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Ça ne marche pas à tous les coups

J'ai fait une animation avec Blender et le rendu a coûté environ trois heures. Je lance le processus et je m'occupe à autre chose comme, par exemple, la réparation d'un linux sur un ordinateur portable. Je profite de l'occasion pour faire toutes les mises à jour et, là encore, ça prend du temps. La récompense, c'est qu'à la fin, la machine retrouve toute sa santé et que le client est tout content de l'apprendre.
Pour l'animation, par contre, ça ne s'est pas très bien passé et je ne sais pas pourquoi. C'est un peu comme si certaines images avaient sauté. Il faudrait que je recommence mais rien ne presse. C'est un exercice pour poursuivre mon apprentissage de ce logiciel un peu complexe (je ne suis pas très doué non plus, hein).
En attendant, j'ai fait un dessin qui sert à nourrir le blog pour aujourd'hui. Et pour demain, vous préféreriez quoi entre un dessin de motocyclette farfelue (choix 1) et celui d'un camion ridicule (choix B) ?

protégeons nos pinards
alcoolisme responsable

Une motocyclette qui file droit

Lorsqu'Étienne Toudroat a une idée dans la tête… Toutes les personnes à qui il a présenté son idée de motocyclette sans système de direction particulier ont tenté de le dissuader de poursuivre son entreprise vouée à l'échec. Échec commercial à coup sûr mais échec routier également. Comment diable peut-on imaginer qu'une motocyclette incapable de négocier le moindre virage quelque peu prononcé puisse connaître le succès dans un pays où l'on ne compte plus les tournants et courbes tant vers la gauche que vers la droite ? Pourtant, têtu comme une tasse en porcelaine, Étienne passe tout son temps libre dans son atelier qu'il encombre de morceaux de ferraille récupérés çà et là au petit bonheur la chance. Ça tape, ça visse, ça soude, ça assemble tant et si bien qu'au bout de trois mois, la machine est prête pour les premiers essais routiers.
De l'avis général, c'est là une jolie motocyclette qui a pour principal mérite de sortir de l'ordinaire et de ne pas laisser de marbre celles et ceux qui la voient. Si quelques propos critiques se font encore entendre, tout le monde est impatient de voir Étienne procéder aux premiers essais en situation. On a sorti les appareils photo et on attend que l'engin s'encastre dans le premier mur venu ou qu'il gratifie le public d'une splendide sortie de route comme on en voit malheureusement bien rarement.

Et c'est en cela que l'on voit l'étroitesse d'esprit et la méchanceté humaines.

Moto Toudroat
Motocyclette keywords: moto

Dans l'hiver

Un vieux camion Renault dans l'hiver
Un camion Renault des années 50 ou 60 sous la neige, de nuit



Fin janvier, une mise à jour de l'excellent logiciel libre Krita est arrivée et je l'ai découverte hier. Elle fonctionne à merveille et corrige plein de petits soucis que je rencontrais avec la version précédente dont celui de la réaction de la tablette graphique.

Dessin immonde et répugnant

moto moche
Ne nous contentons pas de faire du laid, osons l'immonde !



Je ne cherche pas à m'excuser mais simplement à m'expliquer. Il est arrivé que je suis tombé sur un pinceau oublié. J'ai dû l'acheter il y a longtemps, peut-être l'utiliser, et enfin le mettre de côté et l'oublier. Allez savoir pourquoi et comment, je l'ai redécouvert et je me suis mis en tête de l'essayer. J'ai tracé un dessin et je me disais en le. faisant qu'il était tout de même bien horrible et mal foutu. La sagesse aurait conduit à ce que j'arrêtasse illico cet exercice coupable et que je retourne me coucher avec l'espoir d'oublier toute trace de ce méfait. Au pire, j'aurais pu ou dû ouvrir une bouteille d'alcool fort et m'abrutir afin de garantir l'oubli souhaité.
Mais voyez comme je suis dénué d'intelligence et de volonté, je n'en fis rien. Au contraire, mû par une force mauvaise, je persistais et m'enferrais. J'allais boire la honte et le déshonneur jusqu'à la lie, aller de l'avant en bravant les réprobations qui n'allaient pas manquer, perdre les quelques crédits que je pouvais encore avoir auprès de la communauté des dessinateurs très tolérants et prêts à accorder leur pardon à mes productions qui déshonorent une profession respectable. Je ne pourrai pas accuser une soudaine maladie qui aurait été à l'origine de mon manque de discernement. J'étais conscient de mes actes, j'en suis responsable, je suis coupable de cela.
Dans ce désir pressant d'essayer ce pinceau, à la manière d'un pauvre hère possédé par un démon ensorceleur, je perdais tout sens commun et, je vous dois de l'avouer, alors que je voyais le désastre surgir sous la mine, je ricanais. Oui, j'avais ce rictus qui déforme les faces pourtant déjà ingrates en un amas de chairs flasques encore plus abominables et effroyables. J'en bavais de plaisir malsain, j'avais du plaisir à saccager ainsi une feuille de papier qui n'avait jamais pu imaginer se rendre complice d'une pareille exaction graphique. Un ultime sursaut me commanda de me saisir enfin de ce pinceau et de le plonger rageusement dans le flacon d'encre de chine. Les yeux révulsés et alors que je sentais une froide sueur courir le long de mon échine, je repassais ce tracé repoussant à la pointe de ce foutu pinceau que je ne parvenais pas à lâcher. J'étais possédé, j'étais sous influence, le Vaudou avait pris possession tant de mon corps que de mon esprit. Je pensais à Donald Trump et je rêvais que la France trouve un maître semblable à lui, je psalmodiait des incantations sataniques, j'avalais des saucisses véganes crues, j'implorais la mansuétude d'Emmanuel Macron, je conspuais les idoles qu'hier je vénérais encore, je m'engageais à lire l'intégrale du Marquis de Sade réécrite pasr Enid Blyton, à écouter le Boléro de Ravel à l'envers, à boire mon urine, à aller tracer des signes diaboliques dans les églises. J'étais devenu l'incarnation vivante du Malin, un être mauvais, méchant, cruel. Et puis, je me suis évanoui.

Trois jours après, je me réveillai nu au milieu d'un bois. J'étais frigorifié et je ne me souvenais de rien. Je me demandai alors ce que je faisais là. Il est de notoriété publique que l'on ne me voit pas souvent dans les bois et encore moins nu. Un brouillard épais et bienvenu me permit de rejoindre mon domicile sans que quiconque puisse me voir. Épuisé, je ramassais mes hardes et m'habillait. Je me fis du café. Sur la table où je posai mon bol, j'aperçus ce dessin. Je réprimai un reflux gastrique et un cri d'effroi.
Depuis, j'ai consulté un célèbre exorciste et ça va un peu mieux. Je suis encore un peu faible, je sursaute au moindre bruit, j'ai peur d'un peu tout. Pour finir l'exorcisme, il m'a été indiqué qu'il me fallait terminer le dessin, le mettre en couleur et le poster sur mon blog. Alors, et ce n'est pas gentil, une des personnes qui le verra apparaître sur son écran sera à son tour possédé et moi, je serai libéré de mes tourments.

Macron reste populaire

Selon ce que l'on m'a reporté, avec 21% de satisfaits Macron atteint là son plus beau record d'impopularité depuis 2017 parvenant même à dépasser celui enregistré lors de l'épisode des Gilets jaunes. Nous ne pouvons que l'encourager à continuer sur cette voie et lui souhaitons de bientôt découvrir les abysses insondables. Bravo Manu !

Ça durera pas aussi longtemps que les impôts

J'ai hésité et puis, à quelques heures de l'échéance, je me suis décidé. J'ai renouvelé l'abonnement chez mon hébergeur pour le nom de domaine et l'hébergement. Le blog peut vivre encore une année.
J'ai réellement hésité. Chaque année, je paie une centaine d'euros pour ces services qui me permettent de faire vivre ce blog[1]. Je ne vais pas mentir, si je continue c'est aussi parce que j'y trouve une certaine forme de plaisir. Il est certain que si vous n'étiez pas une petite poignée à venir ici voir les conneries que je publie, j'aurais arrêté depuis longtemps.
Un moment, je me suis demandé si je ne pourrais pas arrêter tout ça et d'en revenir au très ancien blog[2] avec lequel j'avais commencé chez free. Je m'étais même dit qu'il me faudrait vous prévenir que la suite serait à suivre ailleurs. Il aurait fallu que je m'y prenne plus tôt. Cette possibilité impliquerait que le blog tournerait sur une vieille version de dotclear. Mais ça marcherait tout de même.
Ainsi, j'aurais économisé cette centaine d'euros et… Et quoi de plus, au juste ? Rien. Juste ça. J'aurais pu m'acheter un peu plus de paquets de pâtes ou de café, j'aurais pu payer une partie de mes factures diverses. Bof.

En s'attachant aux faits, on peut considérer que je paie pour que l'on regarde mes dessins, mes photos, mes réalisations diverses et pour que l'on me lise. Plus triste encore, on pourrait avancer que je paie pour avoir l'impression d'exister. Toutefois, franchement, il m'arrive de prendre plaisir à vous lire dans les commentaires, de voir vos réactions. Il arrive qu'il y ait des échecs. Un dessin ou une photo que j'aime bien et qui ne rencontre pas les échos attendus. Ce n'est pas grave du tout. Je me dis que je me suis trompé, que ce n'était pas aussi bon que ça. Le public a toujours raison, finalement.
Ce blog arrêtera un jour, c'est une certitude. L'autre jour, j'ai calculé que je blogue depuis 2006. J'ai un abonnement pour l'hébergement et le nom de domaine depuis dix ans. Déjà. Ça ne durera pas aussi longtemps que les impôts. L'exercice du "blogage" presque quotidien s'arrêtera. Un jour, il est possible que dotclear s'arrête ou bien que les tarifs pour l'hébergement explosent ou que j'en aie assez.
Plusieurs fois, certains m'ont encouragé à plutôt aller vers les réseaux sociaux pour atteindre un auditoire plus large, pour gagner en visibilité. Et ils ont sans aucun doute raison. Sur facebook (par exemple), il semble aisé de se faire plein d'amis qui verraient mes petits dessins et qui me diraient combien ils ont trouvé cela sensationnel d'un gentil "j'aime" ou d'un mignon cœur[3]. Juste que je n'ai pas envie d'aller sur ces réseaux sociaux.
Bref. Le blog peut censément continuer pendant un an. Ira-t-il jusqu'au bout de l'année ? On verra bien.

Notes

[1] en plus de quelques autres bricoles dont l'ancien blog

[2] qui existe toujours

[3] je ne sais plus trop bien mais c'est des trucs du genre

L'intelligence artificielle au service du bricoleur débutant

Vous souhaitez vous engager activement dans une démarche de prise en mains des opérations de bricolage domestique et, malheureusement, vous ne pouvez que déplorer de n'avoir aucune connaissance de cet art qui fait la fierté de tant de bricoleurs du dimanche qui, le menton haut, peuvent épater leurs connaissances en déclarant, la voix haute et claire : « C'est moi qui l'ai fait! !»

Comme moi, n'hésitez pas à demander les procédures à mettre en œuvre à une intelligence artificielle telle que, pour cet exemple, ChatGPT. Vous serez surpris autant que ravis !

Planter un clou avec un marteau, c'est assez simple, mais il y a quelques astuces pour le faire correctement. Voici les étapes à suivre :

1. Choisir le bon clou et marteau : Assure-toi que le clou est adapté à la tâche (longueur, type, etc.) et que ton marteau est de la bonne taille pour la tâche (généralement un marteau de 300 à 500 g fait l'affaire pour les petits clous).

2. Positionner le clou : Tiens le clou à la base, juste sous la tête. Positionne-le bien perpendiculaire à la surface où tu veux le planter. Sois précis pour éviter qu'il ne dérape.

3. Donner un premier coup léger : Commence par un léger coup pour enfoncer un peu le clou dans le bois (ou autre matériau). Cela va stabiliser le clou et l'empêcher de bouger quand tu commenceras à taper plus fort.

4. Plonger le clou : Une fois que le clou est bien maintenu en place, commence à taper plus fermement pour l'enfoncer. Utilise des coups secs et réguliers, en veillant à garder le marteau droit pour ne pas abîmer la surface.

5. Enfoncer jusqu'à la tête : Continue à taper jusqu'à ce que la tête du clou soit bien enfoncée dans le matériau (sans trop l’enfoncer, sauf si tu veux vraiment que la tête disparaisse sous la surface).

6. Prendre ton temps : Si tu vois que le clou commence à se dévier, ajuste-le et redresse-le avant de continuer à taper.

Et voilà ! Il est important de bien tenir le clou au début pour éviter qu'il ne glisse. Avec un peu de pratique, ça devient vraiment facile ! Tu as un projet de bricolage en tête ou c’est juste une petite réparation ?

Motocyclette délirante

Lorsque Elmund Grasper évoque son premier premier essai de la "motocyclette" présentée en illustration d'époque, il enrage encore malgré les décennies qui l'éloignent de ce douloureux épisode. Depuis son lit d'hôpital d'où il nous accorde cet entretien, le corps encore endolori, il ne peut réfréner les mots les plus désobligeants à l'endroit de l'ingénieur-inventeur de cette machine "diabolique". Beaucoup trop puissante, dépourvue de tout système de freinage, manifestement instable et imprévisible, la 1200 ZÖGGLANTZ[1] n'était pas au point et notre essayeur s'en est vite rendu compte. Aussi, aurait-il dû mieux s'équiper et appréhender l'exercice avec plus de circonspection. Notamment, il aurait été bien avisé de porter un casque et d'éviter de tourner la poignée d'accélérateur avec prudence.
Cet engin n'a pas atteint le stade de la commercialisation et nous ne pouvons que regretter que les solutions techniques novatrices mises en œuvre n'aient pas connu de suite. Parmi les avantages indéniables de cette "motocyclette" inhabituelle par rapport à celles que l'on rencontre, aujourd'hui encore, sur nos routes, on note la suppression des problèmes liés aux pneumatiques, à leur usure et à leur pression de gonflage, mais aussi la résolution de toutes les questions insolubles inhérentes aux masses non suspendues.
Il est à noter que le moteur trois cylindres en vrac à soupapes semi-commandées a été utilisé par la suite pour un prototype de tondeuse à gazon qui a occasionné quelques frayeurs au voisinage de notre inventeur de génie. Après que la justice a ordonné la destruction de ce moteur [2], l'inventeur est tombé dans une profonde dépression et a changé d'orientation professionnelle. Il est aujourd'hui coiffeur et rechigne à nous parler de cet épisode de sa vie d'avant.

Motocyclette de l'avenir
Plus jamais de problèmes de pneumatiques

Notes

[1] il nous est difficile de reproduire l'orthographe exacte

[2] pour le bien de l'humanité et la préservation de la biodiversité (sic)

Quitter X (ex Twitter)

C'est un sujet qui passionne une partie de l'Internet. Faut-il quitter X, la plate-forme rachetée par Elon Musk qui fait polémique. Si je ne quitte pas ce réseau social, c'est avant tout parce que je n'y ai pas de compte. Pour tout dire, je ne me suis jamais intéressé à Twitter/X. Il y a bien longtemps, j'ai essayé de comprendre à quoi je pourrais bien utiliser facebook et puis j'ai abandonné. Je ne suis présent sur aucun réseau social hormis Youtube si tant est que c'est bien un réseau social.
A l'occasion de l'investiture de Trump, les invitations à quitter X se font plus pressantes. On reproche (à raison) à Elon Musk d'avoir transformé son réseau social en organe de propagande pour les idées d'extrême-droite ouvert au propos les plus décomplexés. Et le fait que ce même Musk ait un poste auprès de Trump n'encourage pas à penser que l'inclination politique soit amenée à changer de sitôt.
J'entends, je lis, des personnes qui expliquent qu'elles vont quitter X et se rabattre sur des solutions plus ou moins équivalentes telles que, pour le libre, Mastodon. Il se trouve que j'ai un compte Mastodon… et que je n'en fais rien. Là aussi, je n'ai pas compris quelle utilité je pouvais avoir de ce réseau social. Mais je peux comprendre que certaines personnes qui ont au fil des ans construit un réseau aient envie de continuer à s'exprimer. L'idée est qu'il faut qu'il y ait un mouvement d'abandon de X puissant pour que les "communautés" se reconstituent ailleurs.
Il paraît que ces réseaux sociaux de "micro-blogage" sont fabuleux pour se tenir au courant de l'actualité et de la marche du monde. C'est possible mais j'ai tout de même le sentiment que l'on peut faire autrement pour ne pas ignorer grand chose de ce qui est intéressant de savoir.
Et vous, quels sont les rapports que vous entretenez avec ces réseaux sociaux ? Vous trouvez réellement cela utile ?

Motocyclette & confort

Or, il arriva que le motocycliste lambda réclamât un peu plus de confort. Eugène-Karl Foulouizissaxe ne fit pas la sourde oreille et prit d'assaut la table à dessin pour réaliser la motocyclette qui rendrait heureux les utilisateurs de son engin quelque peu hors du commun.
Ce que l'on peut reprocher à la motocyclette, c'est bien que l'on doive l'enfourcher et la chevaucher comme on le ferait d'un bête équidé, en plus de se mouiller lorsqu'il vient à pleuvoir ou, encore, que l'on se casse assez souvent la gueule avec.
Tout en conservant, pour des raisons bassement administratives, le principe du deux-roues motorisé, il se permet de concevoir le sien avec une roue avant motrice tant il est persuadé qu'il est toujours préférable d'être tiré en avant que d'être poussé par derrière. Pour le confort, il installe un moelleux fauteuil et se débarrasse de cette ignominieux guidon qu'il remplace avantageusement par deux leviers bien placés à portée de mains, l'un à gauche, l'autre à droite. Le concept est novateur, il ne peut que conquérir les cœurs !
On voit sur l'illustration fournie par la famille de notre glorieux inventeur les premiers essais sur route ouverte. Il est des réglages qui restent à peaufiner mais la machine d'Eugène-Karl fonctionne à merveille. Il est saisi au moment où, chevauchant sa motocyclette sur les chemins du samedi soir, il va épater les jeunes gens venus assister au concert des Dérapeurs de roupettes, un groupe très local à qui ont on promet un brillant avenir.

Motocyclette avec confort
L'avenir de la motocyclette intelligente

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