Toujours dans mes histoires de tentative d'utilisation du logiciel Blender, j'ai essayé, hier, de reproduire un tutoriel suivi sur YouTube.. Il s'agit de modéliser un billet de banque. Pour ce tutoriel, le youtubeur utilise un fichier de billet de 100 dollars américain sans doute trouvé sur internet. Moi, j'ai eu l'idée d'utiliser un billet en euro bien de chez nous. Sans trop y croire, parce que je n'avais finalement pas envie de sortir le matériel photo pour faire un cliché d'un billet, j'ai tenté d'utiliser le scanner. Si je dis que je n'y croyais pas, c'est qu'il me semblait bien que l'on ne pouvait pas numériser de billet de banque, un peu comme avec les photocopieurs. Je suis d'ailleurs presque un peu certain d'avoir essayé il y a des années de cela. Contre toute attente, le scanner n'a pas bronché.
J'ai donc numérisé ce billet de banque sur ses deux faces. Je suis passé par un logiciel de traitement de l'image pour mettre les deux images bien droites et j'ai pu commencer à essayer de réaliser ce billet en 3D. Pour le principe, il ne s'agit que de créer un plan aux bonnes dimensions et d'y coller les deux images du billet. Rien de bien difficile à première vue. Cependant, il faut tenir compte du fait que je ne suis pas très doué. Il y a des petites subtilités que je ne maîtrise pas et qui font que tout ne se passe pas toujours comme prévu ou attendu. Mais bon, j'y suis arrivé.
Et là, maintenant que j'avais mon billet modélisé, je me suis bien demandé ce que j'allais pouvoir en faire. J'ai réfléchi un instant et j'en suis arrivé à la conclusion que, puisque faux-monnayeur j'étais devenu, autant aller au bout de la démarche. Après tout, mais les juristes pourront me contredire, on risque la même peine que l'on fasse un faux billet ou que l'on en fasse beaucoup plus. Perdu pour perdu, j'allais faire marcher la planche à billets à marche forcée. Combien de billets me rendraient la vie plus facile ? Je n'en sais trop rien, en fait. Alors, j'ai fait à l'instinct. Je me suis arrêté de les multiplier lorsqu'il m'a semblé en avoir assez. Je ne sais pas à combien se monte ma nouvelle fortune et je ne vais pas vous demander de compter les billets. D'abord, ça me semble impossible et puis, je m'en moque.
La seule petite faille de tout cela, c'est que ces billets portent le même numéro. Ce serait ballot de se faire pincer pour un truc aussi bête. Il va falloir que j'écoule le pécule en différents endroits, petit à petit.
De l'artiche, du pèze, du flouze
Sans déconner. Si je n'avais pas, par mégarde, regardé par la fenêtre, je ne me serais pas aperçu qu'il neigeait. Une neige toute fine, des micro flocons de rien du tout, mais de la neige tout de même. Une neige qui donne l'impression que l'on a saupoudré les toits avec du sucre glace. Ça n'a rien de spectaculaire, c'est de neige modeste, de la neige qui ne va sans doute pas tenir longtemps et qui ne va pas couvrir grand chose mais c'est de la neige tout de même.
Au départ, je n'étais pas du tout préparé pour parler de cela.
1 De Le Père Tulipe -
Pas mal, mais pour les faux talbins, faut être plus modeste. Le 100, c'est pas facile à écouler. Faut attendre encore un peu, que le kilo de mogettes et le litre de super passent à 50 ou 60 €. Maintenant, faut faire du 5 ou 10.
C'est le conseil d'un connaisseur.
2 De Le Père Tulipe -
Encore un conseil : froissez-les un peu. Là, ça fait vraiment Monopoly tout neuf. Au premier bureau de tabac, vous êtes gaulé !
3 De Michel Loiseau -
4 De Tournesol -
Méfi, l’argent peut se transformer en tôle !
5 De Le Père Tulipe -
@Michel : pas mal, ça s'améliore... Rappelez-vous : 20 ans de placard...
6 De Rodgeur Ouateurse -
On peut facilement en faire autant en chantant les méfaits de l'argent, et même plus.
7 De Jeannot lou paysan -
J'aime cet esprit espiègle (pour le moins) qui anime notre group-captain bien-aimé.
Souvent je me suis demandé pourquoi les fumeurs, pour échapper aux effarants 10 balles par paquet ne faisaient pas pousser leur tabac en loucedé? Pourquoi les buveurs ne distillaient pas leur gnôle discrétos au fond d'un hangar? Oui, y doit bien y en avoir un ou deux qui le font, mais quand même, tout ce petit monde surtaxé est bien sage, et l'esprit d'entreprise se perd.
Le jeu n'en vaudrait pas la chandelle? Ou plus probablement les gens sont résignés, fainéants et, il faut bien le dire, difficiles et sélectifs. La vieille prune à 70°, ça rape plus que le Chivas Régal, et le tabac maison ( du gris que l'on prend dans ses doigts,
Et qu'on roule
C'est fort, c'est âcre comme du bois -merci à Berthe Silva), pensez un peu si c'est trop rustre pour les épicuriens actuels.
Et donc, poussant le concept jusqu'au bout, pour éviter ces minables contrebandes de gagne-petit, pourquoi donc les pauvres, soucieux de leur standing upgradé par notre époque fastueuse, ne feraient-ils pas eux même ce qui leur manque le plus? Le pognon.
Pensez qu'avant, au XIXème, des artistes habiles et courageux contrefaisaient à la main levée des billets de banque.
8 De fifi -
Faites celui, qui par mégarde, perd un billet
de sa poche en sortant son masque anti-Covid.
Il serait bien décevant qu'aucun passant ne se
baisse pour le ramasser, vous n'aurez plus qu'à
suivre cette personne, mieux encore, les disperser
en ville histoire de foutre le bordel.