moto

Nom d'une pipe en bois !

Si l'on s'en tient à ce qu'ont pu dire avant moi de brillants esprits, il serait parfois (et dans certains cas, bien souvent) préférable de ne rien dire plutôt que de risquer de s'enfoncer un peu plus dans une médiocrité qui, si elle est conçue en tant que mode de vie, peut approcher le sublime.
J'ajoute que, dans mon cas, je serais mieux avisé de ne pas m'obliger[1] à publier n'importe quel dessin histoire de dire que j'ai publié quelque chose. Nonobstant, je viens ce matin même, de mettre à jour le moteur de Dotclear[2] et il me paraît indispensable de procéder à un test visant à montrer que le blog n'est pas cassé et que tout fonctionne.

Notes

[1] et de ne pas vous obliger à subir

[2] en version 2.27

Ce que l'on sait de la motocyclette farfelue du 31 juillet 2023

Les nombreux experts réunis à l'occasion des rencontres internationales de la recherche des origines de la motocyclette farfelue qui se sont tenues le 31 juillet 2023 en un lieu tenu secret sont arrivés à la conclusion, après un examen attentif du document présenté (voir figure 1), que cette motocyclette est un faux grossier.

Contre le réchauffement, refroidissons !

Le mouvement est étroitement lié à la chaleur. D'un autre côté, un excès de chaleur nuit au mouvement des êtres vivants que nous sommes comme à la mécanique. Mais aussi, un excès de froid empêche le mouvement. Allez essayer de bouger un orteil lorsque vous êtes soumis au zéro absolu (−273,15 °C tout de même). On imagine sans peine qu'alors, on n'a pas envie de sortir de sous la couette et c'est toute l'économie d'un pays qui est mise à l'arrêt, compromettant ainsi la croissance du PIB et tout ce qui va avec.

Nous le voyons, le problème n'est pas aussi simpliste que l'on peut le penser avant de réfléchir. Je vous ferai grâce des lois de la thermodynamique et de l'entropie que je ne maîtrise pas et auxquelles je ne comprends rien mais, tout de même, il faut reconnaître que ce sont là des mots qui sont assez jolis et qui permettent, à moindre coût, de passer pour moins bête si l'on a l'art de les prononcer à bon escient et en société. Imaginons. Vous êtes entre ami·e·s, la soirée est agréable mais sans plus, on commence, de-ci de-là, à montrer quelque signe d'ennui et, inévitablement, selon la saison, vont arriver les considérations sur le temps qu'il fait, soit qu'il fait chaud, soit qu'il fait froid. C'est le moment parfait pour lancer le débat sur l'entropie de l'Univers, la thermodynamique, le réchauffement climatique et la tectonique des plaques (quoi que cela puisse dire).
Parce que personne ne s'attendait (je veux dire par là aucune personne saine d'esprit) à ce que la discussion dérive à ce point vers des sujets hautement difficiles à appréhender après autant de bouteilles de vin rosé, normalement, il devrait en résulter un silence gêné et embarrassé. Vous devriez sentir les regards se tourner vers vous, des regards composés d'yeux écarquillés, des regards presque inquiets qui savent si bien dire que l'heure est sans doute arrivée de cesser d'ouvrir des bouteilles, que les limites sont atteintes et que l'alcool, quoi qu'on en puisse dire, c'est tout de même bien un poison qui entraîne de la dissonance cognitive, si l'on n'y prend pas garde et que l'on ne le consomme pas avec une modération de bon aloi.
Vous ne vous démontez pas, vous avez attiré l'attention sur vous et il convient à présent de capitaliser sur cet intérêt soudain qui, si vous savez bien l'exploiter, peut-être, vous permettra d'attirer une femelle (ou un mâle, c'est selon) dans votre couche pour une partie de galipettes pas si anodines que cela. Ayez du culot. Arguez que la thermodynamique, c'est de la foutaise et que vous connaissez un scientifique qui remet en cause toutes ces idées farfelues et inconsistantes. Clamez que, selon vous, toutes ces histoires d'atomes qui vibrionnent de plaisir pourvu qu'ils soient en présence d'une source de chaleur quelconque, c'est de la connerie en barre et rien de plus. A ce stade, il n'est pas impossible que des protestations fusent. Ce n'a pas grande importance. Au moins, vous avez relancé une soirée qui tombait dans l'ennui. Peut-être passerez-vous pour un idiot mais on se souviendra de vous comme d'une personne capable de transformer une fête ratée en un débat de haut vol.
Pour en revenir au sujet qui nous intéressait, la mécanique des moteurs à combustion interne, tout est question de température (et aussi de pression, de détonation, de vis et d'écrou, d'engrenages savants et d'alliages métalliques maîtrisés). Le moteur le plus noble, le moteur le plus mécaniquement parfait, le plus admirablement conçu, ne saura pas fonctionner convenablement s'il est trop froid ou trop chaud. Et là, on ne parle pas d'aller chercher dans des températures extrêmes. C'est la raison pour laquelle, de tous temps, l'Homme, celui avec un grand "H", celui de l'humanité, celle qui englobe les femmes autant que les hommes, a cherché à maîtriser la température des moteurs qu'il pouvait concevoir. Si l'on ne se rend pas bien compte des recherches effectuées par les premiers représentants du genre humain à peine sortis des savanes africaines, les données sont parcellaires et incomplètes, on sait bien que lors de la découverte du feu et de ses propriétés (c'est chaud, ça brûle, c'est dangereux mais aussi rigolo), la question de la thermodynamique s'est posée. Comment diable toutes ces particules (que l'on n'appelaient pas encore atomes) pouvaient-elles s'affoler ainsi au fur et à mesure que la chaleur s'élevait ?
Il fallut attendre la fin du 19e siècle pour qui l'on puisse mettre à profit tous les questionnements remontant aux temps anciens, aux âges farouches, toutes les découvertes aussi, pour élaborer un moteur à combustion interne et que l'on imagine l'utiliser afin de créer de toutes pièces, par la force de l'ingénierie et des tours à métaux, un véhicule capable de bouger et, accessoirement, de transporter de la marchandise et des êtres vivants, qu'ils soient humains ou non-humains comme le cochon, la poule ou la baleine à bosse (quoi que, pour cette dernière, on se demande parfois si ce ne serait pas un canular monté de toutes pièces par des étudiants désœuvrés et probablement avinés).
Par cet exposé sommaire qui aura, je l'espère, su ouvrir en vous la curiosité et l'envie d'en savoir plus, dans un souci de ne pas mobiliser votre attention plus longtemps (vous aurez sans doute bien d'autres choses à faire), je vais conclure en vous montrant un exemple de l'utilisation d'un système de refroidissement (et par conséquent, en relation étroite avec l'entropie) au sein d'un véhicule à deux roues.

C'est fou ce qu'on s'en fout

Deux informations entendues hier. La première concerne le classement des politiques préférés des Françaises et Français. Alors, le top number one arrivé en premier sur la liste est (roulement de tambour) : Edouard Philippe ! Sous vos applaudissements mesdames et messieurs ! Le deuxième est, je le découvre en même temps que vous… Bruno le Maire ! On l'applaudit bien fort. Et le troisième, quel suspense, est François Bayrou. Incroyable.
L'autre information est moins glamour. Elle concerne ce que l'on appelle les Uber files. Là, une commission d'enquête parlementaire pointe « une relation opaque et privilégiée » entre la société américaine et Emmanuel Macron. Bravo ! Superbe ! Magnifique !

Si l'on extrapole un peu, on note donc que les Françaises et Français apprécient particulièrement les politiques proches de Macron et que, donc, Macron est finalement apprécié. Il faut se faire à l'idée que c'est ainsi et qu'il faut se ranger du côté de cette majorité de personnes qui s'est prononcée pour établir ce palmarès.%% Bien sûr, on m'aurait demandé mon avis, ce ne sont pas les politiques que j'aurais choisis. On ne me l'a pas demandé. Ça n'aurait rien changé au résultat. Je suis un peu étonné tout de même et c'est parce que je suis un doux rêveur. Mon avis sur la macronie, c'est que c'est un ramassis de dangereux salopards. Il me semblait envisageable que nous soyons plus nombreux à partager ce sentiment mais en fait, non. Globalement, on l'aime bien, notre Macron.
Je vais vous dire. Avec les manifestations contre la réforme des retraites, je pensais, naïf que je suis, que la cote de popularité des composantes de cette macronie allait s'effondrer. Il n'en est rien et j'en suis assez étonné. C'est comme si tout glissait et s'oubliait. Oubliés Benalla, les yeux crevés, les mains arrachées, les premiers mensonges au sujet de la pandémie, les mensonges qui suivirent les premiers, les attestations, les confinements, les interdictions, les scandales (de Rugy, Damanin, Dupond-Moretti, Kohler, Bayrou, Delevoye, Nyssen…). Hop, envolées toutes ces broutilles. Les Français ne sont pas du genre à reprocher. Ils ont le pardon facile.

Pendant ce temps, alors que Macron effectue un rapprochement insistant avec la droite de plus en plus marqué, le jeu consiste à taper de plus en plus sur la gauche. J'essaie de faire des efforts pour comprendre ce qui peut conduire les gens normaux à ne pas aimer les idées de gauche sans y arriver. Mais peu importe. Le message de la macronie est : plutôt trop à droite qu'à gauche pour le prochain quinquennat. D'accord, au moins, il doit être sincère sur ce coup.
On dit que la démocratie est en mauvaise posture. Pour nombre d'entre-nous, elle se limite au rendez-vous avec les urnes de temps à autres. On glisse un bulletin dans la fente et on a la conscience d'avoir fait ce que l'on a à faire. Par contre, on ne va pas militer ou se battre sur le terrain des idées. Ce n'est pas notre métier. Et puis, en plus, on n'est pas payés. Parler politique, c'est mal vu. Mieux vaut se taire, ne pas trop en dire.
Ce qui me démonte, c'est lorsque je me trouve en présence de personnes qui s'affichent "de gauche" qui clament que oui, elles voteront Macron (ou quelqu'un proche de lui) s'il fallait voter. Pour ces personnes, Macron serait tout de même un peu de gauche. J'ai même entendu dire qu'il n'était certainement pas libéral puisque, par exemple, il est assez social lorsqu'il distribue des chèques énérgie ou des aides aux moins riches. Pour ces personnes (de gauche, hein, je le rappelle), c'est déjà presque trop de l'assistanat.

Mais c'est l'été, il ne fait pas froid, on est heureux et tout va bien. J'étais parti pour publier un dessin et voilà que je m'égare.

Moto décharge, juil. 2023
Moto décharge

Et la troisième roue arriva

Si l'idée n'est pas nouvelle, des archéologues de renom date son apparition au second âge du fer, il aura fallu attendre le 21e siècle de l'ère chrétienne pour qu'elle se concrétise enfin.

La science peine à trouver un consensus sur le sujet. Globalement, les chercheu·ses·rs s'accordent pour dire que la roue n'a pas toujours existé. Cependant, encore récemment, lors du congrès sur la mobilité circulaire qui s'est tenu à Genève le 12 avril dernier, les débats furent houleux entre les tenants de l'apparition des chemins précédant l'invention de la roue et celles et ceux qui penchent pour une création des voies de communication terrestres en conséquence de la difficulté à faire rouler une roue dans une nature laissée à elle-même avec son lot de broussailles, buissons, arbres, lianes, hautes herbes et tutti quanti.
La roue, c'est avéré, existe dans l'antiquité. Quelques représentations graphiques montrent sans doute possible qu'elle était utilisée. Par contre, comme le fait justement remarquer Jean-Charles Sequin de la Lacot (CNRS), l'art pariétal occidental ne montre aucune trace de cet objet dans ses représentations peintes ou gravées. Est-ce pour autant que la roue était inconnue en ces époques lointaines ? Peut-on raisonnablement considérer que nos lointains ancêtres étaient ignorants de la technique conduisant un cercle à pivoter autour d'un axe tout en se déplaçant linéairement de la valeur de deux fois le rayon multiplié par la constante dite d'Archimède ? Ce n'est pas si simple que cela et, d'ailleurs, rien ne prouve que le nombre π soit si nécessaire que cela à l'élaboration d'une roue.
Des études fondamentales démontrent qu'une approximation de la valeur de π, quelque part entre 2,9 et 3,2 (à 0.5 près) donne des résultats convenables et qu'une roue archaïque a pu préexister à la civilisation grecque antique. Bien que le sujet fasse aujourd'hui encore controverse, il n'est pas impossible que lors de l'une des premières sorties d'Afrique, Homo erectus (et quoi que cela puisse dire) ait fait usage de la roue pour transporter plus aisément ses petites affaires. Les preuves manquent mais ce n'est pas impossible.
Faisons un bond dans le temps, passons sur l'invention de la brouette attribuée à Blaise Pascal et sur celle du char à bœufs que l'on devrait à un bouvier bernois de Copenhague. Nous sommes à présent au crépuscule du 19e siècle et on a l'idée d'associer un moteur à combustion interne à la roue. Rapidement, on admet que c'est casse gueule et qu'il pourrait être intéressant d'ajouter une voire deux ou trois roues au dispositif. Sitôt les plaies et bosses soignées, on se remet au travail. Voilà ce que l'on appellera automobile (de auto et de mobile) née.
Encore balbutiante, l'invention devra attendre bien des décennies avant que n'apparaisse le moteur dCi, la vanne EGR et le filtre à particules (lointain rapport avec la noblesse et la Révolution française). Dès lors, les événements s'enchaînent et les mouvements écologistes les plus extrêmes entrent en guerre contre ces instruments diaboliques qui détraquent le climat plus sûrement qu'un troupeau de mammouths en rut. Finalement, après d'âpres batailles, le camp des sauveteurs de la planète et de la biodiversité remporte le combat et décrète le moteur à combustion interne persona non grata. L'électricité est promue. Mais la roue persiste, elle.
Le 17 juin 2023, à 9h11, Marcel Grandillot, inventeur, présente au monde sa machine à se déplacer. Malgré les moqueries et les classiques critiques, il démontre que son véhicule est ce que l'on a fait de mieux en terme de mobilité transverse depuis longtemps. Ce véhicule, s'il n'a pas suivi le chemin de la modernité en faisant usage d'un moteur électrique, mise sur le progrès indéniable (et reconnu) de l'utilisation d'une troisième roue placée dans un plan euclidien de toute beauté. On peut, si l'on n'est pas spécialiste, considérer que Marcel n'a fait que réinventer la motocyclette, qui plus est d'une manière un peu stupide, et que le véhicule n'a guère d'intérêt si ce n'est celui d'intéresser les manufacturiers de pneumatiques. Pourtant, les avantages du véhicule présenté sont nombreux et complexes en plus de préserver du réchauffement climatique et de la montée des eaux.
Nul doute que nous croiserons très prochainement ces nouveaux véhicules partout dans nos villes et nos campagnes !

Piloter sa moto sans se préoccuper d'un quelconque contrôle technique

La technologie vient une fois de plus au service des motocyclistes avec le Moto Simulator 2000 3D. Avec son dispositif innovant et immersif, vous aurez réellement le sentiment de piloter une motocyclette performante en ressentant le souffle du vent et en entendant le son du moteur vrombissant. Grâce aux modes de sélection de la machine, vous pouvez piloter une puissante motocyclette sportive ou un aimable petit monocylindre sans plus vous soucier des ZFE, des radars de vitesse, de votre taux d'alcoolémie, de votre assurance ou des tracas mécaniques.

Johnny Trompette s'en va au bal

Souvent, s'il ne pleut pas et s'il a de quoi mettre du gasoline dans son réservoir, Johnny met sa casquette et enfourche sa motocyclette pour aller au bal où il fait sensation et émoustille les sens des jolies demoiselles impressionnées par sa beauté sauvage qui le fait ressembler à un Marlon Brando du Loir-et-Cher.

Pourquoi ?

Je suis en train de travailler sur un dessin, j'ai le crayonné sous les yeux, et j'ai peur de passer à l'étape de l'encrage. J'ai vraiment envie de ne pas foirer cette étape délicate. Dans l'idéal, je vois à quoi cet encrage devrait ressembler, j'ai bien en tête les résultats obtenus par quelques pointures dans le domaine, et je crains de ne pas réussir à faire aussi bien qu'espéré.

J'accuse l'encre de chine. C'est vrai que les flacons qui sont à ma disposition ne me conviennent pas. Il faudrait que je passe commande, que j'attende la livraison, que je croise les doigts pour que ces encres soient bien comme je l'espère. En attendant, j'essaie malgré tout d'utiliser les encres présentes. J'ai deux encres parfaitement inutilisables. Un flacon de Pébéo et un autre de Sennelier. Elles sont trop épaisses, elles conduisent à des poils du pinceau qui se collent les uns aux autres et cela empêche la précision du trait, des traits trop épais. Ça ne va pas.
J'ai trouvé un truc. J'ai un autre flacon d'encre, de la Pelikan, qui, elle, est bien fluide mais qui ne couvre pas. Au mieux, j'obtiens un gris dégueulasse. J'ai remarqué que si je mélange l'une des encres trop épaisses avec un peu de cette encre Pelikan, je trouve une encre qui est plus liquide et qui sèche un peu moins vite. Presque utilisable mais ce n'est tout de même pas terrible.
J'accuse ces encres de chine parce que je n'ai rien changé sur les autres facteurs. Le papier est sensiblement le même, les pinceaux sont de la même marque et modèle qu'à l'habitude. Maintenant, peut-on exclure que ce soit moi qui ai changé et que je ne sois plus capable d'encrer un dessin ? Honnêtement, je ne le pense pas mais peut-on réellement exclure cela ?
Et moi, j'ai un dessin, un crayonné, qui m'a demandé pas mal d'heures de travail et que je ne veux pas détruire en l'encrant salement. Il y a bien une technique, c'est d'utiliser une table lumineuse pour reporter ce dessin sur une autre feuille. Ainsi, j'ai toujours le crayonné d'origine. Il y a tout un tas de vrais professionnels qui travaillent ainsi. Une autre technique serait de numériser ce crayonné et de réaliser l'encrage sur l'ordinateur. Le hic, c'est que je n'y parviens pas. J'ai essayé plusieurs fois mais rien à faire, je reste bloqué au pinceau ou à la plume (plus rarement) et à l'encre. Peut-être que si je persistais dans l'apprentissage de l'outil informatique j'arriverais à quelque chose de convaincant. Il y a même eu un moment où je me suis dit que ce qui n'allait pas, c'était ma tablette graphique, qu'il me faudrait en trouver une plus grande. C'est un investissement, je n'ai pas trop le budget actuellement pour cela et je ne suis pas persuadé du tout que ce soit là la solution.
Je suis bloqué devant mon dessin. Qu'est-ce que je fais ? Il va bien falloir que je me décide. En attendant, j'ai fait un petit dessin rapide qui explique pourquoi on ne trouve pas plus souvent de moteur à eau sur les motocyclettes.

Il n'empêche que…

10 heures et 15 minutes. Dimanche 7 mai 2023. Je viens de terminer la mise en couleurs d'un dessin. Je m'apprête à le mettre en ligne sur ce blog.

C'est un dessin de motocyclette. La plupart du temps, j'en fais un, de dessin de motocyclette, lorsque rien d'autre ne vient. Je suis las de ces dessins qui finissent par tous se ressembler. Au moins, j'arrive à les faire. Ce n'est pas comme d'autres idées qui ne donnent rien, qui restent bloqués dans le crayon ou qui finissent à l'état de mauvais crayonné roulé en boule et jeter dans la cheminée dans l'attente qu'un jour j'approche la flamme d'une allumette.
Ce matin, je me suis couché et je me suis réveillé. J'estime avoir dormi six heures. J'ai bu du café, j'ai regardé une vidéo sur YouTube, j'ai démarré un vieux Macintosh pour y chercher un fichier que je n'ai pas trouvé. Il doit être sur un autre ordinateur ou dans un disque dur externe. J'espère juste que ce n'est pas sur un CD ou un DVD.
Le dessin était déjà fait. Fait il y a plusieurs jours sans doute. Doute qui parfois survient à l'improviste. L'autre jour, j'ai eu une demande à peine voilée. Une sorte de défi. Suis-je encore capable de dessiner la Peste ? En fait, je le sais, j'ai la réponse. Non, je ne sais plus la dessiner, le dessiner, ce personnage. J'arrive bien à faire un personnage qui reprend l'idée de la Peste dans les grandes lignes mais je ne sais pas quoi lui faire faire ou dire.
10 heures et 24 minutes. Je devrais poster le dessin de la motocyclette mais je verrai cela tout à l'heure.


11 heures. Les cloches viennent de sonner. J'ai plusieurs dessins d'avance. Si je suis fainéant, je peux les poster sur ce blog juste en les numérisant et en les mettant à la bonne dimension. Si j'en ai l'envie, je passe un peu de temps pour une mise en couleurs rapide. J'ai une commande de dessin. J'ai fait des crayonnés, ils ne me plaisent pas trop. J'attends que l'idée arrive mais là, ça commence à faire un peu long. Je n'ose même pas dire à mon client que je ne l'ai pas oublié et que c'est juste qu'il doit être patient et compréhensif. Ce n'est pas un dessin de moto et c'est bien dommage parce que ça, j'aurais pu lui en faire un ou lui en refiler un facilement et rapidement.
En parlant de dessin de moto, là, ça pourrait être le moment idéal pour poster le dessin du jour. Dans la matinée, je vous le montre.


11 heures et 26 minutes. Je viens de faire la vaisselle et de lire le commentaire de Waldo7624 qui cause de manifestation et de retraite. Pour ma part, et en réponse, ça ne sonnera pas avant 2030 si je souhaite grappiller quelques semestres. On n'y est pas et on ne sait pas lire le futur.
J'écoute une émission intéressante de décryptage de la propagande russe en temps de guerre avec l'Ukraine. Il y a une inventivité folle. Ce qui est amusant, c'est les rapprochements qui se font entre le Kremlin et le mouvement Q-Anon. Bon. J'ai promis que le dessin arrivera dans la matinée, il me reste maintenant moins d'une demi-heure pour respecter ma parole.


Onze heures et 52 minutes…

Haut de page