Le dernier week-end

Ce n'est pas tous les jours que l'on va en Corrèze et encore moins souvent que l'on va à Bilhac, petit village de ce département, à quelques pas du Lot voisin. Ce n'est pas tous les jours que l'on a une raison de s'y rendre. Or, il se trouve que l'occasion s'est présentée de quitter la Dordogne pour se rendre dans ces deux départements limitrophes en l'espace d'un week-end. Comme on le dit communément, je ne ferais pas ça tous les jours.

Que les choses soient claires, si je suis allé dans le Lot, ce département qui ne fait même pas partie de la région Nouvelle Aquitaine, ce n'était certainement pas pour y aller rencontrer un couple de vieux amis que j'ai là-bas et pas plus pour y revoir leurs deux enfants, un garçon et une fille. Non. Nous ne sommes pas dupes. Si j'ai usé du carburant pour m'y déplacer, c'était uniquement pour bouffer et picoler. Ce sont là les deux seules perspectives qui peuvent encore me faire bouger un peu.
Alors, oui, je le reconnais, il y avait aussi la promesse d'aller voir le dimanche matin une exposition de véhicules anciens, des cyclomoteurs, des motocyclettes et des automobiles en plus de celle de nombreuses cannettes de bière, de multiples bouteilles de vin, d'eau de vie de poire, de rhum, d'araignées de mer, de coquilles Saint-Jacques, de Kouign-amann et de café.
La soirée du samedi a été consacrée à l'ingestion d'un peu toutes ces choses dans un ordre laissé à la libre appréciation des envies du moment et de plus en plus aléatoire au fur et à mesure que les heures passaient. Ce n'est que vers 4 heures le dimanche matin que je tentais de dormir un peu.
A 8 heures, j'étais debout. J'allais pisser dans le jardin et me préparais du café que je bus avec constance en belle quantité. C'était peinard, j'avais été l'un des derniers à me coucher, le premier à me lever. Je n'avais pas à entendre les jérémiades et questions idiotes des autres. La quiétude ne dura qu'un temps et, peu à peu, les zombies émergèrent de leur état comateux. C'était triste à voir, pas reluisant.
Mais bon. Vers 11 heures, on se décide enfin à aller vers cette exposition de véhicules. Au départ, j'ai bien cru que j'allais m'y emmerder beaucoup. Une pauvre caisse américaine à l'entrée, un groupe de haleyistes avec leurs machines clinquantes, quelques stands de vendeurs de pièces d'origine incertaine, quelques épaves inintéressantes au possible. C'était mal barré.
Et puis, tout de même, une rencontre. Un brave homme qui nous apprend qu'il a soixante-dix ans (je m'en fous) et qu'il est venu avec un side-car ancien. Alors, on discute un peu, de choses et d'autres, du contrôle technique pour les motocyclettes, un groupe se forme autour de nous. Sympa.
Je vous réserve le side-car pour plus tard. En attendant, une première image de cyclomoteurs de collection.

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