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La maniabilité avant tout

Günther a longtemps et attentivement observé les motocyclettes sportives puis il a brièvement étudié les motocyclettes dites « chaud-père » garées devant le café mal famé de la ville. Il est retourné chez lui et il a réfléchi. Assez vite, il a compris que les motos les plus rapides étaient celles qui sont ramassées et agiles tandis que celles projetant la roue avant à des distances hasardeuses du cadre ne valent pas un clou en matière de rapidité.
Alors, puisque sa volonté est de produire une motocyclette vive et imbattable au 400 mètres haies, Günther a ramassé tous les éléments nécessaires à la réalisation de la meilleure moto du monde, une moto à l'empattement réduit, aux suspensions finement conçues et au moteur fiable sinon le plus puissant. On peut le voir là lors des premiers essais. Quelques peaufinages sont à envisager, Günther est, dans l'ensemble, satisfait de sa réalisation.

pas-chaud-pere

Je dis vraiment n'importe quoi et ne tiens pas mes engagements

On ne peut pas me faire confiance. J'ai eu une envie de dessiner une motocyclette. C'est arrivé sans que je m'y attende. A l'improviste, à l'insu de mon plein gré. J'avais dit, et ce n'est pas vieux, que j'en avais marre de dessiner des motocyclettes insensées et j'ai replongé dans mes pires travers. Et le pire, c'est que j'y ai pris du plaisir. Ça m'a amusé. Et le pire du pire, c'est qu'il est possible qu'il y en ait encore d'autres des motocyclettes stupides.

Première moto après toutes les dernières
Moto nouvelle

La presque dernière moto

Dernière moto à la mode
Moto du dimanche


J'en étais à me dire qu'il fallait que j'arrête de dessiner des motocyclettes et j'ai attrapé une feuille de papier et mon porte-mine préféré[1].
Bon. J'en étais à me dire qu'il fallait que j'arrête de dessiner des motocyclettes et j'en ai dessiné une nouvelle. Je n'ai aucune volonté.

Note

[1] un Pentel P205

La motocyclette qui bat tous les records et encore plus

L'ambition première de Joseph a toujours été de battre des records du monde depuis sa Picardie natale. Après avoir pulvérisé le record du nombre d'escargots avalés en trente minutes (53) dès l'âge de douze ans puis, à treize ans, celui de la distance parcourue à cloche-pied autour de l'église de Bertricourt-la-Vieille (843 mètres) et avoir égalé celui de saut en arrière à la kermesse paroissiale de Montezy, il connut une traversée du désert qui dura une vingtaine d'années. À ce propos, il est bon de préciser qu'il échoua à faire valider son record détenu par Andreï Vassilekovitch et son épique traversée du désert de Gobi en solitaire et en tongs et que ce refus de validation provoqua une profonde dépression chez Joseph.
Cette année, remis sur pied grâce aux remèdes miraculeux du rebouteux local, il se prépare à battre le record du 100 mètres haies à moto. Toutes les chances de réussite sont réunies et Joseph se montre confiant, d'autant plus que jamais personne n'a tenté ce défi particulièrement stupide. L'illustration de cet article nous présente Joseph se préparant à affronter la première haie. Souhaitons-lui bonne chance dans son entreprise !

Moto de tous les records
La motocyclette de tous les records du monde de France

Être heureux à moto ?

La commémoration de la capitulation de l'Allemagne nazie est-elle pour quelque chose dans l'idée de proposer une réflexion sur un sujet aussi trivial que le choix de la motocyclette comme moyen de transport ? Certainement pas et je me demande bien comment certains auraient pu le penser un instant. Ceci étant posé en préambule, il reste la question qui ne manque pas d'interroger et de questionner les esprits les plus clairs.
Disons-le tout net et sans ambages, la motocyclette, c'est trop nul. Quand il pleut, on se mouille, quand il y a du verglas, on se casse la gueule, quand on a trop picolé, on se casse la gueule aussi. C'est nul. Alors qu'en bagnole[1], on s'en fout pas mal qu'il pleuve ou qu'il neige ou qu'on ait fêté en faisant fi de la modération toute occasion de fêter quelque chose et, par exemple parce que justement, la capitulation de l'Allemagne nazie. A ce sujet, saviez-vous que cette journée n'a pas toujours été fériée et que c'est les socialistes (avec les communistes) qui l'ont rendu férié en 1981 ? Il y avait eu auparavant des périodes où ce jour était férié. Giscard, au nom de la réconciliation avec l'Allemagne (enfin la République Fédérale d'Allemagne parce que l'autre Allemagne, la bonne, elle, on ne cherchait pas à se réconcilier avec vu qu'elle était trop proche des Soviétiques aux yeux de ce bouffon de droite) supprima ce jour férié[2]. D'ailleurs, ce même Giscard est né à Coblence. Après, on dit qu'il ne faut pas dire du mal des morts.
Enfin bref. La motocyclette, c'est qu'un véhicule bien pour les flics. A-t-on jamais vu des pompiers à moto ? Non. A-t-on jamais vu des gens bien à moto ? Certainement pas. D'ailleurs, je suis prêt à parier que vous croisez ou connaissez plus de personnes qui font le choix sage de rouler en automobile qu'à moto. La moto, c'est pour celles et ceux qui cherchent à se faire remarquer, qui ne veulent pas faire comme tout le monde, qui s'obstinent à aller contre le bon sens et la réalité. La moto, c'est dangereux en plus de ne pas être pratique. Allez embarquer toute une famille sur une moto en plus des bagages, du casse-croûte et de la caisse du chat, vous.

La moto, c'est pas la joie
Avoir le sourire avec une moto pourrie ?

Notes

[1] pas des bagnoles de m'as-tu-vu décapotables, hein !

[2] il convient de terminer ses phrases, parfois, pour les personnes limitées qui, sinon, ne comprennent pas l'idée du propos amorcé

Plus de puissance

Indian a été le plus important fabricant de motocyclettes des États-Unis d'Amérique pendant plusieurs décennies. Son obstination à vouloir conserver des solutions techniques obsolètes ont pu précipiter sa chute. Au début des années 50, la marque est au plus mal. Elle est rachetée, revendue, finit par produire un peu de tout et de n'importe quoi, apposant sa marque sur des cyclomoteurs italiens ou taïwanais (sous licence Honda).
Il faut attendre la fin des années 90 pour qu'une énième tentative de résurrection apparaisse comme un peu sérieuse. Dans un premier temps, on conçoit une motocyclette équipée d'un moteur S&S mais il faut attendre les années 2010 pour que, sous l'égide de Polaris qui détient déjà la marque Victory, Indian renaisse réellement.
Mon point de vue sur ces nouvelles machines est que Indian a beaucoup trop joué sur le côté rétro en allant jusqu'à maquiller son moteur en bon vieux moteur à soupapes latérales. Alors, je comprends que tout cela puisse plaire. L'ensemble qui vise à concurrencer frontalement Harley-Davidson adopte des solutions bien plus modernes. Les performances sont meilleures, la fiabilité peut-être aussi. Cependant, je n'aime pas ces nouvelles Indian. C'est un point de vue personnel.
A Marsac-sur-l'Isle, il y avait une belle machine qui doit dater de quelque part entre la fin des années 10 et le début des années 20 du siècle précédent. Elle était accompagnée d'un side-car et l'ensemble était à vendre 35000 euros. Le moteur est le célèbre Powerplus. Un bel attelage qui doit mériter le prix demandé.

Indian Powerplus
Side car Indian Powerplus

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