politique

Irresponsables et responsables

Nous sommes à quelques jours d'assister à la possible réalisation de l'hypothèse de l'arrivée de l'extrême droite au pouvoir. Contrairement à la dernière fois, on n'ose plus vraiment parler de front républicain pour faire barrage à cette extrême droite. Toutefois, on en appelle à la conscience et on brandit la carte de la faute qui serait commise si l'on s'abstenait de choisir ou si l'on en venait à voter blanc. On dit que celles et ceux qui choisiraient ce non choix seraient irresponsables. Curieusement, on blâme plus les irresponsables que les responsables, les victimes plus que les coupables.

Lire la suite

Les conditions du barrage

Tandis que l'on agite l'épouvantail de l'arrivée de l'extrême droite au pouvoir en notre beau pays républicain qui a toujours su tenir à distance l'ombre brune délétère et mortifère (oui, d'accord, peut-être pas toujours mais ça fait du bien de se croire toujours du bon côté), on nous invite avec insistance à faire barrage et à voter pour le président sortant (et malheureusement pas sorti).
Alors, peut-être faut-il se montrer raisonnable et, la mort dans l'âme, se résigner à aller, la tête basse, glisser un bulletin dans l'urne républicaine qui agisse à la manière d'un petit caillou dans l'érection de ce barrage. Oui, peut-être, pour être raisonnable et éviter le pire qui, tout de même, est clairement, et quoi qu'on en pense, du côté de l'extrême droite fasciste et raciste.
Mais déjà, on entend des voix pour réclamer des preuves d'au moins une oreille tendue aux cris et réclamations du "peuple de gauche" en échange d'un bulletin de barrage. Comme on le dit, les promesses n'engagent que ceux qui les croient et il y a fort à parier que la politique libérale de Macron sera reconduite de plus belle s'il parvient à remporter cette élection.

Lire la suite

Même pas mort !

S'il est clair que le Parti Socialiste n'est pas au mieux de sa forme (on ne va pas se le cacher) il ne faudrait pas se précipiter trop pour convoquer le ban et l'arrière ban des ordonnateurs de pompes funèbres en prévision du scellement de la dalle funéraire pour laquelle on trouverait encore quelques personnes assez motivées pour déposer quelques fleurs et même, pourquoi pas, verser quelques larmes.
Laissé moribond après le quinquennat de Hollande, presque achevé par le départ de certains de ses membres tout disposés à rejoindre la macronie et à laisser tomber définitivement toute idée de gauche, c'est fièrement, armée de tout son courage, que l'Anne de service, dans une ultime tentative de réanimation, a brandi haut l'étendard de ce qui fut, un temps, le plus important parti de gauche et l'honneur de tout un peuple.
Le score obtenu par la noble hidalgo partie en tête d'une troupe clairsemée pour conquérir les voix et les cœurs des électeurs du royaume de France est sans appel, la déroute fut sévère et cruelle, le nombre de voix récoltées historiquement bas. Alors quoi ? Fini le Parti Socialiste ? Pas encore ! Parmi les cadres et sympathisants de ce parti politique en déroute, on trouve encore des âmes pures persuadées qu'il peut rebondir et qu'il a encore du ressort !

Lire la suite

l'intelligence au pouvoir (bientôt, peut-être) !

Même pas de déception ou de tristesse. Pour moi, c'était clair depuis longtemps, la gauche ne serait pas du deuxième tour. On se retrouve donc à passer pour un salaud si l'on ne se décide pas à faire un choix (républicain) en votant contre la candidate raciste et fasciste.

Ni déception ni tristesse mais tout de même un poil de circonspection. Si l'on prend la Dordogne dans sa globalité, les électeurs qui se sont exprimés ont choisi de voter pour la représentante du parti d'extrême droite. Si je me contente de regarder autour de chez moi, je m'aperçois que, ici, à Azerat, ils sont 22,15% a avoir choisi l'extrême droite (22,48% pour le marcheur en chef). A Thenon, la commune d'à côté, c'est carrément à 26,68% des suffrages exprimés qui vont vers la raciste (suivie de Mélenchon et du marcheur sortant). A la Bachellerie, la saloperie arrive en deuxième position derrière le nuisible. A Saint-Rabier, la merde brune (mais blonde) est en première place. Au Lardin-saint-Lazare, la même merde écrase la concurrence, comme à Condat-sur-Vézère, la commune toute proche ou encore à Terrasson-Lavilledieu.

Je suis cerné par des cons et des salopards mais, après tout, qui suis-je pour critiquer ? Je ne suis pas politologue, je ne suis pas sociologue, je ne suis pas intelligent et je me laisse bercer par des idées de gauche dont personne ne veut. En démocratie, d'après ce que je peux comprendre, celles et ceux qui ont raison ou, tout du moins, qui gagnent, ce sont celles et ceux qui parviennent à se regrouper en plus grand nombre derrière des idées, aussi nauséabondes qu'elles puissent me sembler.

Lire la suite

Macron et tout ça…

macron, avr. 2022

Alors que les élec·teurs·trices ont reçu les lettres des candidat·e·s aux prochaines élections présidentielles françaises, c’est le drame au sein de l’équipe de campagne du président sortant. Comment une telle faute d’orthographe a-t-elle pu passer sous les radars des correct·eurs·rices ? On en vient à se demander s’il n’y aurait pas un acte de sabotage derrière tout ça (toussa ?). Du côté de l’équipe de campagne, on assure qu’il ne s’agit que de la mégarde malencontreuse d’un correcteur trop zélé. Il a été licencié sur le champ et invité toute affaire cessante à traverser la rue pour se trouver un autre emploi ! Ce n’est que justice.

Lire la suite

Les électeurs de gauche commencent à voir les choses en face

Demain sera un autre jour. Nous serons le 22 mars et ce sera un mardi. Demain, le feuilleton de Liaan sera de retour sur l'ancien blog que vous trouverez à cette adresse.

Ce blog qui continue donc à nuire gravement permet de trouver les anciens billets, les anciens dessins et textes, les anciennes images, et, donc, permettra de suivre les éventuelles suites du feuilleton. Pour ma part, je m'occupe de ce blog ci.

Lire la suite

Les signatures en question

Il paraît que de nombreux maires ne souhaitent pas donner leur signature à l'un ou l'autre des candidats à la présidence de la République française. On dit que c'est parfois par peur de "représailles" de la part des administrés ou des dirigeants de communautés de communes, de conseil départemental ou de bidules administratifs mais peut-être aussi ne sait-on pas utiliser les bons arguments pour les décider ?

Lire la suite

Haut de page