Se regarder dans la glace

L'autre jour, tandis que j'étais à mettre en couleurs un petit dessin et qu'est survenue une panne électrique temporaire qui, néanmoins, a provoqué l'extinction de l'ordinateur et, conséquemment, la perte du travail non enregistré, tandis, donc, que j'en étais réduit à devoir abandonner cet exercice de coloration bien ennuyeux et que cela me donnait un peu de temps pour penser, voilà que surgit une question d'importance. Vous n'ignorez sans doute pas que l'on me pousse à commettre un nouveau petit bouquin avec des dessins de motocyclettes farfelues ou, je n'ai pas tranché encore, plus généralement, de véhicules ridicules. Et ce serait mentir que de prétendre que j'y travaille d'une manière intensive et enthousiaste. En fait, pour dire la vérité, je traîne des pieds. Mais là n'est pas le sujet de ce questionnement. Non. Je me suis demandé s'il convenait de partir sur un format identique au précédent, un format à l'italienne de vingt et un par quinze centimètres (je vous fais grâce de l'épaisseur) ou si, pour changer un peu, il ne serait pas préférable de choisir un format plus conventionnel, par exemple du vingt-quatre par seize centimètres. Je me demande aussi si un ouvrage qui serait imprimé en noir et blanc serait un gros problème. Là, je sais que le souci serait alors qu'il n'y aurait point de couleur. C'est une question. C'en sont même deux, si l'on y regarde bien. On peut aussi faire abstraction de la seconde question et, en ce cas, nous ne nous retrouvons plus qu'avec une question qui, avouons-le, est la plus intéressante des deux.

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