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La sportive française

Alpine Renault 1600 S
Berlinette Alpine 1600S



L’Alpine A110 1600 S, emblème du sport automobile français des années 60 et 70, incarne l'équilibre entre légèreté, agilité et performance. Mais derrière ses lignes élégantes et sa tenue de route légendaire se cache une mécanique fine, où chaque détail compte pour garantir des performances optimales. Parmi ces éléments, le mélange air/carburant, et plus précisément le mélange stœchiométrique, joue un rôle déterminant dans le bon fonctionnement du moteur.

Qu’est-ce que le mélange stœchiométrique ?

Le mélange stœchiométrique correspond au ratio idéal entre l’air et le carburant pour une combustion complète dans un moteur à essence. Ce ratio est de 14,7:1, c’est-à-dire 14,7 grammes d’air pour 1 gramme d’essence. À ce ratio, la combustion est la plus propre possible, avec un rendement optimal et une production minimale de gaz imbrûlés.

Pourquoi ce ratio est-il crucial pour la 1600 S ?

Le moteur de l’Alpine A110 1600 S — un 4 cylindres dérivé du bloc Renault Gordini — est alimenté par un ou deux carburateurs Weber, en fonction des configurations. Ces carburateurs doivent être précisément réglés pour fournir un mélange proche du stœchiométrique. Voici pourquoi :

Performance moteur : Un mélange trop pauvre (trop d’air) entraîne un échauffement excessif, un risque de cliquetis, et une baisse de puissance. Un mélange trop riche (trop de carburant) peut noyer les bougies, provoquer des ratés, et encrasser le moteur. Le bon dosage permet une combustion complète, libérant toute l’énergie du carburant. Fiabilité mécanique : Le moteur de l’A110 est performant mais demande un entretien rigoureux. Un mélange incorrect, sur le long terme, peut provoquer une usure prématurée des soupapes, des segments et du système d’échappement. Souplesse et reprise : Une carburation bien réglée autour du mélange stœchiométrique permet une montée en régime fluide et une réponse instantanée à l’accélération, essentielle sur routes sinueuses ou en épreuve de rallye.

Réglages et optimisation

Sur une A110 d’époque, sans gestion électronique, le réglage se fait manuellement, via les vis de richesse et la synchronisation des carburateurs. Le son moteur, la couleur des bougies, ou encore la lecture des gaz d’échappement sont autant d’indices pour s’assurer de la qualité du mélange. Certains passionnés utilisent aujourd’hui des sondes lambda adaptables pour affiner le réglage au plus près du ratio idéal, sans trahir l’esprit de la voiture.

Course à Coursac

En matière de sport, on a tout essayé jusqu'à aller au plus stupide. On a gravi des montagnes et puis on les a descendues sur des planches, dans le froid ; on a couru en rond et par dessus des obstacles ; on a cherché à lancer des trucs le plus loin possible ; on a couru après des ballons ou renvoyé des balles ; on a nagé dans de l'eau douce et dans de l'eau de mer ; on a grimpé à des cordes pour redescendre lorsque l'on arrivait au bout d'icelle. A Coursac, on a imaginé une course automobile qui va de la droite vers la gauche. Les images en témoignent.

Coursac comme sur un plateau

Si je n'ai pas réussi à photographier toutes les automobiles présentes à Coursac à l'occasion de ces Vintage Racing, c'est que je n'ai pas toujours été présent pour le faire. Et aussi parce qu'il faisait chaud.
Que pouvions-nous apercevoir à Coursac ? Des Alpine Renault, une belle Renault 8 Gordini, des Alfa Romeo, de la Simca 1000 Rallye 2 et bien d'autres choses mais je me réserve pour le prochain billet de blog.

Alpine Renault, sept. 2023

Renault 8 Gordini, sept. 2023

Alfa Romeo, sept. 2023

Simca 1000 Rallye 2, sept. 2023

Ailleurs, les Vintage Days toujours

Ainsi que j'ai pu l'expliquer précédemment, les Vintage Days se délocalisaient en plusieurs communes proches de Périgueux. Coursac était légitime à accueillir les véhicules sportifs dans la mesure où la commune était connue pour sa course de côte. Il s'agissait donc d'évoquer ces courses en proposant des démonstrations empruntant l'ancien tracé de celles-ci.

Je l'ai dit, tout est de ma faute. Si j'avais eu l'intelligence de prendre une navette disponible à cet effet, si je n'avais pas choisi de m'y rendre par mes propres moyens, j'aurais gagné du temps. N'en faisant qu'à ma tête, comptant sur la force de la bêtise et sur l'efficacité de l'imbécilité, je prends donc mon automobile personnelle et la route me menant à Coursac.
J'arrive à proximité du bourg et note la présence de barrière interdisant d'aller plus loin. Explorant toujours plus avant l'idiotie dont seuls les moins bien pourvus en intelligence savent faire preuve, je manœuvre afin de tenter un contournement de l'obstacle. Je m'aperçois que, ce faisant, je me contente de revenir sur mes pas. Cela ne m'arrange guère.
Il faut dire, mais je ne critique pas, que le fléchage était quasiment inexistant. Alors, à un moment, la mort dans l'âme, je mets de côté mes aptitudes naturelles à la stupidité balourde pour, et croyez-moi ça n'a pas été de gaieté de cœur, réfléchir. Je me dis que le bourg est là (je ne vous fais pas un dessin), que moi, je suis ici (au moment des faits) et que le mieux est de tourner vers la droite le plus tôt possible afin de me rapprocher de la destination. J'emprunte des petites routes ignorées des cantonniers depuis au moins plusieurs générations et parviens à un panneau indiquant la présence d'un parking. Je le suis et arrive sur un grand espace surplombant ce qui ressemble à une sorte d'école communale comme on n'en trouve qu'en milieu rural défavorisé. Je me gare et arrête le moteur de ma vrombissante machine.

Alors, je fais confiance à mon instinct pour me diriger vers ce qui, de toute évidence, pourrait mener à ce bourg de Coursac. Et la chance me sourit puisqu'au terme d'une multitude de pas effectués sous un soleil de plomb, j'arrive en vue de ce que l'on pourrait considérer comme une forme assez aboutie d'aménagement de l'espace public destiné à accepter les véhicules motorisés avec ses lignes de délimitation bien peintes en blanc sur un revêtement somme toute assez classique. C'est très laid mais c'est efficace. Je passe sur les abords et ne félicite pas l'éventuel architecte à l'origine du drame esthétique qui se joue là.

Coursac et les automobiles sportives. Certains ont pu dire qu'en vérité, il y a eu confusion et qu'à l'origine, Coursac était l'épicentre d'une grande compétition internationale de course en sac et que ce serait là l'origine du toponyme dès la chute de l'empire romain d'occident. Les sources manquent et l'on ne peut décemment pas affirmer que cela est vrai. Cependant, si je n'ai pas vu la moindre trace de sac durant mon bref séjour, cela ne signifie pas qu'il n'en existe pas en ces lieux. Si un jour il se trouve que j'aie vraiment du temps à perdre, peut-être me pencherai-je sur cette question.

Dès mon arrivée, je vois une Renault Clio V6, automobile que l'on ne croise tout de même pas tous les jours, il faut bien le reconnaître. Cette automobile (peut-être parce qu'elle est née Renault) est généralement appréciée diversement, qualifiée de dangereuse par certains, d'inconduisible par d'autres. Il paraît que la mécanique ne brille pas par son efficacité mais que l'on se serait un peu arrangé pour que ce soit moins mauvais sur les dernières séries.

Renault Clio V6, sept. 2023
Pas très loin, j'avise le stand de Blandine Bannes Wait, experte automobile indépendante, qui expose là son Alpine A110 GT4. Ce n'est pas l'Alpine que je préfère mais, là encore, ce n'est pas la plus courante.

Alpine Renault A110 GT4, sept. 2023
Un peu plus bas, sur le parking où commencent à se masser de nombreuses machines, j'aperçois deux belles Austin-Healey et ça fait du bien de voir d'agréables mécaniques du Royaume-Uni.

Austin-Healey, sept. 2023
A propos du Royaume-Uni, il y avait là une Riley. Visiblement, et j'ai pu le constater ce samedi dernier, il y a un point d'humour qui m'échappe avec les furets. Peut-être existe-t-il un jeu de mots ou quelque chose du genre avec les "ferrets" ? Comme il arrive parfois, l'humour anglais échappe à la compréhension de nous autres Français. Si quelqu'un est capable de m'expliquer quelque chose, il est le bienvenu.

Riley, sept. 2023

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