Et cette mode, il semble qu'elle soit en passe de passer. L'une des raisons de cela, à mon avis, c'est que la réserve de HY et autres fourgons d'un autre temps n'est pas extensible. L'autre raison, c'est que les prix pour ces véhicules a flambé. Il faut bien compter dans les 30000 euros pour un fourgon un tant soit peu aménagé. Ça commence à faire cher le rêve de reconversion professionnelle.
L'idée de vendre de la bouffe préparée et vendue dans un fourgon n'est pas nouvelle. Dans ma folle jeunesse, on croisait souvent, sur le bord des routes, de ces fourgons qui proposaient aux voyageurs de se restaurer de frites et de saucisses (avec de la moutarde). Aussi, des "camions à pizza" ou à hot dog et jusqu'à dans les centre-villes.
Si cela se trouve, c'est une affaire de cycle, comme toute mode ou presque. C'est vrai que le port de la fraise ou du pourpoint tardent à revenir. Les food truck, s'ils disparaissent, reviendront sous une autre forme, sous une autre appellation, d'ici quelques années. Et ça, c'est chouette, c'est le progrès.
Gastronomie mobile
Ça a été une mode éphémère. Il s'agissait, pour être au top de la tendance du moment, d'acheter un vieux fourgon, de préférence un HY Citroën (mais ça marchait aussi avec un D4A Peugeot ou un J7 de la même marque), et de le transformer en food truck. Cela était sensé vous garantir un succès fou auprès de la population bobo désireuse de s'encanailler en mangeant debout des plats issus de l'imagination fertile des concepteurs de ce que l'on appelle la bistronomie. Des produits simples mais de qualité, une petite pointe d'exotisme, un gros soupçon de snobisme et des tarifs à l'avenant. C'est ainsi que vous trouviez de la pizza au wasabi, des sandwiches à la tomate péruvienne, du tortillas au pastrami new-yorkais ou de la crème brûlée au napalm.
1 De Waldo7624 -
Très joli fourgon. La cheminée laisse craindre qu'il ne soit pas aux normes.
Les normes sont aujourd'hui les ennemies du progrès, hélas pour ce pauvre cuisinier.
2 De Jeannot lou paysan -
Excellleeent! Gastro 2000! Wouarf!!!
Vrai pour les saucisses-frites, déjà 45 ans en arrière. Au grand dam de mes patrons-escrocs de l'époque.
Pour le pourpoint et la fraise, si vous observez attentivement les tenues fin 60's-début 70's, et plus particulièrement celles du show-bizz, vous verrez que des approches sérieuses avaient été tentées.
3 De Jeannot lou Paysan -
Y a même une boîte italienne qui maquille des fourgons Citroën récents en HY. Ça coûte un rein, mais le résultat n'est pas trop moche.
4 De Michel Loiseau -
@ Jeannot lou Paysan : Oui, j'ai vu la chose de mes yeux assez récemment. Qu'en dire ? C'est nul. L'exercice n'est pas inintéressant, il fallait tenter, je ne dis pas, mais bon, ça ne parvient pas à faire la blague. Je reconnais qu'il doit être horriblement compliqué de refaire ce HY en partant d'une plate-forme actuelle en tenant compte des obligations légales imposées aux constructeurs en termes de sécurité active et passive, de protection de l'environnement et d'autres choses que j'ignore, mais bon, fallait-il pousser la plaisanterie malgré tout ? Je me questionne.
5 De fifi -
C'est tout de même bien pratiques ces marchands ambulants, quand vous faîtes de la route, que vous avez la dalle sans vouloir perdre votre temps dans un resto, et surement meilleur qu'une merde de chez Sodébo.
6 De Tournesol -
A Marseille,pour quelques francs,on pouvait obtenir un sandwich avec deux merguez ou une brochette d’abats,délicieuse,
Les fourgons aménagés qui fournissaient les pizzas ou les pans-bagnats étaient beaucoup plus onéreux.
Pour trouver un fourgon vendant des Hot Dogs,fallait monter vers Lyon .Là le sandwich brochette ou merguez cédait la place à la Strasbourg moutarde…