Et paf ! Libérons nous du superflu,jouissons sans entraves ! Foin des contraintes mécaniques,halte à la dictature des réalités,merdre à la physique,vive la pataphysique.
Ça me rappelle ce beau département où l'on a tourné "Jour de fête", et ce livre que je conseille "Si l'Indre m'était contée", hélas méconnu, et peu diffusé.
Il aurait besoin d'un bon coup de piston pour percer.
Haro sur le plastaga!!!
En quête d'un moulin à vent digne de son rang, un moderne Don Quichotte, sur sa Rossinante pétrolisée hissé, de son galop bridé, errait sur un chemin étroitement balisé, et en moult endroits radarisé.
Dans son pourpoint un permis à points, et dans sa manche, une quittance. Sauf-conduits à chaque instant disponibles sur l'insistance autoritaire de gens d'armes atrabilaires aux cyniques ergotages et aux iniques embastillages.
Épris de liberté, féru de chevaleresques épopées, notre "Caballero andante" acceptait avec acrimonie ce joug sécuritaire à la férule pécuniaire. La bride durement l'en blessait, et d'un ulcère naissant il souffrait!
À chaque relais, prétextant d'une hausse de l'avoine, comme au coin d'un bois on le volait.
Le maréchal-ferrant, le bourrelier et le bottier quand et quand le pillaient, et sa Dulcinée s'était sauvée, faisant son ciné avec un chauve échevin au clinquant carrosse allemand. Le gros Sancho, épris d'une Sanchez, le laissant seul, s'était sédantarisé.
Sur le haricot il en avait gros, le picaresque héros!
Qu'importe! Pour se remettre en selle et redorer son blason, d'un tout petit combat il ferait une épique équipée, et au diable l'éthique rigoriste des preux fanatiques.
Un scooter électrifié, chinois et égaré, était garé par là, un manant le menant. Voilà pour notre fruste hidalgo frustré que se dessine un adversaire destiné à servir ses desseins.
Quelle vilenie! Quelle infamie qu'on laissa ainsi circuler pareille quincaillerie! Haro sur le plastaga électro-pékinois !!!
Allons! Sur l'heure pourfendons la chose, et brûlons la !!!
Je dirais même plus : bravo au cousin de Jeannot !
Le cousinage était perceptible à ce petit défaut de prononciation qui lui fait coller le point d'exclamation sans espace, c'est la singularité qui trahi la famille.
Et belle chute aussi...
En effet, ce commentaire 6 est du plus bel effet, je dirai même plus, je le trouve excellent, dommage que nous soyons si peu nombreux à pourvoir nous en muscler les zygomatiques.
1 De Tournesol -
Et paf ! Libérons nous du superflu,jouissons sans entraves ! Foin des contraintes mécaniques,halte à la dictature des réalités,merdre à la physique,vive la pataphysique.
2 De Alfred Jarrive-Hapié -
C'est vrai que ce moteur tournait comme une patate!
Sûrement une anglaise des 60's.
3 De Jacques Tita -
Ça me rappelle ce beau département où l'on a tourné "Jour de fête", et ce livre que je conseille "Si l'Indre m'était contée", hélas méconnu, et peu diffusé.
Il aurait besoin d'un bon coup de piston pour percer.
4 De Don Turbledo y scooteristo y rigolo -
Haro sur le plastaga!!!
En quête d'un moulin à vent digne de son rang, un moderne Don Quichotte, sur sa Rossinante pétrolisée hissé, de son galop bridé, errait sur un chemin étroitement balisé, et en moult endroits radarisé.
Dans son pourpoint un permis à points, et dans sa manche, une quittance. Sauf-conduits à chaque instant disponibles sur l'insistance autoritaire de gens d'armes atrabilaires aux cyniques ergotages et aux iniques embastillages.
Épris de liberté, féru de chevaleresques épopées, notre "Caballero andante" acceptait avec acrimonie ce joug sécuritaire à la férule pécuniaire. La bride durement l'en blessait, et d'un ulcère naissant il souffrait!
À chaque relais, prétextant d'une hausse de l'avoine, comme au coin d'un bois on le volait.
Le maréchal-ferrant, le bourrelier et le bottier quand et quand le pillaient, et sa Dulcinée s'était sauvée, faisant son ciné avec un chauve échevin au clinquant carrosse allemand. Le gros Sancho, épris d'une Sanchez, le laissant seul, s'était sédantarisé.
Sur le haricot il en avait gros, le picaresque héros!
Qu'importe! Pour se remettre en selle et redorer son blason, d'un tout petit combat il ferait une épique équipée, et au diable l'éthique rigoriste des preux fanatiques.
Un scooter électrifié, chinois et égaré, était garé par là, un manant le menant. Voilà pour notre fruste hidalgo frustré que se dessine un adversaire destiné à servir ses desseins.
Quelle vilenie! Quelle infamie qu'on laissa ainsi circuler pareille quincaillerie! Haro sur le plastaga électro-pékinois !!!
Allons! Sur l'heure pourfendons la chose, et brûlons la !!!
5 De Tournesol -
Don turbledo y scootériste..: beau texte :-))
Perso je n’affronte plus le moulin à vents qu’en bouteilles ,c’est source de combats plus sereins.
6 De Michel -
@Don Turbledo y scooteristo y rigolo : Oui, il faut l'admettre, le texte est bien. Bravo.
7 De Jeannot lou paysan -
@ Tournesol, @ Michel:
Merci pour mon ibèrique cousin de cette validaçion ;-))
8 De Dupont & Dupond -
Je dirais même plus : bravo au cousin de Jeannot !
Le cousinage était perceptible à ce petit défaut de prononciation qui lui fait coller le point d'exclamation sans espace, c'est la singularité qui trahi la famille.
Et belle chute aussi...
9 De fifi -
En effet, ce commentaire 6 est du plus bel effet, je dirai même plus, je le trouve excellent, dommage que nous soyons si peu nombreux à pourvoir nous en muscler les zygomatiques.
10 De fifi -
Je ne connaissais pas cette panne où : piston, bielle et soupapes s'échappaient par le pot, ça vaut le piston qui fait office de chasse-bougie.