Si Philibert ne paraît pas très heureux de piloter sa motocyclette, c'est qu'il a acquis une conscience écologique durant la nuit, à la faveur d'un rêve cauchemardesque lui dépeignant une planète ravagée par la pollution engendrée par les gaz émis depuis les moteurs thermiques à combustion interne. Tout tourneboulé par ce tableau cataclysmique brossé sur fond de réchauffement climatique et de montée des eaux, il se rend chez le plus proche revendeur de deux roues électriques avec l'espoir que sa pétoire cacochyme sera recyclée et qu'il lui sera beaucoup pardonné par les générations futures.