Il y a un paradoxe : j’ai beaucoup aimé mon métier,et je n’ai jamais aimé le travail !
Les mots ont un goût…travail est pour moi entache d’effort et de malediction ( tu gagneras ta vie à la sueur de ton front ).
Et le plaisir d’avoir un bon outil … j’ai gardé mon stheto ,mon marteau a réflexes et mon diapason :-))
Le vilebrequin, qui en avait pris un coup avec les perceuses électriques, avait retrouvé une belle jeunesse dans les moteurs des automobiles, et voilà que l'avènement du véhicule électrique va sonner le glas de cet outil venu du fond des âges des bâtisseurs.
Dire qu'il y a de l’électricité dans l'ère serait un euphémisme.
Dans je ne sais plus quel San Antonio,il était question d’un pays d’Afrique où les soldats ,effrayés par le bruit des armes,fusillaient les condamnés en les perçant avec des vilebrequins avant d’enfoncer les balles à la main,dans les trous…
Je sais pas si on pourrait encore écrire des choses pareilles.
@ W 7624: il en restera toujours dans les compresseurs pneumatiques. Et bien sûr dans les fabriques de Gruyère.
À bien y regarder, un pédalier de bicyclette s'en approche joliment.
Cette notion de relation avec ses outils "source de joie" me parle plus que je ne saurais dire, en dehors de toute ironie ou message subversif adroitement, ou pas, suggéré ici.
Il y a clairement une adaptation sur le long terme entre le manche, en bois de préférence, et la main qui l'étreint. Un brin fétichiste aussi, sans doute, je préfère toujours utiliser mes vieux outils à un neuf.
Bien sûr que les manches composites en résine que l'on peut trouver aujourd'hui sur une bêche, une hache ou une massette sont une merdasse sans nom. Allez aimer un outil qui vous échauffe la main et vous renvoie les vibrations dans la carcasse comme une bicyclette dans la tranchée d'Aremberg! Impossible !
1 De Jeannot lou Paysan -
Après le sujet d'hier, ce vilebrequin me taraude quelque peu la liberté de penser ;-)))
2 De René la canne -
L'outil libère l'homme
Et comment !!!
3 De Tournesol -
Il y a un paradoxe : j’ai beaucoup aimé mon métier,et je n’ai jamais aimé le travail !
Les mots ont un goût…travail est pour moi entache d’effort et de malediction ( tu gagneras ta vie à la sueur de ton front ).
Et le plaisir d’avoir un bon outil … j’ai gardé mon stheto ,mon marteau a réflexes et mon diapason :-))
4 De Waldo7624 -
Le vilebrequin, qui en avait pris un coup avec les perceuses électriques, avait retrouvé une belle jeunesse dans les moteurs des automobiles, et voilà que l'avènement du véhicule électrique va sonner le glas de cet outil venu du fond des âges des bâtisseurs.
Dire qu'il y a de l’électricité dans l'ère serait un euphémisme.
5 De Tournesol -
Dans je ne sais plus quel San Antonio,il était question d’un pays d’Afrique où les soldats ,effrayés par le bruit des armes,fusillaient les condamnés en les perçant avec des vilebrequins avant d’enfoncer les balles à la main,dans les trous…
Je sais pas si on pourrait encore écrire des choses pareilles.
6 De Jeannot lou Paysan -
@ W 7624: il en restera toujours dans les compresseurs pneumatiques. Et bien sûr dans les fabriques de Gruyère.
À bien y regarder, un pédalier de bicyclette s'en approche joliment.
Cette notion de relation avec ses outils "source de joie" me parle plus que je ne saurais dire, en dehors de toute ironie ou message subversif adroitement, ou pas, suggéré ici.
Il y a clairement une adaptation sur le long terme entre le manche, en bois de préférence, et la main qui l'étreint. Un brin fétichiste aussi, sans doute, je préfère toujours utiliser mes vieux outils à un neuf.
Bien sûr que les manches composites en résine que l'on peut trouver aujourd'hui sur une bêche, une hache ou une massette sont une merdasse sans nom. Allez aimer un outil qui vous échauffe la main et vous renvoie les vibrations dans la carcasse comme une bicyclette dans la tranchée d'Aremberg! Impossible !
7 De fifi -
La dernière fois que j'ai vu cet outil en fonction, c'était pour fermer le cercueil d'une amie chère.