Chrysler New Yorker

A l'origine, l'appellation "Brougham" vient des voitures hippomobiles caractérisées par leur plancher placé relativement bas entre les essieux. Cette Chrysler New Yorker du début des années 70, comme la Cadillac Eldorado Brougham de 1957, se présente avec une ligne surbaissée ce qui accroît encore l'effet de largeur et de longueur de l'automobile.
Cette Chrysler présentée à Périgueux est remarquable de par la qualité de sa peinture. La photographie ne rend pas bien hommage au travail réalisé et à la maîtrise du peintre. Les teintes et motifs sont noyés sous une épaisse couche de vernis et si l'on peut reprocher à cette robe d'interdire à tout jamais de passer inaperçu ou de rouler en toute discrétion, on ne peut pas ne pas applaudir le résultat. Ceci même si l'on n'aime pas le genre.

Toutefois, j'ai du mal à trouver ces grandes automobiles américaines belles. Elles peuvent m'amuser lorsqu'elles sont exubérantes mais elles n'ont pas à mes yeux la classe que peuvent avoir certaines anglaises et même quelques allemandes. Les automobiles américaines ont toujours le défaut d'en faire trop et ceci est sans doute à l'image d'une partie du peuple des États-Unis d'Amérique qui aime le clinquant.

Chrysler New Yorker Brougham
Chrysler New Yorker Brougham 4 door Hardtop

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