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Renault AHN

C'est un camion Renault qui ne reprendra très certainement jamais la route. Je n'en suis pas sûr mais il pourrait s'agir d'un AHN3 produit à partir de 1946. Il me semble qu'il s'agit de cette ultime version du AHN en raison de son seuil de chargement qui m'apparaît assez bas.
L'histoire de ce camion, d'abord destiné à l'armée, commence réellement en 1941 en pleine occupation allemande. La production sera dès lors en majorité livrée à l'occupant et au régime de Vichy. En 1944, après que les usines Renault ont été récupérées par les forces de libération, le AHN2 sera fabriqué avec quelques menues modifications. Cette série de camion laissera la place au 2,5t Renault que l'on nommera par la suite Galion et qui sera courant jusqu'à la naissance du SG4 (pour Super Galion 4) sous la marque SAVIEM, structure succédant à LRS (pour Latil, Renault, Somua, trois marques qui se sont regroupées de plus ou moins bon cœur).
Le AHN est un produit des années 30 et a une structure très rustique. Il est équipé d'un moteur 6 cylindres d'un peu plus de 4 litres qui développe 75 chevaux et permet d'envisager une vitesse de 59 km/h.

Épave de Renault AHN
Renault AHN

Il y a cinquante ans

Le 2 avril 1974, Georges Pompidou, initiateur du quinquennat, mourait. Que retenir de ce chef d'état, passionné de poésie et de littérature ? Sans doute le centre Pompidou dont en s'est beaucoup moqué à l'époque.
Sinon, comme il est évident que je n'ai rien à dire, je vais me contenter de mettre une petite photographie prise il y a quelque temps.

Rêver d'un monde meilleur

J'ai fait un rêve étrange. J'étais d'accord pour mourir et on allait m'accompagner sur cette voie pleine de nouveautés pour quelque être un tant soit peu vivant. Et donc, voilà que l'on me prend en charge, que l'on m'installe sur une sorte de chaise métallique et que l'on me dit qu'il n'y a plus qu'à attendre. Mais voilà, le problème est que la mort ne vient pas. Alors, je sens comme une pointe d'énervement chez les personnes qui m'entourent. Il me semble que ce sont des médecins mais je n'en suis pas certain. A un moment, sans doute pour accélérer un peu le processus (on n'a pas que ça à faire, il y a d'autres clients), je m'aperçois qu'une infirmière (?) s'acharne à me planter des aiguilles dans le bras et à m'injecter un produit. Je ne ressens aucune douleur mais je vois bien que j'ai eu droit à déjà trois piqûres. Je demande, un peu étonné et énervé, ce que cela signifie. On m'explique que ce produit devrait m'aider à mourir et on me demande comment je me sens. A la vérité, je me sens hyper en forme et cela semble chagriner l'équipe présente. On décrète alors que je dois sans doute être diabétique et que c'est pour cela que le produit ne fonctionne pas. A ce moment là, je me sens légèrement fatigué et ça soulage les personnes qui s'occupent de mon cas. Une nouvelle injection, on scrute ma réaction, je me sens fatigué et je dis que, en fait, j'ai faim. Je me réveille, je me sens bien, reposé. Bizarre, non ?

Dessin d'un type qui tient un dessin
Un type qui est possiblement dessinateur tient un dessin de motocyclette avec une mine déconfite.

Se regarder dans la glace

L'autre jour, tandis que j'étais à mettre en couleurs un petit dessin et qu'est survenue une panne électrique temporaire qui, néanmoins, a provoqué l'extinction de l'ordinateur et, conséquemment, la perte du travail non enregistré, tandis, donc, que j'en étais réduit à devoir abandonner cet exercice de coloration bien ennuyeux et que cela me donnait un peu de temps pour penser, voilà que surgit une question d'importance. Vous n'ignorez sans doute pas que l'on me pousse à commettre un nouveau petit bouquin avec des dessins de motocyclettes farfelues ou, je n'ai pas tranché encore, plus généralement, de véhicules ridicules. Et ce serait mentir que de prétendre que j'y travaille d'une manière intensive et enthousiaste. En fait, pour dire la vérité, je traîne des pieds. Mais là n'est pas le sujet de ce questionnement. Non. Je me suis demandé s'il convenait de partir sur un format identique au précédent, un format à l'italienne de vingt et un par quinze centimètres (je vous fais grâce de l'épaisseur) ou si, pour changer un peu, il ne serait pas préférable de choisir un format plus conventionnel, par exemple du vingt-quatre par seize centimètres. Je me demande aussi si un ouvrage qui serait imprimé en noir et blanc serait un gros problème. Là, je sais que le souci serait alors qu'il n'y aurait point de couleur. C'est une question. C'en sont même deux, si l'on y regarde bien. On peut aussi faire abstraction de la seconde question et, en ce cas, nous ne nous retrouvons plus qu'avec une question qui, avouons-le, est la plus intéressante des deux.

Quatre-vingt sept pour sang

Ayé ! Poutine, il est réélu haut la main, en place pour les six années à venir. Ce n'est que justice, Poutine est aimé par les citoyens russes, c'est quasiment le meilleur dirigeant qui ait jamais existé dans ce beau et noble pays. En plus, il est beau, intelligent et vachement fort en empathie et il n'a pas attendu Macron pour œuvrer en faveur de l'aide à mourir. Le fait est que les jeux n'étaient pas faits. Jusqu'à peu, il restait encore quelques candidats d'opposition mais, et c'est un grand malheur, ils sont tous morts dans de terribles conditions. Du côté du Kremlin, on recherche activement les 13% de personnes qui se sont trompées en choisissant de voter pour quelqu'un d'autre que Vladimir Vladimirovitch. Les médecins russes estiment qu'il convient de proposer toute une gamme de soins très efficaces à ces malades mentaux.
Poutine lui même a été surpris par sa réélection. Selon quelques sources bien informées proches du pouvoir, le guide suprême aurait rechigné à terminer son repas tellement il était anxieux et tendu. C'est avec un grand soulagement qu'il a pris note de la victoire, avec soulagement mais aussi avec beaucoup d'émotion et d'humilité. Il a remercié le peuple russe avant d'aller se laver les dents.

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