
Mot-clé - dessin
Faut-il honnir les jeux de mots ?
Le plein de stères
La moto à neutron, c'est l'avenir
La maniabilité avant tout
Günther a longtemps et attentivement observé les motocyclettes sportives puis il a brièvement étudié les motocyclettes dites « chaud-père » garées devant le café mal famé de la ville. Il est retourné chez lui et il a réfléchi. Assez vite, il a compris que les motos les plus rapides étaient celles qui sont ramassées et agiles tandis que celles projetant la roue avant à des distances hasardeuses du cadre ne valent pas un clou en matière de rapidité.
Alors, puisque sa volonté est de produire une motocyclette vive et imbattable au 400 mètres haies, Günther a ramassé tous les éléments nécessaires à la réalisation de la meilleure moto du monde, une moto à l'empattement réduit, aux suspensions finement conçues et au moteur fiable sinon le plus puissant. On peut le voir là lors des premiers essais. Quelques peaufinages sont à envisager, Günther est, dans l'ensemble, satisfait de sa réalisation.
La course à la puissance infinie au cœur des enjeux économico-stratégiques mondiaux
Ingénieux et pas banal
Sur une citation de Antoine de Saint-Exupéry
Je dis vraiment n'importe quoi et ne tiens pas mes engagements
On ne peut pas me faire confiance. J'ai eu une envie de dessiner une motocyclette. C'est arrivé sans que je m'y attende. A l'improviste, à l'insu de mon plein gré. J'avais dit, et ce n'est pas vieux, que j'en avais marre de dessiner des motocyclettes insensées et j'ai replongé dans mes pires travers. Et le pire, c'est que j'y ai pris du plaisir. Ça m'a amusé. Et le pire du pire, c'est qu'il est possible qu'il y en ait encore d'autres des motocyclettes stupides.

Ne pas nier la réalité des faits

Où c'est qu'on va ?
Hier, comme il m'est déjà arrivé à maintes reprises, je me questionnais en mon fors intérieur au sujet de ma capacité à produire des dessins qui puissent avoir l'heur de me satisfaire chouïa. Le fond du questionnement partait de l'hypothèse selon laquelle j'aurais été en mesure de faire de bons dessins en des temps plus ou moins reculés alors que cela ne m'était plus possible aujourd'hui (ou du moins hier).
Pour cultiver mon désarroi, mon désespoir, ma perplexité, la mort dans l'âme, je m'en allais consulter les archives contenues dans l'ancien blog qui nuisait très grave. Avec objectivité, je faisais défiler les pages de ce blog et jugeais les dessins qui s'affichaient. J'ai été pour partie rassuré de devoir constater l'inanité de la plupart des œuvres graphiques exposées là. Cependant, il me fallait admettre que certaines d'entre-elles parvenaient à m'étonner de par leur pertinence. J'approuvais la maîtrise du trait, je m'enthousiasmais de la qualité et de la profondeur qui émanaient d'elles.
Après cette rapide rétrospective introspective, force est de reconnaître que j'en étais au même point. J'étais bien incapable de savoir si j'avais tout perdu de mon talent supposé ou si, au contraire, j'avais progressé. Pour tout dire, l'impression globale de stagnation l'emporte. Je ne suis ni meilleur ni pire. Il existe bien des exemples me portant à penser que je ne serais aujourd'hui plus en capacité de produire de telles merveilles mais, pour compenser, il en existe d'autres pour me persuader d'une nette progression qualitative.
Mais tout cela n'a aucune importance. En parcourant ces anciens dessins, j'ai été amené à lire les commentaires laissés par les visiteurs de ce blog du passé. Et j'avais presque oublié pourquoi j'avais fini par être aussi agacé par les commentaires laissés par Liaan (ou par ses multiples avatars). Entre les critiques (négatives) incessantes, les accès de prétention, les longs monologues dans lesquels il excellait (et dont il devait être le seul à saisir l'intérêt), ses bouderies, il me désespérait.
Je l'aime bien, Liaan, c'est une vieille connaissance. Il a plein de qualité, il n'est pas mauvais dessinateur, il connaît plein de choses à propos des véhicules anciens. Je l'aime bien mais il peut se révéler bien pénible. Ses obsessions contre le dessin vectoriel, par exemple. Je me fous bien qu'il aime ou pas cette technique. Il l'a dit, c'est son droit, il n'était pas obligé de dégoiser à chaque fois que je présentais une illustration faite avec cette technique. Et je passe sur ses avis qui finissaient par être lassants au sujet des motocyclettes nippones, des appareils photographiques numériques, des couleurs faites à l'ordinateur et j'en passe. Liaan a été pour moi un troll, un générateur de lassitude. Au départ, le sujet n'était pas de lire ses commentaires mais de regarder mes anciens dessins. Il a réussi à me faire dévier de mon chemin.
Mais donc, suis-je capable de produire des dessins qui peuvent me satisfaire aujourd'hui ? Je ne le sais pas. Peut-être suis-je devenu trop critique. Ce serait plutôt bon signe. Ce serait le signe que je suis critique avec plus d'acuité, que je ne me satisfais plus de ce qui passait pour acceptable. Ceci dit, la question reste posée sur la table. Je me demande si je régresse ou si je progresse. Ce qui est certain, c'est que j'aimerais réussir à sortir de cette facilité qui me conduit à dessiner encore et encore toujours plus ou moins les mêmes dessins de motocyclettes ou de personnages qui ne veulent rien dire.
L'incinération, la vraie solution
L'idée d'installer un incinérateur en Dordogne est de nouveau dans l'actualité au sein du SMD3[1]. La dernière fois où il a été question d'installer un incinérateur à ordures dans le département a provoqué une levée de bouclier des opposants non pas tant à l'idée de l'incinération qu'à l'installation de cet incinérateur à proximité de chez eux. Il me semble que cette dernière fois, il était question d'une installation à Thenon. Alors, dans le coin, on disait que l'incinérateur, on n'en voulait pas. Une installation ailleurs, ça, du côté de Thenon (et Azerat), on n'était pas contre.
Pour le président du SMD3, il s'agirait cette fois-ci d'une installation proche d'une agglomération afin que l'on puisse utiliser la chaleur produite pour du chauffage collectif et de la production d'électricité. Ainsi, plutôt que de parler d'incinérateur à déchets, le projet serait une unité de valorisation énergétique. Cette euphémisation tient du foutage de gueule. Cependant, ne me faites pas dire ce que je ne dis pas. L'incinérateur, je suis plutôt pour. D'abord, l'enfouissement n'est pas une bonne solution. C'est comme mettre la poussière sous le tapis. On produit des déchets et on ne veut surtout pas les voir, on les met sous terre. Selon le président du SMD3 interrogé par Sud-Ouest, l'autorisation d'enfouir les déchets court jusqu'en 2033. Il faut réfléchir à l'après et cet après pourrait être un incinérateur.
Et là, je me dis que on joue "petit bras". Cet incinérateur pourrait être une unité de valorisation des déchets encore plus efficace si seulement on acceptait de l'utiliser aussi pour la crémation des morts du département. Les morts seraient utiles à la collectivité et, pour celles et ceux qui vivent une vie de parasite de la société, qui n'ont jamais rien fait de leur vivant, ce serait l'occasion d'être enfin utile à quelque chose. Si je prends mon exemple, je me dis que l'idée de servir la société une fois la mort venue n'est pas pour me déplaire. Enfin être utile ! Après tout, si l'on y réfléchit une minute, une dépouille mortelle n'est pas grand chose de plus qu'un déchet. On ne valorise pas suffisamment les morts. Bien sûr, ils font marcher le commerce de la mort. Il faut fabriquer des cercueils, des couronnes mortuaires, des pierres tombales, des plaques, des fleurs en plastique. Le chiffre d'affaire du secteur du funéraire pour 2015 est de 2,7 milliards d'euros pour la France. On a enregistré 627500 décès en 2024. Tous ces morts convertis en énergie aiderait bien à la transition énergétique.
Le SMD3 pourrait organiser une collecte des morts commune par commune[2]. Il y aurait des bornes de dépôt volontaire des cercueils et les familles seraient invitées à rendre un dernier hommage à leurs défunts dans un hall aménagé au sein de l'incinérateur. Enfin moi je lance des idées, il faut réfléchir à l'ensemble des solutions à imaginer pour rendre la chose acceptable par le plus grand nombre. Par exemple, il existe encore des personnes très attachées à l'idée de l'enterrement dans le cimetière communal, dans un caveau, avec d'autres membres de la famille. Pour celles-ci, il est important que l'on puisse, une fois l'an, penser à fleurir les tombes dans les frimas d'automne. Il convient d'éduquer, d'expliquer, de convaincre. Rien n'est impossible.
Il est simplement dommage, de mon point de vue, que l'on écarte du projet les plus petites communes. Il m'aurait été agréable de savoir un incinérateur à Azerat. J'aurais pu, le jour fatidique, m'y rendre à pied. Je suis favorable au commerce de proximité.
Promotion des attraits touristiques des édifices religieux du Périgord
Livraison intersidérale
La presque dernière moto

J'en étais à me dire qu'il fallait que j'arrête de dessiner des motocyclettes et j'ai attrapé une feuille de papier et mon porte-mine préféré[1].
Bon. J'en étais à me dire qu'il fallait que j'arrête de dessiner des motocyclettes et j'en ai dessiné une nouvelle. Je n'ai aucune volonté.
Note
[1] un Pentel P205
La gauche peut-elle nous sortir de la panade ?
C'est désormais une évidence, la fable du ruissellement ne fonctionne pas. En vérité, je n'y ai jamais cru, à cette histoire. Après, il faut comprendre les riches. Le serais-je que je verrais d'un mauvais œil l'idée un peu sotte de m'appauvrir. L'idée de Macron – mais il s'agissait certainement plus de nous faire prendre des vessies pour des lanternes qu'une idée – était qu'en aidant les riches à outrance, ceux-ci auraient un accès de générosité charitable incontrôlable et qu'ils se sentiraient d'assez humeur badine pour saupoudrer le bas peuple de quelque menue monnaie. Ils auraient pu imaginer un instant de créer des emplois en France, d'embaucher à des conditions très favorables et de faire le bonheur des bons et honnêtes travailleurs de notre beau pays. Jamais on aurait pu se douter que les cadeaux distribués iraient directement dans les poches des gentils actionnaires sous la forme de gras dividendes.
Il y a plus d'une décennie, pourtant, on aurait été en mesure de comprendre que le riche ne cherche qu'à devenir plus riche et qu'il n'a rien de l'idiot et généreux philanthrope. On l'a vu, par exemple, avec le Crédit Lyonnais qui a été sauvé de la faillite par le contribuable. On estime que le plan de sauvegarde aurait coûté à l'État la bagatelle de 14,7 milliards d'euros (812 euros par contribuable). Chose éminemment amusante, l'année qui a suivi ce sauvetage, la banque reversait presque au centime près la même somme à ses actionnaires.
Il y a une idée tenace dans la tête de nombreuses personnes, c'est celle qui prétend que nous aurions besoin des riches au motif qu'ils créeraient de la richesse et des emplois. Dans la vraie vie, les riches ne créent rien d'autre que de la spéculation. Lorsque le cours d'une action augmente, l'argent potentiel que l'action représente ne va pas à l'entreprise, il ne sert en rien à l'investissement ou à l'embauche de personnel. Je l'ai déjà dit, c'est une idée que l'on peut combattre, le riche ne pense à rien d'autre qu'à s'enrichir encore.
Et est-ce qu'il pourrait y avoir une solution pour sortir de cette idéologie libérale qui se donne pour mission de paupériser le plus grand nombre de personnes à travers le monde, de créer une oligarchie ? Alors, il y a la simplicité qui consiste à écouter la voix de celles et ceux qui ont (ou pas) d'ambitions politiques à gauche. Déjà, il faudrait définir ce qu'est la gauche. On a un peu de mal à continuer à voir le PS dans le camp de la gauche. Une gauche molle et compatible avec le libéralisme, oui, sans aucun doute, mais à gauche dans le modèle anti-capitaliste, certainement pas. Je n'ai pas trop de doute pour le (les) NPA et LO. Après, il y a LFI mais sans grande conviction de ma part et les écolos accompagnés des communistes. Ils ont un bon fond sur certains points.
Il y a une envie de faire l'union des gauches. Ça a été fait avec le NFP. Le souci, c'est que pour faire une union, il faut accepter le compromis. Je n'ai aucune oreille, aucun pouvoir. Pour ma part, je suis prêt à concéder certains points. Par exemple, je ne suis pas contre l'idée d'une certaine liberté d'entreprendre, que l'on puisse créer son entreprise et travailler dans le cadre du capitalisme. Un boulanger qui fait du profit, un artisan ou un commerçant qui gagne sa vie en faisant payer son savoir-faire ou le service qu'il rend, je suis d'accord. Par contre, je suis opposé à la spéculation boursière.
Ce que je pense sincèrement, c'est qu'un jour, et ça ne se fera pas sans heurts, le système se cassera la gueule, s'effondrera. Ça peut être dans très longtemps comme dans quelques années. L'heure semble être plus à la montée des dictatures, du ré-armement, à la préparation d'une nouvelle grande guerre bien mondialisée. Le capitalisme et la guerre, ça a toujours été une grande histoire d'amour. En France, on n'a même plus besoin de l'épouvantail du R-Haine pour craindre la survenue d'un état totalitaire. Dans moins de deux ans, nous serons peut-être bien les deux pieds dedans.
Mais peut-on miser sur l'éventualité d'une victoire d'un groupe de gauche unie pour nous sortir de tous les problèmes alors que ceux-ci sont liés à l'économie mondialisée ? À moins que la France se coupe du reste du monde un peu à la manière de la Corée du Nord, à moins que la France sorte de l'Europe (et ce serait très étonnant que ça arrange quoi que ce soit), notre pays est trop dépendant de cette économie mondialisée. Je doute que l'idée des gauches françaises soit de procéder à une rupture brutale avec tout ça.