Ce qui est tout de même un peu ennuyeux, c'est que pour une fois que j'ai une idée, je ne parvienne pas à faire le dessin qui irait l'illustrer. C'est peut-être bien que l'idée n'a pas encore assez mûri. Peut-être que lorsque j'aurai réussi à la formuler mieux, ce dessin me semblera évident.
Cette idée, elle n'est pas géniale mais tout de même, je ne la trouve pas si mal. A force de gommer les tentatives graphiques, j'en suis arrivé, un temps, à me dire que je pouvais tout aussi bien l'exposer en texte, sans qu'il soit besoin de l'illustrer, après tout.
Cela ne vous aura pas échappé, je suis tout à fait capable de produire et publier des dessins qui n'ont pas la plus petite trace d'idée pour origine. Je peux dessiner pour dessiner sans qu'il y ait de message et cela me convient parfaitement.
Depuis des décennies, j'ai pu constater que je rencontre trop souvent des problèmes à concilier idée et dessin. C'est un fait. D'autres y parviennent très bien et ça m'agace un peu. Evidemment, j'aurais pu faire comme certains qui se limitent à dessiner un personnage, presque toujours le même dans les mêmes situation et position et de placer une idée ou une pensée dans une bulle. Par exemple, j'y ai pensé, je pourrais utiliser un personnage comme la Peste et lui faire dire ce que à quoi j'ai pensé l'autre jour.
Cette idée encore verte, je ne lui trouve pas l'accord dessiné qui pourrait convenir. Je peux néanmoins vous la communiquer sans la développer. Je me suis fait la réflexion que la casse des services publics pouvait conduire à se priver de services. L'idée est de jouer sur les notions de "public" et de "privé" que l'on peut opposer. Cette idée est simple, elle repose sur ce que l'on peut constater. L'hôpital public qui fonctionnerait moins bien que le secteur privé, l'éducation qui serait plus efficace dans le privé et j'en passe. On nous dit que le public coûte trop. On ne nous dit pas combien coûte le privé pour le public.
Enfin bon, vous comprenez le truc.

1 De Sax/Cat -
Le dessin va parfaitement avec l'idée. Sauf peut-être la couleur.
2 De Waldo7624 -
C'est sûr que pour déchiffrer l'idée dans l'illustration, il faut en faire des cauchemars. Et si l'idée, c'était de ne pas en avoir (d'idées), un peu comme au gouvernement. L'exemple vient d'en haut, n'hésitons pas à le suivre.
Pas d'idées, pas d'emmerdes !
3 De Michel Loiseau -
J'ai oublié de préciser que l'illustration n'a aucun lien avec le propos.
4 De Waldo7624 -
La précision est utile et soulage, comme disait Pierre qui voyait tout en noir...
5 De Jeannot lou Paysan -
Pas facile de dessiner une supercherie.
J'ai bien saisi l'idée par contre. Et je l'avoue, cela me suffit, d'autant qu'au fond de mon épais cerveau, il y a un moment que les prémices, les bases de ce questionnement sur la supériorité prétendue du privé me gratouillent telles un urticaire souterrain.
6 De Tournesol -
Michel : Ah bon?J’avais cru y voir un pont entre le Yin et le Yang symbolisant l’union entre le public et le privé,mais j’ai peut être abusé du Rorschach au petit déjeuner.A moins que ce soit l’eau de vie de poire?
Le public,le privé,c’est surtout une opposition entre ceux qui ont l’argent et ceux qui ne l’ont pas.
7 De Michel Loiseau -
Enlevons leur argent à ceux qui l'ont et supprimons les pauvres !
8 De Jeannot lou Paysan -
Tiens, ça commence sur le parking de la clinique des Cèdres où on me rackette de deux euros pour stationner une plombe. Pourtant ce parking n'offre rien de mieux que celui de l'hôpital. Vous me direz: qu'y fais-tu?
Hé, j'obéis à mon généraliste, ne sachant pas quel spécialiste serait le plus adapté à mon cas )))-;
Le prof T. a raison pour le pognon. Il peut y ajouter une forme de snobisme saupoudré de préjugés, surtout en ce qui concerne l'école.
9 De Maître Songrin Dessayle, avocat -
L'illustration pourrait être une perruque en bronze, un genre de punition pour des gens qui auraient pris la grosse tête, par exemple. Une humiliation publique, un peu comme le carcan ou le bracelet électronique, obligé de porter la perruque de bronze pour sortir faire ses courses ou aller au boulot.
10 De Waldo7624 -
Notre école a besoin d'argent, disait Pierre Dac. Et si vous voulez que l'on continue d'éduquer il va falloir y apporter votre obole ! Moralité :
Pour que l'école dure, amis, donnez !
11 De Waldo7624 -
La dernière fois que j'ai été à la clinique des Cèdres, en décembre dernier, je suis rentré au parking et je n'ai rien payé car je suis ressorti aussitôt : ce n'était pas là que j'avais RDV. Par contre, à l’hôpital public de Brive, après avoir fait plusieurs fois le tour (infernal) du parking, j'ai dû ressortir pour aller me garer au diable vauvert car il n'y avait pas de place. Mais c'est gratuit...
12 De Jeannot lou Paysan -
@ W7624: arf..!!! C'est assez connu, ces errements autour de l'hôpital. Faites comme moi: venez en scooter.
13 De Sax/Cat -
@W7624 : rassurez vous, c'est la même chose à l'hôpital de Libourne où j'ai dû faire quelques visites.
14 De Waldo7624 -
@JLP : Avec ma femme sur le tansad ? C'était pas pour moi, j'évite ces lieux tant que faire se peut...
15 De Jeannot lou Paysan -
Le tansad? Saperlipopette! Que voici un équipement rarement évoqué de nos jours!
Espérons que Michel aura la bonne idée d'en fixer un sur une de ses loufoqueries, afin d'en instruire les générations futures.
16 De Waldo7624 -
@JlP : je me souviens quand j'étais môme (voilà plus de 70 ans) mon père parlait du tansad pour désigner le siège passager de son Indian... Le mot m'est resté.
17 De Jeannot lou Paysan -
@ W7624: rassurez-vous, il y en avait un aussi sur la Monet-Goyon Starlett de mon paternel. Un vrai de vrai, acheté après, et fixé sur le porte-bagages, avec une grosse poignée sur le devant pour s'agripper.