La dernière du mois

Bébert, il a un but dans la vie, c'est celui de ne pas s'ennuyer, de ne pas manquer d'occupation, d'être occupé. Il ne veut pas être un oisif inactif, il veut travailler. Alors, comme tous les vendredis de l'année, il s'en va avec son attirail couper du bois en prévision de l'hiver, de celui en cours ou de celui à venir.
N'en déplaise à Nanard qui se moque de Bébert au comptoir du bar. S'il est vrai que Bébert se chauffe au gaz, qu'il n'a ni poêle ni cheminée, qu'il ne sait pas plus allumer le feu que Johnny sait danser la mort du cygne, ça n'empêche pas que Bébert va bien couper du bois. Oh ! Certes, il n'en coupe pas des stères par dizaines, il n'en ramène pas beaucoup dans ses poches, mais il en coupe. De petites branches, c'est la vérité, dont il fait de minuscules fagots, ce n'est pas faux, mais il coupe du bois. Et tant pis pour ceux qui se moquent. Bébert y trouve son bonheur et c'est bien ce qui compte.

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