Ma démarche ici a pour but de défendre notre façon de nous déplacer, nous autres après qui on court, pauvres anatidés domestiques, pour notre foie ! Foi de volatile, c'est pas sympa de se moquer !
Pauvre bête. Pas bien futée, mais quand même.
Récupérée par différentes dictatures à des fins belliqueuses, sa démarche évoque à (presque) tous des heures bien pénibles.
Avant l'avènement de la plume Sergent-major, ses plumes ont fait l'objet d'une convoitise délirante qui évoque à (presque) tous les heures bien pénibles dûes à l'étude des classiques littéraires du XVIIème siècle.
Pour avoir un jour tiré les romains d'un mauvais pas, on veut bien quand même reconnaître à sa criarde mélopée une fonction sécuritaire qui évoque à (presque) tous un cochon qu'on égorge.
Seule la fourniture d'un excellent foie gras, qui évoque à (presque) tous les délices de Capoue vient redorer un peu le blason de ce stupide volatile siffleur et bagarreur.
« j’aime l’oignon frit à l’huile
J’aime l’oignon quand il est bon.
J’aime l’oignon frit à l’huile
J’aime l’oignon,j’aime l’oignon.
Au pas camarades,au pas camarades
Au pas , au pas , au pas .
Au pas camarades,au pas camarades
Au pas,au pas,au pas.
Un seul oignon frit à l’huile,
Un seul oignon nous change en lions.
Un seul oignon frit à l’huile
Un seul oignon nous change en lions.
Refrain : au pas…
Mais pas d’oignons aux autrichiens
Non pas d’oignons à tous ces chiens
Mais pas d’oignons aux autrichiens
Non pas d’oignons,pas d’oignons. »
Cet innocent chant de guerre de l’armée napoléonienne,crée juste avant la bataille de Marengo,est devenu une comptine abêtissante et fadasse pour les maternelles ayant perdu le do de leur clarinette.
Reste l’injonction à marcher au pas .
Le croiriez-vous?
Avec les rémiges de ce bruyant volatile, les gamins de nos campagnes se confectionnaient une manière de pistolet à bouchon. Nous n'en gardions que le tube, sur une dizaine de cm, dans sa partie la plus rectiligne et grosse. Sur le principe de l'emporte-pièce, nous enfoncions tour à tour les deux extrémités du tube dans une patate. Ensuite, au moyen d'une tige de bois d'un diamètre adapté, sur le principe de la seringue, nous poussions le morceau de patate du côté le plus gros dans le tube, comprimant l'air jusqu'à expulser bruyamment et avec force le morceau de patate bouchant l'autre extrémité du tube. Et avec cette artillerie primitive, nous tentions évidemment de nous éborgner, au grand dam du stock de patates, et surtout des oies que nous devions capturer pour leur arracher les précieuses plumes.
Une artillerie lourde du même type, d'un calibre bien supérieur, à base de tige de sureau évidée et de boules de papier journal mouillé existait également.
Mais non Germaine, je ne raconte pas ma vie! Je témoigne d'une époque où les gens me semblaient plus dégourdis (et qui me manque un peu, c'est vrai).
1 De L'oie Zo -
Ma démarche ici a pour but de défendre notre façon de nous déplacer, nous autres après qui on court, pauvres anatidés domestiques, pour notre foie ! Foi de volatile, c'est pas sympa de se moquer !
2 De Jeannot lou Paysan -
Pauvre bête. Pas bien futée, mais quand même.
Récupérée par différentes dictatures à des fins belliqueuses, sa démarche évoque à (presque) tous des heures bien pénibles.
Avant l'avènement de la plume Sergent-major, ses plumes ont fait l'objet d'une convoitise délirante qui évoque à (presque) tous les heures bien pénibles dûes à l'étude des classiques littéraires du XVIIème siècle.
Pour avoir un jour tiré les romains d'un mauvais pas, on veut bien quand même reconnaître à sa criarde mélopée une fonction sécuritaire qui évoque à (presque) tous un cochon qu'on égorge.
Seule la fourniture d'un excellent foie gras, qui évoque à (presque) tous les délices de Capoue vient redorer un peu le blason de ce stupide volatile siffleur et bagarreur.
3 De L'oie Zo -
Cela dit, très beau dessin, portrait saisissant, bravo !
4 De Tournesol -
« j’aime l’oignon frit à l’huile
J’aime l’oignon quand il est bon.
J’aime l’oignon frit à l’huile
J’aime l’oignon,j’aime l’oignon.
Au pas camarades,au pas camarades
Au pas , au pas , au pas .
Au pas camarades,au pas camarades
Au pas,au pas,au pas.
Un seul oignon frit à l’huile,
Un seul oignon nous change en lions.
Un seul oignon frit à l’huile
Un seul oignon nous change en lions.
Refrain : au pas…
Mais pas d’oignons aux autrichiens
Non pas d’oignons à tous ces chiens
Mais pas d’oignons aux autrichiens
Non pas d’oignons,pas d’oignons. »
Cet innocent chant de guerre de l’armée napoléonienne,crée juste avant la bataille de Marengo,est devenu une comptine abêtissante et fadasse pour les maternelles ayant perdu le do de leur clarinette.
Reste l’injonction à marcher au pas .
5 De Kurt Waldeim -
@ Tournesol: c'est bien vrai qu'en vieillissant on retombe en enfance.
Je ne vous félicite pas.
6 De Jeannot lou Paysan -
Le croiriez-vous?
Avec les rémiges de ce bruyant volatile, les gamins de nos campagnes se confectionnaient une manière de pistolet à bouchon. Nous n'en gardions que le tube, sur une dizaine de cm, dans sa partie la plus rectiligne et grosse. Sur le principe de l'emporte-pièce, nous enfoncions tour à tour les deux extrémités du tube dans une patate. Ensuite, au moyen d'une tige de bois d'un diamètre adapté, sur le principe de la seringue, nous poussions le morceau de patate du côté le plus gros dans le tube, comprimant l'air jusqu'à expulser bruyamment et avec force le morceau de patate bouchant l'autre extrémité du tube. Et avec cette artillerie primitive, nous tentions évidemment de nous éborgner, au grand dam du stock de patates, et surtout des oies que nous devions capturer pour leur arracher les précieuses plumes.
Une artillerie lourde du même type, d'un calibre bien supérieur, à base de tige de sureau évidée et de boules de papier journal mouillé existait également.
Mais non Germaine, je ne raconte pas ma vie! Je témoigne d'une époque où les gens me semblaient plus dégourdis (et qui me manque un peu, c'est vrai).