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Bugatti type 44

Ce billet de blog est le cinq centième billet de ce blog. Pour la petite histoire, les quatre-cent-quatre-vingt-dix-neuf billets précédents ont reçu 4213 commentaires. Place à l'automobile du jour.

Produites entre 1927 et 1932 (ou 1931) à 1095 exemplaires et carrossées sous de multiples formes, la Bugatti type 44 est équipée d'un moteur 8 cylindres en ligne à 3 soupapes par cylindre qui a la particularité d'être en fait l'assemblage de deux moteurs 4 cylindres. Bien qu'elle soit considérée comme une automobile sportive, le moteur qui varie entre 2 991 et 3 254 cm3 délivre une puissance somme toute assez modeste (entre 80 et 105 chevaux) permettant d'atteindre environ les 140 km/h. Toutefois, à l'époque et sur les routes de l'époque, ce devait déjà être bien suffisant.
Cette belle automobile est là photographiée dans la cour intérieure de l'Hôtel de ville d'Angoulême.

Bugatti type 44


Demain, ce sera moto

Bugatti 51

Il y a un truc avec les Bugatti que je ne trouve avec aucune autre marque. Je ne sais pas à quoi cela tient. Des marques prestigieuses, rien que dans les années 20-30, il en existe d'autres. Mais non, les Bugatti, c'est un truc qui me fascine. Alors, je me rassure en me disant que je ne suis pas le seul dans ce cas et que, finalement, c'est une petite manie qui n'a pas de réelle conséquence. Je ne suis pas assez fou pour rêver en posséder une un jour ou même en conduire une. En voir, en entendre, suffit à me procurer un peu de plaisir.
Il y a quelque chose d'un peu mythique avec cette marque et j'ai du mal à expliquer à quoi cela tient. Il y a bien sûr les modèles comme la Royale, l'Atlantic, l'Atalante, le très belle type 55, les 35 et 51 mais je ne pense pas que l'attirance vienne juste de ces carrosseries. Il doit exister une légende Bugatti qui m'a été transmise par je ne sais quel moyen détourné et qui fait qu'aujourd'hui, j'aime ces automobiles. Ceci dit, il faut reconnaître que certains des modèles Bugatti créés dans ces années 20 et 30 sont vraiment très beaux. Il y a un dessin parfait, des proportions idéales, une mécanique superbe. A l'époque, Bugatti était synonyme de prestige et d'exceptionnel et il fallait avoir les moyens financiers pour en acquérir une. Il paraît que l'argent ne suffisait pas et que si Etorre considérait que vous ne méritiez pas d'acheter une de ses œuvres, vous n'aviez plus qu'à aller vous rhabiller.

Il y a un truc avec les Bugatti qui a amené à ce qu'il y en ait pour faire des répliques. Les plus célèbres sont les "Pur-Sang" fabriquées en Argentine et construites quasi à l'identique de toutes pièces. Elles sont tellement fidèles à l'origine qu'aujourd'hui il est bien difficile de les distinguer des vraies. La question des "Bugatti Argentine" ne date pas d'aujourd'hui et je me souviens, vers la fin des années 80 ou le tout début des années 90 d'un papier publié dans La Vie de l'Auto qui dénonçait la présence de ces répliques dans les manifestations. Pour dire les choses, il y a eu environ 500 Type 35 produites par Bugatti et elles sont aujourd'hui bien plus nombreuses à rouler.
J'ai abordé le sujet avec un propriétaire de Type 51 à Angoulême, une personne tout à fait accessible qui accepte de vous parler de son automobile, de lever le capot pour montrer le beau huit cylindres double arbre. Comment reconnaître une vraie Bugatti d'une réplique ? Selon lui, en précisant qu'il n'en dira pas plus, quelques unes des Bugatti présentes ce jour là dans la cour de l'Hôtel de ville d'Angoulême étaient des répliques. Pour reconnaître une fausse Bugatti, toujours selon lui, il suffit d'observer le radiateur. Si les bords sont nets, c'est une vraie, s'il sont arrondis, c'est une fausse.
Franchement, j'ai fait le tour des Bugatti et je n'ai rien trouvé de particulier sur les radiateurs. Alors, bien sûr, il y a une question. Est-ce que la type 51 de cette personne est une vraie ? Je n'en sais rien.
En attendant, et ce n'est pas la type 51 dont je parle précédemment, voilà quelques images d'une Bugatti.

Bugatti 51
Bugatti 51
Bugatti 51

Quelques bricoles

Les rapports étroits qui lient la ville d'Angoulême à la bande dessinée sont bien connus. Comme par hasard, il se trouve aussi que cette ville est connue pour la concentration d'automobiles sportives de collection à une certaine période de l'année. Une fois cela dit, quel rapport avec cette photographie ?

FIAT 509
Nous restons dans la même marque et observons le cul d'une petite équipée d'un moteur puissant qui nécessite que l'on garde le capot ouvert pour dissiper la chaleur. D'ailleurs, ce capot ne peut pas se fermer et on se dit que, tout de même, ces Italiens ne sont pas les derniers pour se faire remarquer et frimer.

FIAT Abarth
Juste à côté de la 4cv présentée récemment, il y avait une autre automobile tout aussi passionnante bien que son moteur soit placé à l'avant et qu'elle ne dispose que de deux places assises (en plus de ne pas avoir de toit chargé de vous protéger tantôt de la pluie, tantôt du soleil). C'est une Bugatti, sans doute une 35, et c'est beau.

Bugatti 35
Enfin, une image que j'avais oublié de placer en son temps. Il s'agit du moteur de l'une des G.N. présentées sur ce blog. C'est un beau V-Twin avec ses deux carburateurs et la culbuterie qui travaille à l'air libre. Cela ne nous renseigne toujours pas sur l'origine de ce moteur.

Remparts Angoulême 2023

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