me fait saliver d'envie.



Qu'auriez-vous fait à ma place ? Hein ? Je vous demande. J'ai acheté le télé objectif en question. Je l'ai acheté et je ne me suis pas arrêté là. Parce que, pour vous dire la vérité, ça faisait déjà quelques années que je me doutais bien qu'il devait y avoir des esprits farceurs chez moi, rapport au bazar et au désordre qui ne peuvent pas être d'origine humaine et normale, j'ai testé l'outil chez moi, le cul posé sur la chaise. Les résultats n'ont pas tardé à apparaître. D'abord, j'ai senti comme de la sueur glaciale s'écouler le long de mon épine dorsale. Et puis, soudain, un courant d'air a fait bouger une feuille de papier pourtant parfaitement immobile deux secondes auparavant. Enfin, j'ai été pris d'une colossale envie de pisser.
Ni une, ni deux, j'agrippe l'appareil et le braque vers quelque part, à l'intuition. Bien m'en a pris ! Je suis en mesure de vous présenter en avant première une image photomagiquastique garantie sans trucage et sans retouche de la princesse qui vivait dans mon humble demeure il y a quelques siècles (au doigt mouillé). Demain, j'achète un guéridon pour communiquer avec cet esprit.

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