Motocyclette & confort

Or, il arriva que le motocycliste lambda réclamât un peu plus de confort. Eugène-Karl Foulouizissaxe ne fit pas la sourde oreille et prit d'assaut la table à dessin pour réaliser la motocyclette qui rendrait heureux les utilisateurs de son engin quelque peu hors du commun.
Ce que l'on peut reprocher à la motocyclette, c'est bien que l'on doive l'enfourcher et la chevaucher comme on le ferait d'un bête équidé, en plus de se mouiller lorsqu'il vient à pleuvoir ou, encore, que l'on se casse assez souvent la gueule avec.
Tout en conservant, pour des raisons bassement administratives, le principe du deux-roues motorisé, il se permet de concevoir le sien avec une roue avant motrice tant il est persuadé qu'il est toujours préférable d'être tiré en avant que d'être poussé par derrière. Pour le confort, il installe un moelleux fauteuil et se débarrasse de cette ignominieux guidon qu'il remplace avantageusement par deux leviers bien placés à portée de mains, l'un à gauche, l'autre à droite. Le concept est novateur, il ne peut que conquérir les cœurs !
On voit sur l'illustration fournie par la famille de notre glorieux inventeur les premiers essais sur route ouverte. Il est des réglages qui restent à peaufiner mais la machine d'Eugène-Karl fonctionne à merveille. Il est saisi au moment où, chevauchant sa motocyclette sur les chemins du samedi soir, il va épater les jeunes gens venus assister au concert des Dérapeurs de roupettes, un groupe très local à qui ont on promet un brillant avenir.

Motocyclette avec confort
L'avenir de la motocyclette intelligente

Un peu Brrrr, tout de même

Hier matin, j'ai senti du changement. Il faisait moins froid que les jours précédents. Je ne regarde pas le thermomètre tous les jours mais il se trouve que mardi, il me semblait qu'il ne faisait vraiment pas trop chaud. De fait, l'instrument de mesure indiquait quatre degrés. C'est peu. Je me suis amusé à laisser le thermomètre dehors durant une dizaine de minutes, il était près de 5 heures, le temps de finir mon litre de café à présent froid. Il faisait entre -7 et -8 degrés.
Hier, donc, je sens du changement et je me rends compte qu'il fait moins froid. Pour m'en assurer, je retourne consulter le thermomètre qui affiche 7°. Ça reste bien en deçà de ce que l'on peut espérer comme température confortable mais il y a du mieux, c'est indéniable.

Une idée en suspens

Ce qui est tout de même un peu ennuyeux, c'est que pour une fois que j'ai une idée, je ne parvienne pas à faire le dessin qui irait l'illustrer. C'est peut-être bien que l'idée n'a pas encore assez mûri. Peut-être que lorsque j'aurai réussi à la formuler mieux, ce dessin me semblera évident.
Cette idée, elle n'est pas géniale mais tout de même, je ne la trouve pas si mal. A force de gommer les tentatives graphiques, j'en suis arrivé, un temps, à me dire que je pouvais tout aussi bien l'exposer en texte, sans qu'il soit besoin de l'illustrer, après tout.
Cela ne vous aura pas échappé, je suis tout à fait capable de produire et publier des dessins qui n'ont pas la plus petite trace d'idée pour origine. Je peux dessiner pour dessiner sans qu'il y ait de message et cela me convient parfaitement.
Depuis des décennies, j'ai pu constater que je rencontre trop souvent des problèmes à concilier idée et dessin. C'est un fait. D'autres y parviennent très bien et ça m'agace un peu. Evidemment, j'aurais pu faire comme certains qui se limitent à dessiner un personnage, presque toujours le même dans les mêmes situation et position et de placer une idée ou une pensée dans une bulle. Par exemple, j'y ai pensé, je pourrais utiliser un personnage comme la Peste et lui faire dire ce que à quoi j'ai pensé l'autre jour.
Cette idée encore verte, je ne lui trouve pas l'accord dessiné qui pourrait convenir. Je peux néanmoins vous la communiquer sans la développer. Je me suis fait la réflexion que la casse des services publics pouvait conduire à se priver de services. L'idée est de jouer sur les notions de "public" et de "privé" que l'on peut opposer. Cette idée est simple, elle repose sur ce que l'on peut constater. L'hôpital public qui fonctionnerait moins bien que le secteur privé, l'éducation qui serait plus efficace dans le privé et j'en passe. On nous dit que le public coûte trop. On ne nous dit pas combien coûte le privé pour le public.
Enfin bon, vous comprenez le truc.

Sculpture
Métal

Tous les culs ne se valent pas

J'étais bien parti pour ne pas commettre de billet aujourd'hui. Il a fallu qu'une précision de Gérard Larcher, président du Sénat, à propos de "l'affaire" du fauteuil survienne pour que je change d'avis.
Il y a quelques jours de cela, le Canard enchaîné révèle que Gérard Larcher aurait choisi un nouveau fauteuil pour son illustre postérieur, l'ancien étant par trop détérioré. Ne trouvant rien à son goût dans ce qui lui est proposé par le Mobilier national, il demande que l'on lui en conçoive un à même de le satisfaire. Jusque là, pas grand chose à redire.
L'hebdomadaire satirique prétend que ce fauteuil aurait coûter coûté 40000 euros. Pour moi comme pour d'autres, la somme paraît bien importante. Je n'ai pas de fauteuil et je pense, bien que je ne me sois jamais posé la question, n'avoir pas l'idée d'acquérir un tel siège à ce prix. Si j'avais la place et l'envie, je choisirais peut-être un bon gros fauteuil bien confortable du genre "club" mais jamais je n'y investirais plus de quelques centaines d'euros.
Ce matin, Gérard Larcher tient à préciser que, en fait, le fauteuil n'aurait coûter coûté "que" 32000 euros. Il me semble étonnant qu'en faisant cette précision on puisse imaginer éteindre l'aspect démesuré du prix du fauteuil. Après, bien sûr, j'ai conscience d'avoir un cul très banal qui ne mérite pas beaucoup mieux qu'un contact avec le bois un peu rude d'une chaise tout aussi banale. J'ai plusieurs chaises et je m'aperçois que j'ai choisi la plus banale d'entre-elles. C'est une sale chaise achetée il y a une trentaine d'années dans une brocante à vil prix. Je suis un petit, un sans grade, un vulgaire quidam sans responsabilité. Je le sais et m'en accommode. Pour une personne du bas peuple comme je le suis, il peut apparaître dispendieux et ridicule d'avoir besoin d'un siège aussi cher. Cependant, il faut se mettre à la place de ces êtres d'exception qui passent des milliers d'heures avec nulle autre solution que d'avoir à poser son cul quelque part. Il doit être nécessaire de le choyer, son postérieur, de lui offrir le meilleur. Qui suis-je pour juger ce qui m'est trop étranger, trop éloigné ? Il se trouverait que j'aurais un poste à responsabilité que je comprendrais sans doute le besoin de prendre soin de mon fondement. Jusque là, je ferais bien de me taire.

Zones à faibles émissions

Apparemment, d'après ce que j'ai pu comprendre, avec le véhicule dont je dispose je suis dans l'impossibilité de me rendre dans quelques villes dont, pour celles qui me sont les plus proches, Limoges ou Bordeaux. Mon véhicule actuel est une Renault Clio essence de 2004, une petite voiture qui ne consomme pas trop. Enfin, qui ne consomme pas autant que d'autres qui consomment plus. Elle a une vignette Crit'Air 3 et elle n'est pas équipée de toutes les sophistications astucieuses dont disposent les automobiles plus récentes.
Je ne peux plus aller à Limoges ou à Bordeaux mais, dans le fond, je m'en fous un peu. Je n'y vais pas. Je n'y vais plus. Il reste qu'il peut arriver que j'aie le besoin de m'y rendre et alors, on verra bien.
Je ne suis pas contre l'idée de moins polluer dans les agglomérations denses. C'est sans aucun doute mieux pour la santé des habitants. Si pour moi la mise en place de ces ZFE n'engendre pas de gêne particulière, je pense à celles et ceux qui habitent près de ces communes et qui ont à s'y rendre plus souvent que moi. Certaines et certains pour le travail, par exemple. Il y a toujours la solution des transports en commun ou celle d'acheter un véhicule moins polluant. Dans ce dernier cas, il y a la question financière.
Pour moi, l'état de mes finances m'interdit l'acquisition d'un véhicule récent. A cela je dois ajouter que je n'en ai pas l'envie.

ZFE
Rouler libre dans sa tête

Jour d'allégresse

Il arrive parfois que l'actualité soit source de joie. Aujourd'hui, j'apprends la mort de le Pen et je sens que je ne vais pas le pleurer. Je regrette qu'elle ne soit pas survenue beaucoup plus tôt et j'ai bien conscience que ça ne va pas beaucoup influer sur la vie politique de la France.

L'histoire d'un constructeur français tombé dans l'oubli

Au mitan des années 70, déçu par les propositions des constructeurs de motocyclettes hexagonaux, rageant de ne pas trouver une machine répondant à ses attentes, Séraphin Schörbl' se lance dans l'aventure de la création d'une manufacture de motos françaises innovantes et performantes. Les premiers prototypes finalisés, il commence la production de quelques exemplaires de sa Schörbl' 01 et fait paraître un encart publicitaires dans les revues spécialisées consacrées à la moto sportive de qualité supérieure.
Hélas ! L'aventure prend rapidement fin après que Séraphin a constaté que le carnet de commandes reste désespérément vierge. Seules deux Schörbl' 01 sortirent de l'atelier, une qui servit quelque temps à Séraphin, l'autre pour aller chez le ferrailleur qui s'occupa de la recycler pour produire de belles boîtes de conserve.

Malgré ses réelles qualités, le succès peina à récompenser le concepteur de cette motocyclette.

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