
Mot-clé - dessin
La presque dernière moto

J'en étais à me dire qu'il fallait que j'arrête de dessiner des motocyclettes et j'ai attrapé une feuille de papier et mon porte-mine préféré[1].
Bon. J'en étais à me dire qu'il fallait que j'arrête de dessiner des motocyclettes et j'en ai dessiné une nouvelle. Je n'ai aucune volonté.
Note
[1] un Pentel P205
La gauche peut-elle nous sortir de la panade ?
C'est désormais une évidence, la fable du ruissellement ne fonctionne pas. En vérité, je n'y ai jamais cru, à cette histoire. Après, il faut comprendre les riches. Le serais-je que je verrais d'un mauvais œil l'idée un peu sotte de m'appauvrir. L'idée de Macron – mais il s'agissait certainement plus de nous faire prendre des vessies pour des lanternes qu'une idée – était qu'en aidant les riches à outrance, ceux-ci auraient un accès de générosité charitable incontrôlable et qu'ils se sentiraient d'assez humeur badine pour saupoudrer le bas peuple de quelque menue monnaie. Ils auraient pu imaginer un instant de créer des emplois en France, d'embaucher à des conditions très favorables et de faire le bonheur des bons et honnêtes travailleurs de notre beau pays. Jamais on aurait pu se douter que les cadeaux distribués iraient directement dans les poches des gentils actionnaires sous la forme de gras dividendes.
Il y a plus d'une décennie, pourtant, on aurait été en mesure de comprendre que le riche ne cherche qu'à devenir plus riche et qu'il n'a rien de l'idiot et généreux philanthrope. On l'a vu, par exemple, avec le Crédit Lyonnais qui a été sauvé de la faillite par le contribuable. On estime que le plan de sauvegarde aurait coûté à l'État la bagatelle de 14,7 milliards d'euros (812 euros par contribuable). Chose éminemment amusante, l'année qui a suivi ce sauvetage, la banque reversait presque au centime près la même somme à ses actionnaires.
Il y a une idée tenace dans la tête de nombreuses personnes, c'est celle qui prétend que nous aurions besoin des riches au motif qu'ils créeraient de la richesse et des emplois. Dans la vraie vie, les riches ne créent rien d'autre que de la spéculation. Lorsque le cours d'une action augmente, l'argent potentiel que l'action représente ne va pas à l'entreprise, il ne sert en rien à l'investissement ou à l'embauche de personnel. Je l'ai déjà dit, c'est une idée que l'on peut combattre, le riche ne pense à rien d'autre qu'à s'enrichir encore.
Et est-ce qu'il pourrait y avoir une solution pour sortir de cette idéologie libérale qui se donne pour mission de paupériser le plus grand nombre de personnes à travers le monde, de créer une oligarchie ? Alors, il y a la simplicité qui consiste à écouter la voix de celles et ceux qui ont (ou pas) d'ambitions politiques à gauche. Déjà, il faudrait définir ce qu'est la gauche. On a un peu de mal à continuer à voir le PS dans le camp de la gauche. Une gauche molle et compatible avec le libéralisme, oui, sans aucun doute, mais à gauche dans le modèle anti-capitaliste, certainement pas. Je n'ai pas trop de doute pour le (les) NPA et LO. Après, il y a LFI mais sans grande conviction de ma part et les écolos accompagnés des communistes. Ils ont un bon fond sur certains points.
Il y a une envie de faire l'union des gauches. Ça a été fait avec le NFP. Le souci, c'est que pour faire une union, il faut accepter le compromis. Je n'ai aucune oreille, aucun pouvoir. Pour ma part, je suis prêt à concéder certains points. Par exemple, je ne suis pas contre l'idée d'une certaine liberté d'entreprendre, que l'on puisse créer son entreprise et travailler dans le cadre du capitalisme. Un boulanger qui fait du profit, un artisan ou un commerçant qui gagne sa vie en faisant payer son savoir-faire ou le service qu'il rend, je suis d'accord. Par contre, je suis opposé à la spéculation boursière.
Ce que je pense sincèrement, c'est qu'un jour, et ça ne se fera pas sans heurts, le système se cassera la gueule, s'effondrera. Ça peut être dans très longtemps comme dans quelques années. L'heure semble être plus à la montée des dictatures, du ré-armement, à la préparation d'une nouvelle grande guerre bien mondialisée. Le capitalisme et la guerre, ça a toujours été une grande histoire d'amour. En France, on n'a même plus besoin de l'épouvantail du R-Haine pour craindre la survenue d'un état totalitaire. Dans moins de deux ans, nous serons peut-être bien les deux pieds dedans.
Mais peut-on miser sur l'éventualité d'une victoire d'un groupe de gauche unie pour nous sortir de tous les problèmes alors que ceux-ci sont liés à l'économie mondialisée ? À moins que la France se coupe du reste du monde un peu à la manière de la Corée du Nord, à moins que la France sorte de l'Europe (et ce serait très étonnant que ça arrange quoi que ce soit), notre pays est trop dépendant de cette économie mondialisée. Je doute que l'idée des gauches françaises soit de procéder à une rupture brutale avec tout ça.
Jojo et sa bécane
Ça va peut-être finir par se voir qu'ils nous prennent pour des cons
Motocyclette très raide
Moto de jour férié
Un mardi comme aujourd'hui
Les canicules s'emballent
De la couleur partout
Une petite 2cv, ça dépanne toujours
La motocyclette qui bat tous les records et encore plus
L'ambition première de Joseph a toujours été de battre des records du monde depuis sa Picardie natale. Après avoir pulvérisé le record du nombre d'escargots avalés en trente minutes (53) dès l'âge de douze ans puis, à treize ans, celui de la distance parcourue à cloche-pied autour de l'église de Bertricourt-la-Vieille (843 mètres) et avoir égalé celui de saut en arrière à la kermesse paroissiale de Montezy, il connut une traversée du désert qui dura une vingtaine d'années. À ce propos, il est bon de préciser qu'il échoua à faire valider son record détenu par Andreï Vassilekovitch et son épique traversée du désert de Gobi en solitaire et en tongs et que ce refus de validation provoqua une profonde dépression chez Joseph.
Cette année, remis sur pied grâce aux remèdes miraculeux du rebouteux local, il se prépare à battre le record du 100 mètres haies à moto. Toutes les chances de réussite sont réunies et Joseph se montre confiant, d'autant plus que jamais personne n'a tenté ce défi particulièrement stupide. L'illustration de cet article nous présente Joseph se préparant à affronter la première haie. Souhaitons-lui bonne chance dans son entreprise !

Commerce ambulant
Motocyclette de début du mois de juin
Un Français invente un moteur d'une rare complexité… qui peine à fonctionner
Expliquons la motocyclette
Soyons sport
Le vin, c'est le moteur de la vie (surtout celui de Bergerac)
Être heureux à moto ?
La commémoration de la capitulation de l'Allemagne nazie est-elle pour quelque chose dans l'idée de proposer une réflexion sur un sujet aussi trivial que le choix de la motocyclette comme moyen de transport ? Certainement pas et je me demande bien comment certains auraient pu le penser un instant. Ceci étant posé en préambule, il reste la question qui ne manque pas d'interroger et de questionner les esprits les plus clairs.
Disons-le tout net et sans ambages, la motocyclette, c'est trop nul. Quand il pleut, on se mouille, quand il y a du verglas, on se casse la gueule, quand on a trop picolé, on se casse la gueule aussi. C'est nul. Alors qu'en bagnole[1], on s'en fout pas mal qu'il pleuve ou qu'il neige ou qu'on ait fêté en faisant fi de la modération toute occasion de fêter quelque chose et, par exemple parce que justement, la capitulation de l'Allemagne nazie. A ce sujet, saviez-vous que cette journée n'a pas toujours été fériée et que c'est les socialistes (avec les communistes) qui l'ont rendu férié en 1981 ? Il y avait eu auparavant des périodes où ce jour était férié. Giscard, au nom de la réconciliation avec l'Allemagne (enfin la République Fédérale d'Allemagne parce que l'autre Allemagne, la bonne, elle, on ne cherchait pas à se réconcilier avec vu qu'elle était trop proche des Soviétiques aux yeux de ce bouffon de droite) supprima ce jour férié[2]. D'ailleurs, ce même Giscard est né à Coblence. Après, on dit qu'il ne faut pas dire du mal des morts.
Enfin bref. La motocyclette, c'est qu'un véhicule bien pour les flics. A-t-on jamais vu des pompiers à moto ? Non. A-t-on jamais vu des gens bien à moto ? Certainement pas. D'ailleurs, je suis prêt à parier que vous croisez ou connaissez plus de personnes qui font le choix sage de rouler en automobile qu'à moto. La moto, c'est pour celles et ceux qui cherchent à se faire remarquer, qui ne veulent pas faire comme tout le monde, qui s'obstinent à aller contre le bon sens et la réalité. La moto, c'est dangereux en plus de ne pas être pratique. Allez embarquer toute une famille sur une moto en plus des bagages, du casse-croûte et de la caisse du chat, vous.