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Jouons un peu avec la paréidolie en faisant n'importe quoi

Je ne vais certainement pas vous faire l'injure de vous expliquer ce qu'est la paréidolie. Toutes les personnes instruites savent parfaitement que c'est le phénomène inscrit et conservé au long de l'évolution de notre espèce parce que, probablement, il nous a donné la faculté de reconnaître tout et n'importe quoi dans ce que nos sens pouvaient capter et, ainsi, être réactif à ces touts et n'importe quoi. C'est pourquoi on peut voir des choses dans les nuages ou dans une tache.
Et alors, je me suis amusé à jouer avec la paréidolie. J'ai ouvert un logiciel de manipulation d'images numériques, j'ai choisi quelques brosses et couleurs et j'ai rempli une surface virtuelle. Ça n'a pris que quelques minutes (disons deux). La surface était remplie et j'étais satisfait. J'ai fait pivoter le document à 90° dans le sens horaire et je me suis légèrement reculé sur le dossier de la chaise. J'ai observé.


J'ai placé un nouveau calque par-dessus ce truc et choisi une nouvelle brosse ainsi qu'une nouvelle teinte, plus lumineuse, proche du blanc. J'ai souligné la forme que je voyais dans ce fatras de pixels mal agencés. Ça devenait évident à mes yeux, il y avait bien là quelque chose et ce n'était pas une fourchette à trois dents en acier inoxydable. Tout en conservant la brosse qui n'était, après tout, pas plus mauvaise qu'une autre, j'ai sélectionné une couleur plus sombre (mais pas noire non plus). J'ai souligné une fois de plus et sur un nouveau calque ce que je voyais de plus en plus. Je me suis un peu amusé et puis, j'ai été lassé par l'exercice. Je suis du genre à me lasser rapidement.
J'avais une conférence de David Elbaz à écouter et j'allais devoir me concentrer sur autre chose que sur ces vaines affaires d'illusions optiques liées à cette paréidolie dont je vous parlais un peu plus haut. Alors, à cet instant de ce billet, je vous recommande de regarder la première image et de regarder ensuite la seconde. Je trouve cela assez marrant, finalement, le hasard et le n'importe quoi.

Faites confiance aux professionnels



Charles (dit Charlot) est un déménageur professionnel. Trimbaler des meubles et des cartons, il sait ce que ça veut dire. Charlot a monté sa petite entreprise voilà déjà quelques mois, après avoir aidé sa belle-sœur à déménager son petit appartement pour un autre, encore plus petit, à cinq kilomètres de là. L'idée lui est venue sous la forme d'une évidence : pourquoi ne pas utiliser son Renault R2067 (un peu de la même famille que les bien plus puissants R2087 qui ont fait la gloire de l'armée française) dans un cadre professionnel ?
Charcutier-équarrisseur de profession et par passion, Charlot rêvait d'une reconversion professionnelle après quelques démêlés judiciaires sur fond d'intoxication alimentaire (involontaire). Costaud et plein d'allant, il se mit en tête de faire le point sur ses qualités et compétences. Avec plus de muscles que de cerveau, titulaire d'un permis de conduire en bonne et due forme, tenant bien l'alcool et ne craignant aucunement les étroits escaliers malcommodes, il se dit alors qu'il pouvait tout aussi bien embrasser la carrière de déménageur.
Il consulta de nombreuses brochures pour trouver le véhicule utilitaire idoine mais aucun n'avait les qualités et mérites de son bon petit Renault rouge à quatre roues motrices. Déjà, ce dernier l'assurait de pouvoir pratiquer les déménagements même par temps de neige ou à travers des champs labourés de frais. Ensuite, aucune limite de chargement en hauteur ne pouvait le limiter. Enfin, un argument tout à fait valable était, bien sûr, que le moteur du vaillant R2067 pouvait se contenter de jus de betterave pour fonctionner. Disons que ça ne marchait pas plus mal qu'avec de l'essence de pétrole.
Après les démarches nécessaires à son inscription au registre des métiers, le voilà fin prêt à accueillir ses premiers clients. Lorsque Mireille (la belle-sœur) expliqua lors de ce repas dominical qu'il lui fallait déménager ses affaires au plus vite, Charlot le leva d'un bond et, brandissant son verre de vin rouge haut, déclara qu'il était l'homme de la situation. Pour ce premier voyage, il se fit photographier en situation par le cousin de sa tante par alliance. L'image sert aujourd'hui d'illustration pour le dépliant à visée publicitaire édité afin d'être distribué partout en France voire plus loin puisque les ambitions de Charlot n'ont pour limites que son imagination.

Une 2cv entièrement fait à l'ordinateur



Je me suis inspiré d'un dessin trouvé sur Internet. Le dessin a été entièrement réalisé avec le logiciel krita et à la tablette graphique. Je n'y trouve pas le plaisir et la "facilité" du pinceau et de l'encre de chine mais j'y gagne le droit à l'erreur (un petit cmd-z et j'efface un trait). Pour ce qui est de la rapidité d'exécution, ça se discute. Evidemment, il n'y a pas d'étape de crayonné qu'il faut effacer, pas de numérisation pour publier sur le blog. L'un dans l'autre, ça doit se tenir. En ces périodes d'invitation aux économies d'énergie et de risque de coupures d'électricité inopinées, il est sûr que la feuille de papier, le crayon, la gomme et le pinceau gagnent haut la main.

Bouche trou

Depuis quelques jours, les problèmes d'accès à Internet se multiplient chez moi. Jusqu'à hier, ce sont des séquences de connexion-déconnexion qui perturbaient le confort d'utilisation. Ce matin, après une coupure légère d'électricité, une micro-coupure comme on dit, il semble qu'il y ait un souci d'accès aux dns de chez Free. Parce que j'ai à rétablir un site fait avec WordPress qui est en panne, il me faut me connecter au réseau et j'ai eu l'idée de passer par le service dns disponible chez un client via un vpn que j'avais paramétré. Ça marche. Là, je suis en train de tenter de rapatrier tout le contenu du site malade sur mon ordinateur et ce n'est pas très rapide (je n'ai pas la fibre optique). Mais bon, ça marche tout de même. Ceci pour dire que je n'ai pas préparé grand chose pour le blog et que vous allez devoir vous contenter d'un truc griffonné pendant que je surveille le téléchargement des fichiers.

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