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Une bagnole qu'on s'en fout un peu

C'est une automobile de luxe et il est indiqué qu'elle est disponible à la vente. Je ne sais plus s'il s'agit d'une 840i ou d'une 850i. Selon le cas, elle est motorisée par un 8 ou un 12 cylindres. Ce gros coupé sportif a été produit de 1989 à 1999 et était le véhicule le plus cher de la gamme BMW dans ces années. Il m'est difficile de dire ce que j'en pense réellement. D'un côté, je me dis que ce doit être amusant de conduire une grosse voiture de luxe qui en a sous le capot, de l'autre je ne suis plus sûr que la ligne soit si réussie que ça. Elle a son âge. Mais même le V12 qui, il faut bien le reconnaître, souffle agréablement aux oreilles ne me fait pas plus envie que ça, ne serait-ce qu'en raison des coûts d'entretien. Pour tout vous dire, un temps j'ai fantasmé sur une 750iL, une grande et très luxueuse limousine équipée de ce V12, que l'on pouvait trouver à un prix relativement raisonnable. La consommation et l'entretien ainsi que la raison m'ont fait reporter cet achat à un plus tard qui n'arrivera sans doute (je l'espère) jamais.
Je ne sais pas si l'on peut dire que c'est une belle voiture. Sans doute un peu mais sans doute aussi pas totalement. Je la trouve trop grosse, trop longue, trop large, pas assez agressive pour une vraie sportive. Et puis, sur le modèle qui était là exposé à la vente, il y a ces jantes siglées Alpina qui me perturbent. Soit il s'agit d'une vraie Alpina[1], soit on a juste mis des jantes Alpina pour "faire genre". Quoi qu'il en soit, je n'aime pas ces grandes jantes. Je n'aime pas plus la couleur générale.

BMW 840i ou 850i
BMW jantes Alpina

Note

[1] préparateur de BMW célèbre et connu pour tirer plein de chevaux des moteurs BMW

Joli cabriolet

Il y en a qui disent que les plus belles automobiles sont italiennes. Ce sont sans doute les mêmes qui prétendent que les meilleures pâtes sont de la même origine géographique. Peut-être même, ces idées émanent de personnes qui sont d'origine italienne. Si je ne peux pas dire que tout est faux dans ces assertions, je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il existe aussi de très belles automobiles en Grande-Bretagne. Il peut aussi en exister en France mais elles ne sont pas nombreuses à pouvoir se prévaloir d'une esthétique satisfaisante.
Bref, des automobiles italiennes jolies, ça existe et on ne me contredira pas. Prenons, pour l'exemple, cette jolie Fiat carrossée par Pininfarina. Reconnaissons-le, elle est tout de même bien plus jolie qu'une "je ne sais pas quoi" du genre 206CC ou autre saloperie du genre[1].

Fiat cabriolet
Fiat 1200 Trasformabile Pininfarina

Note

[1] au hasard, la Renault Megane cabriolet

Fausse rouille

J'aime bien les utilitaires, j'aime bien les pick-up américains qui ont la gueule de ce que l'on ne fabrique pas ailleurs. J'aime bien aussi les Peugeot 203 plateau et même les 404.
Là, c'est un Chevrolet Apache. Il est relativement beau ou, du moins, relativement intéressant. Pour marquer sa destination utilitaire, pour montrer que c'est un véhicule qui a pu travailler et qui porte les affres du dur labeur auquel il a pu être soumis, on a peint de la corrosion en quelques endroits savamment choisis. J'ai bien regardé, de près, et c'est bien du maquillage. Et après tout, ai-je envie de dire : et pourquoi pas ?

Pick-up américain
Chevrolet Apache 36

Soixante-dix ans

La Citroën DS est présentée au public en 1955. Si la Traction avant reste au catalogue jusqu'en 1957, cette nouvelle automobile donne un coup de vieux à tout ce qui est produit à l'époque. Les premières séries n'étaient pas tout à fait au point et les premiers clients essuieront les plâtres. Cependant, le succès sera bien au rendez-vous et la DS et ses dérivés se vendront jusqu'en 1975 et l'arrivée de la CX.
Celle présentée ici date de la toute fin des années 60 ou du début des années 70. On note les poignées de porte qui sortent de la carrosserie et les enjoliveurs qui seront différents pour la fin de carrière de cette automobile.
Aujourd'hui, il est difficile de dire que cette voiture semble porter son âge. Sa ligne est vraiment une réussite.

DS Citroën
Citroën DS

Mercedes W111/112

C'est une représentante des berlines de luxe de chez Mercedes-Benz produites entre 1959 et 1968. Elle est équipée d'un six cylindres en ligne essence cubant de 2195cm3 à 2996 cm3. Nous sommes encore dans la période dite "Heckflosse" inspirée des américaines pourvues d'ailerons sur les ailes arrière. Elle est la version haut de gamme des limousines de la marque et se distingue, outre de par sa finition, des modèles à quatre cylindres de la série W110 par l'adoption de double optiques superposés en face avant ainsi que par le doublement de ses pare-chocs. On notera cependant une certaine réserve dans l'apparence générale. Le luxe se trouve plus dans l'équipement intérieur et sous le capot que dans la carrosserie. Pas trop de chromes aguicheurs, pas beaucoup de signes extérieurs, pas d'ostentation excessive.

Mercedes W111/112
Heckflosse 6 cylindres

Delahaye torpédo

Produite entre 1913 et 1920 avec une pause durant le conflit mondial, la Delahaye type 64 est une automobile assez luxueuse au sein de la gamme de la marque. Elle est équipée d'un moteur quatre cylindres de 2,6 litres. Comme nombre de véhicules de la même époque, l'éclairage est à acétylène. L'équipement électrique est limité. Il n'y a pas de démarreur mais une bonne manivelle.

Delahaye type 64
Type 64 Torpedo 14/16 CV 1913

300 kilogrammes

Dans les années 80, la Juvaquatre était recherchée par les personnes qui souhaitaient sacrifier à la mode du « custom » alors en vogue. Je n'ai jamais été contre ces modifications qui rendaient à mes yeux sympathiques des vieilleries dont plus personne ne voulait. Affublées de jantes larges et de gros pneumatiques, le toit rabaissé, recouvertes de peintures vives et brillantes, elles pouvaient parader.
Aujourd'hui, on ne sait pas ce que ces automobiles sont devenues. Nous sommes quarante années après et il est probable que nombreuses ont été ferraillées. Ce n'est pas dramatique. D'accord, on a perdu plusieurs exemplaires de ces voitures. Mais il en reste, presque trop bien restaurées par des propriétaires aimants qui n'ont pas lésiné sur les moyens pour préserver ces "monuments" du patrimoine.
Nous avons déjà vu cette Juvaquatre sur ce blog en début d'année et elle était exposée à Marsac-sur-l'Isle récemment.

Renault Javaquatre
Renault Juvaquatre 300kg

Plein Ciel

Simca Plein Ciel
Simca Plein Ciel - Facel-Métallon


Si l'auto est plutôt jolie, c'est peut-être qu'elle a été carrossée par Facel-Metallon. Il s'agit d'une Simca Plein Ciel, la version coupé de l'Aronde. L'Océane sera le cabriolet, le pendant de cette Plein Ciel au sein de la gamme. Si l'auto prend des airs de sportive luxueuse, tout reste dans l'apparence. La mécanique est semblable aux berlines et l'intérieur ne propose pas grand chose de plus sauf une sellerie en cuir[1].
Cette voiture peinera à connaître le succès et sera bientôt en concurrence avec les Renault Caravelle et Floride sur le marché français.

Note

[1] peut-être en option

Plus de puissance

Indian a été le plus important fabricant de motocyclettes des États-Unis d'Amérique pendant plusieurs décennies. Son obstination à vouloir conserver des solutions techniques obsolètes ont pu précipiter sa chute. Au début des années 50, la marque est au plus mal. Elle est rachetée, revendue, finit par produire un peu de tout et de n'importe quoi, apposant sa marque sur des cyclomoteurs italiens ou taïwanais (sous licence Honda).
Il faut attendre la fin des années 90 pour qu'une énième tentative de résurrection apparaisse comme un peu sérieuse. Dans un premier temps, on conçoit une motocyclette équipée d'un moteur S&S mais il faut attendre les années 2010 pour que, sous l'égide de Polaris qui détient déjà la marque Victory, Indian renaisse réellement.
Mon point de vue sur ces nouvelles machines est que Indian a beaucoup trop joué sur le côté rétro en allant jusqu'à maquiller son moteur en bon vieux moteur à soupapes latérales. Alors, je comprends que tout cela puisse plaire. L'ensemble qui vise à concurrencer frontalement Harley-Davidson adopte des solutions bien plus modernes. Les performances sont meilleures, la fiabilité peut-être aussi. Cependant, je n'aime pas ces nouvelles Indian. C'est un point de vue personnel.
A Marsac-sur-l'Isle, il y avait une belle machine qui doit dater de quelque part entre la fin des années 10 et le début des années 20 du siècle précédent. Elle était accompagnée d'un side-car et l'ensemble était à vendre 35000 euros. Le moteur est le célèbre Powerplus. Un bel attelage qui doit mériter le prix demandé.

Indian Powerplus
Side car Indian Powerplus

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