L'attrait du laid

Peut-être parce que je me considère assez laid moi-même, j'ai une attirance certaine pour les choses laides. Principalement les objets et aussi, parfois, pour les personnes au physique certes disgracieux mais ayant un petit je ne sais quoi qui attire la curiosité et l'intérêt. Pour être honnête, une fois n'est pas coutume, je dois préciser que je n'aime pas toutes les formes de laideur et que certaines dépassent même mes capacités à me foutre de tout et du reste. Le laid clinquant, le laid de mauvais goût, le laid du "beauf" qui pense faire beau, le laid pompeux, le laid dû à la pauvreté, tous ces laids là me peinent ou m'affligent.
Dans les nombreuses catégories de la laideur, il en est une qui peut éventuellement me plaire pour peu que cette laideur ait été mûrement réfléchie, pensée, étudiée. Pour ce qui nous concerne aujourd'hui, je veux parler de la laideur assumée qui puise son inspiration dans le mouvement steampunk, de la laideur aristocratique autant qu'unchronique, de cette laideur faite de tuyaux et de métal, d'engrenages et de cadrans de pression. Lorsque la culture steampunk s'en vient à rencontrer l'art du "rat's bike", ça donne des résultats étonnants qui me laissent quelque peu perplexe. J'ai eu l'occasion de croiser une machine et je ne sais trop qu'en penser.

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