Lorsque Elmund Grasper évoque son premier premier essai de la "motocyclette" présentée en illustration d'époque, il enrage encore malgré les décennies qui l'éloignent de ce douloureux épisode. Depuis son lit d'hôpital d'où il nous accorde cet entretien, le corps encore endolori, il ne peut réfréner les mots les plus désobligeants à l'endroit de l'ingénieur-inventeur de cette machine "diabolique". Beaucoup trop puissante, dépourvue de tout système de freinage, manifestement instable et imprévisible, la 1200 ZÖGGLANTZ[1] n'était pas au point et notre essayeur s'en est vite rendu compte. Aussi, aurait-il dû mieux s'équiper et appréhender l'exercice avec plus de circonspection. Notamment, il aurait été bien avisé de porter un casque et d'éviter de tourner la poignée d'accélérateur avec prudence.
Cet engin n'a pas atteint le stade de la commercialisation et nous ne pouvons que regretter que les solutions techniques novatrices mises en œuvre n'aient pas connu de suite. Parmi les avantages indéniables de cette "motocyclette" inhabituelle par rapport à celles que l'on rencontre, aujourd'hui encore, sur nos routes, on note la suppression des problèmes liés aux pneumatiques, à leur usure et à leur pression de gonflage, mais aussi la résolution de toutes les questions insolubles inhérentes aux masses non suspendues.
Il est à noter que le moteur trois cylindres en vrac à soupapes semi-commandées a été utilisé par la suite pour un prototype de tondeuse à gazon qui a occasionné quelques frayeurs au voisinage de notre inventeur de génie. Après que la justice a ordonné la destruction de ce moteur [2], l'inventeur est tombé dans une profonde dépression et a changé d'orientation professionnelle. Il est aujourd'hui coiffeur et rechigne à nous parler de cet épisode de sa vie d'avant.
Mot-clé - dessin
Quitter X (ex Twitter)
C'est un sujet qui passionne une partie de l'Internet. Faut-il quitter X, la plate-forme rachetée par Elon Musk qui fait polémique. Si je ne quitte pas ce réseau social, c'est avant tout parce que je n'y ai pas de compte. Pour tout dire, je ne me suis jamais intéressé à Twitter/X. Il y a bien longtemps, j'ai essayé de comprendre à quoi je pourrais bien utiliser facebook et puis j'ai abandonné. Je ne suis présent sur aucun réseau social hormis Youtube si tant est que c'est bien un réseau social.
A l'occasion de l'investiture de Trump, les invitations à quitter X se font plus pressantes. On reproche (à raison) à Elon Musk d'avoir transformé son réseau social en organe de propagande pour les idées d'extrême-droite ouvert au propos les plus décomplexés. Et le fait que ce même Musk ait un poste auprès de Trump n'encourage pas à penser que l'inclination politique soit amenée à changer de sitôt.
J'entends, je lis, des personnes qui expliquent qu'elles vont quitter X et se rabattre sur des solutions plus ou moins équivalentes telles que, pour le libre, Mastodon. Il se trouve que j'ai un compte Mastodon… et que je n'en fais rien. Là aussi, je n'ai pas compris quelle utilité je pouvais avoir de ce réseau social. Mais je peux comprendre que certaines personnes qui ont au fil des ans construit un réseau aient envie de continuer à s'exprimer. L'idée est qu'il faut qu'il y ait un mouvement d'abandon de X puissant pour que les "communautés" se reconstituent ailleurs.
Il paraît que ces réseaux sociaux de "micro-blogage" sont fabuleux pour se tenir au courant de l'actualité et de la marche du monde. C'est possible mais j'ai tout de même le sentiment que l'on peut faire autrement pour ne pas ignorer grand chose de ce qui est intéressant de savoir.
Et vous, quels sont les rapports que vous entretenez avec ces réseaux sociaux ? Vous trouvez réellement cela utile ?
Les deux outils
En vérité, il manque la gomme qui a été utilisée avec parcimonie.
Motocyclette & confort
Or, il arriva que le motocycliste lambda réclamât un peu plus de confort. Eugène-Karl Foulouizissaxe ne fit pas la sourde oreille et prit d'assaut la table à dessin pour réaliser la motocyclette qui rendrait heureux les utilisateurs de son engin quelque peu hors du commun.
Ce que l'on peut reprocher à la motocyclette, c'est bien que l'on doive l'enfourcher et la chevaucher comme on le ferait d'un bête équidé, en plus de se mouiller lorsqu'il vient à pleuvoir ou, encore, que l'on se casse assez souvent la gueule avec.
Tout en conservant, pour des raisons bassement administratives, le principe du deux-roues motorisé, il se permet de concevoir le sien avec une roue avant motrice tant il est persuadé qu'il est toujours préférable d'être tiré en avant que d'être poussé par derrière. Pour le confort, il installe un moelleux fauteuil et se débarrasse de cette ignominieux guidon qu'il remplace avantageusement par deux leviers bien placés à portée de mains, l'un à gauche, l'autre à droite. Le concept est novateur, il ne peut que conquérir les cœurs !
On voit sur l'illustration fournie par la famille de notre glorieux inventeur les premiers essais sur route ouverte. Il est des réglages qui restent à peaufiner mais la machine d'Eugène-Karl fonctionne à merveille. Il est saisi au moment où, chevauchant sa motocyclette sur les chemins du samedi soir, il va épater les jeunes gens venus assister au concert des Dérapeurs de roupettes, un groupe très local à qui ont on promet un brillant avenir.

Ne laissons pas les motocyclettes végéter
Tous les culs ne se valent pas
J'étais bien parti pour ne pas commettre de billet aujourd'hui. Il a fallu qu'une précision de Gérard Larcher, président du Sénat, à propos de "l'affaire" du fauteuil survienne pour que je change d'avis.
Il y a quelques jours de cela, le Canard enchaîné révèle que Gérard Larcher aurait choisi un nouveau fauteuil pour son illustre postérieur, l'ancien étant par trop détérioré. Ne trouvant rien à son goût dans ce qui lui est proposé par le Mobilier national, il demande que l'on lui en conçoive un à même de le satisfaire. Jusque là, pas grand chose à redire.
L'hebdomadaire satirique prétend que ce fauteuil aurait coûter coûté 40000 euros. Pour moi comme pour d'autres, la somme paraît bien importante. Je n'ai pas de fauteuil et je pense, bien que je ne me sois jamais posé la question, n'avoir pas l'idée d'acquérir un tel siège à ce prix. Si j'avais la place et l'envie, je choisirais peut-être un bon gros fauteuil bien confortable du genre "club" mais jamais je n'y investirais plus de quelques centaines d'euros.
Ce matin, Gérard Larcher tient à préciser que, en fait, le fauteuil n'aurait coûter coûté "que" 32000 euros. Il me semble étonnant qu'en faisant cette précision on puisse imaginer éteindre l'aspect démesuré du prix du fauteuil. Après, bien sûr, j'ai conscience d'avoir un cul très banal qui ne mérite pas beaucoup mieux qu'un contact avec le bois un peu rude d'une chaise tout aussi banale. J'ai plusieurs chaises et je m'aperçois que j'ai choisi la plus banale d'entre-elles. C'est une sale chaise achetée il y a une trentaine d'années dans une brocante à vil prix. Je suis un petit, un sans grade, un vulgaire quidam sans responsabilité. Je le sais et m'en accommode. Pour une personne du bas peuple comme je le suis, il peut apparaître dispendieux et ridicule d'avoir besoin d'un siège aussi cher. Cependant, il faut se mettre à la place de ces êtres d'exception qui passent des milliers d'heures avec nulle autre solution que d'avoir à poser son cul quelque part. Il doit être nécessaire de le choyer, son postérieur, de lui offrir le meilleur. Qui suis-je pour juger ce qui m'est trop étranger, trop éloigné ? Il se trouverait que j'aurais un poste à responsabilité que je comprendrais sans doute le besoin de prendre soin de mon fondement. Jusque là, je ferais bien de me taire.
Zones à faibles émissions
Apparemment, d'après ce que j'ai pu comprendre, avec le véhicule dont je dispose je suis dans l'impossibilité de me rendre dans quelques villes dont, pour celles qui me sont les plus proches, Limoges ou Bordeaux. Mon véhicule actuel est une Renault Clio essence de 2004, une petite voiture qui ne consomme pas trop. Enfin, qui ne consomme pas autant que d'autres qui consomment plus. Elle a une vignette Crit'Air 3 et elle n'est pas équipée de toutes les sophistications astucieuses dont disposent les automobiles plus récentes.
Je ne peux plus aller à Limoges ou à Bordeaux mais, dans le fond, je m'en fous un peu. Je n'y vais pas. Je n'y vais plus. Il reste qu'il peut arriver que j'aie le besoin de m'y rendre et alors, on verra bien.
Je ne suis pas contre l'idée de moins polluer dans les agglomérations denses. C'est sans aucun doute mieux pour la santé des habitants. Si pour moi la mise en place de ces ZFE n'engendre pas de gêne particulière, je pense à celles et ceux qui habitent près de ces communes et qui ont à s'y rendre plus souvent que moi. Certaines et certains pour le travail, par exemple. Il y a toujours la solution des transports en commun ou celle d'acheter un véhicule moins polluant. Dans ce dernier cas, il y a la question financière.
Pour moi, l'état de mes finances m'interdit l'acquisition d'un véhicule récent. A cela je dois ajouter que je n'en ai pas l'envie.

Sujet déterminant ?
En 2025, nous continuerons de décider et je vous demanderai aussi de trancher certains de ces sujets déterminants. Car chacun d'entre vous aura un rôle à jouer.
Emmanuel Macron
La boîte à idées est vide

Tous mes vœux (et ils ne sont pas nombreux)
Bientôt l'année prochaine
L'histoire d'un constructeur français tombé dans l'oubli
Au mitan des années 70, déçu par les propositions des constructeurs de motocyclettes hexagonaux, rageant de ne pas trouver une machine répondant à ses attentes, Séraphin Schörbl' se lance dans l'aventure de la création d'une manufacture de motos françaises innovantes et performantes. Les premiers prototypes finalisés, il commence la production de quelques exemplaires de sa Schörbl' 01 et fait paraître un encart publicitaires dans les revues spécialisées consacrées à la moto sportive de qualité supérieure.
Hélas ! L'aventure prend rapidement fin après que Séraphin a constaté que le carnet de commandes reste désespérément vierge. Seules deux Schörbl' 01 sortirent de l'atelier, une qui servit quelque temps à Séraphin, l'autre pour aller chez le ferrailleur qui s'occupa de la recycler pour produire de belles boîtes de conserve.
Même pas en retard
Noël, le cadeau le plus espéré par les Français
Saignant mais sans gain
Moto pour aller très vite

Racing
Macron a choisi !
La bécane à Nanard
