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Grand luxe teuton

Au début des années 50, l'économie allemande reprend des couleurs et chez Mercedes-Benz, on conçoit et commercialise les premières automobiles de l'après-guerre. On adopte la ligne "ponton", appellation qui désigne une carrosserie qui intègre les ailes ainsi que les portes dans une seule surface. Le modèle photographié lors des Vintage Days de Périgueux est un modèle de luxe équipé d'un moteur à six cylindres. Il s'agit possiblement d'une 220 S.

En France, il faudra attendre les 403 même si, dans une certaine mesure, on peut admettre que la Frégate de chez Renault apparue en 1950 propose un style approchant. Les Facel-Vega et Simca 9 ne tarderont pas à suivre la mode.

Néanmoins, ce style de carrosserie qui n'avait rien de très révolutionnaire prit un bon coup de vieux avec l'apparition de la DS Citroën.

Mercedes-Benz Ponton découvrable
Possiblement une 220 de la deuxième moitié des années 50

Beau beurre

A l'origine, le bobber désigne une motocyclette modifiée avec l'ambition de la rendre plus performante. Il s'agit déjà de l'alléger, de la débarrasser de tout ce qui n'est pas utile. Adieu garde-boue, au-revoir selle biplace, divers caches latéraux et accessoires trop lourds. On choisit des éléments légers qui feront gagner quelques mètres/heure.
La mode est passée par les oreilles des constructeurs qui se sont emparés du "phénomène" et proposent des bobbers clé en main. Cette pratique va à l'encontre de l'idée originale.

Bobber
Triumph Bonneville

S'il ne devait en rester qu'une

Lotus Seven Caterham
Propulsé par un moteur Suzuki turbo


De toutes les automobiles que je préfère, la Lotus Seven tient une place particulière. Selon moi, elle représente l'archétype de la voiture sportive qui n'a aucun intérêt autre que de rouler. Elle n'est pas confortable, elle ne peut rien transporter d'autre que deux passagers, elle ne protège pas de la pluie. En quelque sorte, on pourrait aller jusqu'à dire que ce serait une automobile qui se rapproche de la motocyclette sportive dans l'esprit.

Trois chevaux fiscaux

A la fin des années 50, la gamme des automobiles Citroën se limitait à la DS et à la 2cv. Si la DS n'avait aucune difficulté à concurrencer la Frégate de chez Renault, la 2cv ne parvenait pas tout à fait à convaincre celles et ceux qui lorgnaient sur la 4cv et et la Dauphine. Il est alors décidé de produire un modèle qui prendrait une place dans le milieu de gamme. Par souci d'économie, on part sur la plate-forme de la 2cv et on gonfle le moteur pour plus de puissance. Il faut au moins cela pour permettre au nouveau projet d'atteindre des vitesses décentes. C'est que l'AMI est bien plus lourde que la 2cv, bien mieux équipée aussi. Cette nouvelle automobile atteint alors la barre des 100 km/h et rivalise avec les Renault. Elle sort en 1961, l'année de la sortie de la Renault 4 qui se révèlera être la vraie concurrente. C'est la ligne particulière de l'AMI, l'inclinaison de la lunette arrière en premier, qui sera le gros sujet. L'équipe de marketing parviendra à faire remarquer que cette lunette arrière a pour principal avantage de ne pas se couvrir de neige… lorsqu'il neige.
Dès lors, on se demande si la présence des skis sur la galerie du modèle présenté lors des Vintage Days est un rappel discret à cet avantage indéniable.

Citroën AMI 6
Une ligne qui ne laisse pas indifférent

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