On a eu Borne, Attal, Barnier, Bayrou. On a eu Lecornu et nous ne nous en sommes presque pas aperçus. A chaque fois, Macron s'en va puiser dans sa réserve de morts-vivants. Et qu'est-ce qu'il lui reste de fidèles dans son dépotoir ? Le saurons-nous bientôt ?
Barquette anglaise
Très joli coupé
On s'assied et on se souvient de sa jeunesse
Vol de carotte

C'est le cœur plein d'entrain et le sourire aux lèvres que Gustave hissait ce matin là le fruit de son travail attentionné sur le toit de sa 2cv Citroën. C'était jour de foire à Perzidon-de-l'Artiche et, comme chaque année, s'y tenait le grand concours cantonal des plus gros légumes en présence des grosses légumes du canton. Gustave espérait bien remporter le premier prix en présentant sa carotte de compétition de 123 kilogrammes poussée aux engrais de sa composition.
Il filait bon train et n'était plus qu'à une petite dizaine de kilomètres du chef-lieu lorsqu'il fut dépassé par une grosse et puissante Peugeot 504 qui se rabattit en lui faisant une queue de poisson. Gustave freina de toutes ses forces et s'apprêtait à descendre de son véhicule pour protester lorsque deux hommes d'apparence louche s'avançaient vers lui et lui intimaient l'ordre de se taire et de ne pas bouger. Ils détachèrent la corde qui maintenait la carotte et descendirent la lourde racine sans ménagements. Chargés de leur larcin, il rejoignirent leur Peugeot et s'enfuirent sans explication.
Dépité, Gustave décida d'aller illico à la gendarmerie pour déposer plainte.
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Tout pour le V8
Moteur à l'arrière, bagages en l'air
Château d'Escoire

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Sous le pont
WC54

En langue anglaise, "dodge" signifie "esquiver" mais ça n'a rien à voir avec notre sujet. Ce sont deux frères, John et Horace Dodge qui sont à l'origine de cette marque de véhicules. Durant la seconde guerre mondiale, Dodge produit des moteurs d'avion mais est plus connu pour ses camions à 4 et 6 roues motrices qui poursuivront leur carrière au sein de plusieurs pays jusque dans les années 80, notamment dans certaines casernes de sapeurs pompiers. Ils seront aussi utilisés dans des garages automobiles, transformés en dépanneuses.
Trahi par la science !
Reginald n'a pas encore treize ans[1] lorsque l'idée qui va le hanter durant toute sa vie lui saute au visage, en pleine poire. Cette nuit là, le rêve vient lui donner un sens à sa vie. Il devra concevoir et réaliser la motocyclette ultime, la machine la plus moderne de tous les temps, un monstre de technologie. Depuis, il n'aura de cesse de travailler à ce projet un peu fou. Il en perdra presque le sommeil.
Des décennies passées la clé plate à la main naîtra la machine qu'il présentait aujourd'hui au salon de la motocyclette de Perzidon-la-Santay, petit village de l'Allier, à la limite des Pyrénées-Orientales, près de Beauvais (Oise). Le public se massait autour de Reginald, personnage bien connu dans les environs pour les crises de rire que sa survenue suscite à coup sûr. Il faut reconnaître que de son projet, on n'a pas tout compris, au village. Il s'agirait, selon certains, d'un véhicule à deux roues équipé d'un moteur à liaison covalente contrôlée par dissipation enthalpique. Personne n'a jamais précisément pu expliquer de quoi il en retournait mais les citoyens les plus instruits, l'instituteur en tête, pensent qu'il pourrait y avoir là un rapport, peut-être légèrement lointain, avec la physique quantique. Quoi qu'il en soit et après enquête, force est de constater que nous n'y comprenons rien et les événements qui suivirent la présentation de la machine, en première mondiale, allait montrer que nous n'étions pas éloignés de la vérité.
Reginald arriva sur le coup des 9 heures avec sa drôle de machine qu'il fit descendre de sa remorque. Il attendit que la foule arrivât avant de procéder à la démonstration proprement dite. Il manipula tout un ensemble de manettes et de leviers, pris des mesures d'hygrométrie et de température et récita des formules d'apparence scientifique puis, avec un grand sourire, il appuya d'un index décidé sur le bouton chargé de mettre le feu aux poudres.
Et là, ce fut la déception. Il ne se passa rien. Mais alors, vraiment rien. Un rien de très grande ampleur. Un rien qui, de mémoire d'homme, n'a jamais existé auparavant. Un rien magnifique dans sa vacuité. Pas le moindre sifflement, le moindre pet, le plus petit soubresaut ou tressaillement. Un vide cosmique. La catastrophe.
Reginald remisa sa machine sur la remorque et repartit à son atelier en donnant rendez-vous pour l'année prochaine. Aura-t-il résolu le problème ? Nous le saurons dans un an.
Note
[1] En vrai, il n'est âgé que de douze ans et treize mois
… de cheval
Chassons Lecornu
Familiale
Aller et retour
Je vous mets sur la voie
Je vous parlais de l'objectif fish-eye. Si c'est un objectif qui, par conception, déforme beaucoup, il peut être utilisé pour produire des images qui tirent parti de la très grande profondeur de champ qu'il permet. Dans le cas présent, je l'ai utilisé pour photographier la voie ferrée qui passe par Azerat et produire une image assez graphique et intéressante (selon moi).

l'Alouette de la Régie
Faut pas abuser
Au départ, il y a une idée. C'est l'idée d'utiliser l'objectif fish eye que je n'utilise pas souvent. C'est un objectif qui couvre un angle de 180° et que l'on ne peut pas vraiment utiliser pour tous les sujets. C'est que ça déforme énormément. Notez qu'il est possible de calculer des formules optiques avec un angle de champ très large sans qu'il y ait de déformation excessive. C'est souvent – mais pas toujours – au détriment de la netteté dans les angles. Mais là, le Samyang dont il est question est volontairement à ranger dans la catégorie des fish eye. Dans le cas d'une utilisation avec un capteur APS-C, comme c'est le cas ici, l'image couvre la totalité du capteur. Avec un boîtier "plein format" on voit bien le cercle couvert par l'objectif.
J'ai eu l'idée de poser le boîtier pour faire une image amusante et inhabituelle. Il y avait là une bouteille (malheureusement vide) de whisky de Corse[1]. La suite est simple à imaginer. J'ai mis en route le retardateur et j'ai pris la pose. Ce n'est qu'après que je me suis demandé s'il avait été bien judicieux d'user mon appareil photo pour de si futiles essais. J'ai rangé l'objectif et me suis promis de ne pas y revenir avant longtemps.
Et pour celles et ceux qui le souhaiteront, il sera possible de rencontrer les meilleurs éléments constitutifs de la célébrissime maison d'édition associative Ha ! Ha ! Ha ! éditions à Tourtoirac, en Dordogne, sur les bords de l'Auvézère, de 10 heures à 18 heures, à la Tannerie, 2 square du 19 mars 1962 dans le cadre des Journées du patrimoine et du Village des Éditeurs qui en accueillera une quinzaine, d'éditeurs.
Note
[1] D'ailleurs, si vous souhaitez me faire un cadeau, ce serait avec plaisir. Merci.