Un blog d'utilité publique - Mot-clé - économieUn <span style="font-weight: bold;">blog</span> qui blogue de temps en temps2024-03-28T21:03:19+01:00Michel Loiseauurn:md5:d64544981ea4334f3933899cb00eac69DotclearCyber-attaques russesurn:md5:e6c162c2dae92766a560340119f847042024-03-13T08:03:00+01:002024-03-13T11:15:46+01:00Michel Loiseaupolitiqueactudessinpolitiqueéconomie <p>Hier, j'écoutais sur LCP<sup>[<a href="https://blog.michel-loiseau.fr/index.php?post/2024/03/13/Cyber-attaques-russes#wiki-footnote-1" id="rev-wiki-footnote-1">1</a>]</sup> les débats relatifs à l'accord signé avec l'Ukraine pour leur fournir des aides matérielles et autres dans le conflit actuel avec la Russie. C'était assez intéressant, mine de rien. Par exemple, personne parmi les députés·es présents·es n'a pris la défense de Poutine. Tout le monde semble reconnaître le statut d'agresseur pour la Russie et celui de victime pour l'Ukraine. C'est déjà ça.<br>
Bon. Il y a bien eu quelques moments dérangeants comme celui où un député (MoDem me semble-t-il) a martelé combien nous avions des points commun avec le peuple ukrainien et combien l'Ukraine était proche de nous géographiquement. Hormis le fait que l'Ukraine soit un pays chrétien (enfin vous comprenez ce que je veux dire, ce n'est pas une théocratie), je ne vois pas bien. La couleur de peau ? Non parce que de l'histoire commune, on en a beaucoup plus avec pas mal de pays africain, par exemple. Il se trouve même que pour certains, ces pays sont "chrétiens" eux aussi. Des pays où l'on parle français, aussi. Par contre, oui, on ne va pas se le cacher, on n'a pas exactement la même pigmentation.<br>
Que partage-t-on donc avec l'Ukraine ? A mon avis, ce n'est pas cela qui est important. Je suppose qu'il est honorable de défendre ce pays contre la Russie et qu'il est bon de défendre d'une manière générale la démocratie face à la dictature. Maintenant, devrions-nous déployer les mêmes efforts pour défendre la démocratie dans des pays africains ? La question mérite que l'on y réfléchisse. Lorsque l'on refuse l'accueil à des Africains et que, dans le même temps, on ouvre grands nos bras aux Ukrainiens, il y a un petit malaise. Tant mieux pour les quelques Ukrainiens qui ont choisi de partir de leur pays, hein.<br><br>
Au cours de ce débat, on a insisté sur le fait que nous sommes déjà en guerre contre la Russie. La guerre des années 2020 n'est plus celle d'autrefois. Aujourd'hui, la guerre se fait par exemple avec des cyber-attaques qui perturbent les services de l'État ou par la propagation de fausses informations. Pour contrer cela, la France pourrait se couper d'Internet et revenir au Minitel. On peut en rire mais il fut un temps où la France était en avance sur le reste du monde dans le domaine des télécommunications.<br>
<figure class="media-center"><img src="https://blog.michel-loiseau.fr/public/dessins/cyber-attaque-russe.jpg" alt="Cyber-attaques russes"><figcaption>Sortez vos minitels !</figcaption></figure><br>
Il y avait un aspect assez anxiogène dans ce débat avec un appel à relancer l'industrie militaire, la production d'explosifs (comme à Bergerac la poudre), d'armements, de véhicules. Bien sûr, ça peut faire penser que nous nous dirigeons vers un conflit ouvert avec la Russie et, comme l'a proposé Macron, un envoi de militaires français sur le terrain.<br>
Il a été dit qu'il ne fallait pas être lâche. Il a été fait mention des accords de Munich de 1938 durant lesquels un accord est signé entre le Royaume-Uni, la France, l'Italie et l'Allemagne pour ce que l'on appelle la crise des Sudètes. On a alors voulu croire que Hitler s'arrêterait là et que, bon, finalement, la Tchécoslovaquie, on s'en bat un peu les couilles. Là, il est fait un parallèle avec Poutine qui ne s'arrêterait pas à l'Ukraine et souhaiterait s'attaquer au reste des pays de l'ancien bloc soviétique. C'est de la spéculation mais nous ne sommes pas dans la tête de Poutine. Poutine qui n'hésite pas à braquer la menace nucléaire, tout de même.<br>
Et puis, peut-être bien que l'Europe doit réfléchir à son réarmement à l'heure où, du côté des USA, on semble ne plus vouloir trop s'occuper de ce qui se passe ailleurs. Gabriel Attal parle d'une économie de guerre et, bien que je ne sois pas un spécialiste (ni de l'économie ni de la guerre), je vois vaguement ce que cela signifie. D'ici à ce que l'on nous dise qu'il y a enfin du travail pour tous…<br>
Hier, on parlait d'énergie et on peut en reparler aujourd'hui. Avec son gaz et son pétrole (en plus de la sidérurgie et de l'industrie), la Russie a des avantages sur les pays européens. Je veux bien que nous soyons en mesure de fabriquer de superbes avions de chasse ou des drones militaires de toute beauté, la question est de savoir comment on équipera tout ça en belle électronique le jour où la Chine refusera de nous vendre les composants nécessaires.<br>
Faites provision de sucre, de pâtes, de conserves. On ne sait jamais.</p>
<div class="footnotes"><h4>Note</h4>
<p>[<a href="https://blog.michel-loiseau.fr/index.php?post/2024/03/13/Cyber-attaques-russes#rev-wiki-footnote-1" id="wiki-footnote-1">1</a>] La Chaîne parlementaire</p></div>
https://blog.michel-loiseau.fr/index.php?post/2024/03/13/Cyber-attaques-russes#comment-formhttps://blog.michel-loiseau.fr/index.php?feed/atom/comments/632Heureusement qu'il reste des pauvresurn:md5:effb61af8421f6d05766f433c2e89ca12023-08-02T08:41:00+02:002023-08-02T08:34:02+02:00Michel Loiseaupolitiquedessinnoir et blancécologieéconomie<p>Aujourd'hui, c'est le "Jour du dépassement", le jour de l'année où l'on a consommé toutes les ressources que la planète est capable de générer sur un an.</p> <p>A ce que l'on dit, il faudrait 1,7 planète pour satisfaire la consommation tout en garantissant le renouvellement des ressources. Ceci à l'échelle mondiale. Si toute la planète vivait comme les pays riches, dont nous sommes, il faudrait probablement plutôt entre 2,5 et 3 planètes.<br />
Les pays riches consomment plus (beaucoup plus) que les pays pauvres. En 2021, 10% des personnes les plus riches détenaient 75% des richesses mondiales. Si l'on prend un gâteau, il y a une personne qui engloutit les trois quarts de la pâtisserie et les neuf personnes restantes se battent pour se partager le quart restant.<br />
Une fois que cela est dit, on se sent un peu coupable de consommer tant et plus tandis que d'autres crèvent de faim et que la planète ne sera peut-être pas en mesure d'assurer la vie de tous dans quelques décennies ou siècles. Si l'on a un tantinet de conscience écologique, on se promet de faire attention, de moins consommer, de moins gaspiller, d'être économe, sobre, frugal. Si l'on a décidé que l'on en a rien à foutre des autres, que l'on mérite de consommer toujours plus, que l'on a droit à son petit confort, que l'on refuse de restreindre ses envies, que l'on a bien mérité tout ce que l'on peut consommer, que c'est un droit et, qu'en plus, vu son âge, de toutes les façons, sa vie tire sur la fin, alors, on ferme les oreilles et on rigole de cette histoire de "Jour du dépassement" en se remplissant la panse et en riant gras.<br /><br />
Mais, il y en a qui consomment peu non pas parce qu'ils sont sensibles aux causes écologiques mais simplement parce qu'ils ne le peuvent pas. C'est le cas des pauvres, qu'ils soient d'ici ou d'ailleurs. Il conviendrait que les riches sachent remercier les pauvres pour leur dévouement.<br />
Je suppose que pour bon nombre de personnes aisées, tout est question de mérite. Si ça va plutôt pas mal pour elles, c'est qu'elles le méritent. C'est plus glorifiant et plus déculpabilisant que de se dire que la plupart du temps, c'est surtout un sacré gros coup de chance. La chance d'être né là plutôt qu'ailleurs, d'avoir eu accès à des systèmes éducatifs et de santé, de ne pas être né handicapé ou dans un pays en guerre, d'avoir eu de la chance.<br />
Les pauvres, les improductifs, les parasites du système, les laissés pour compte, les étrangers d'ailleurs qui fuient la misère, la guerre, la famine, les états totalitaires, ils n'ont que ce qu'ils méritent eux aussi. Quand on veut, on peut. Il suffit de traverser la rue et puis, il faut se donner les moyens, il faut de la volonté, du courage, de la hargne, de l'allant. Si ça reste pauvre, c'est bien parce que ça les arrange.<br />
<img src="https://blog.michel-loiseau.fr/public/dessins/depassement-2023.png" alt="" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" />
Lorsque l'on entend, à la radio, sans doute à la télévision, que l'on lit dans les journaux l'annonce de ce "Jour du dépassement", on se dit donc qu'il nous faut faire quelque chose et l'on se fait la promesse de faire un peu plus attention. Et pas un moment, on se dit que, finalement, nous autres, les gens des basses et moyennes classes de la société, nous ne jouons que pour une part infime dans ce problème et que, comble de malchance, ce sera nous qui subirons les premiers les effets de cela.<br />
Normalement, nous devrions nous révolter contre les plus riches, contre les plus gourmands. Mais non, ce doit être dans la nature humaine de croire que ces riches, ces puissants, sont des objectifs à atteindre, des modèles, et qu'il faut tenter de les rejoindre tout en haut, d'avoir accès aux délices de la vie de riche.<br />
Si le pauvre sait qu'il est pauvre, celui qui est juste sorti de la pauvreté ou celui qui a les moyens de se faire une petite vie confortable pense qu'il a gravi une marche vers la cime, qu'il va bientôt rejoindre l'élite, qu'il va jouer dans la cour des grands de ce monde. C'est fou de réussir à se bercer de pareilles illusions.<br />
Ce que l'on nous dit, ce que l'on lit ou entend, ce n'est pas qu'il faut se révolter contre ceux qui bouffent les 3/4 du gâteau, c'est qu'il nous faut nous sentir coupables et responsables de la catastrophe à venir. Si l'on était honnête et cynique, on souhaiterait la disparition des pauvres, des milliards de personnes qui ne servent à rien. Parce que le problème est bien là. S'il n'y avait que des riches et même s'ils consommaient jusqu'à l'éclatement, tout irait très bien.</p>Inflationurn:md5:8a303673d08998c8068db0f6904d1a962023-06-16T05:33:00+02:002023-06-16T04:34:14+02:00Michel LoiseauTroisième dimension3DBlenderéconomie <p><img src="https://blog.michel-loiseau.fr/public/choses/inflation.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /></p>Piloter sa moto sans se préoccuper d'un quelconque contrôle techniqueurn:md5:566e8083188caa10511dfc4a6d83809c2023-06-03T11:25:00+02:002023-06-03T10:31:13+02:00Michel Loiseaumotodessinexpérimentalmotoécologieéconomie<p>La technologie vient une fois de plus au service des motocyclistes avec le <strong>Moto Simulator 2000 3D</strong>. Avec son dispositif innovant et immersif, vous aurez réellement le sentiment de piloter une motocyclette performante en ressentant le souffle du vent et en entendant le son du moteur vrombissant. Grâce aux modes de sélection de la machine, vous pouvez piloter une puissante motocyclette sportive ou un aimable petit monocylindre sans plus vous soucier des ZFE, des radars de vitesse, de votre taux d'alcoolémie, de votre assurance ou des tracas mécaniques.</p> <p><img src="https://blog.michel-loiseau.fr/public/motos/moto-simulator.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /></p>Mobilité écologiqueurn:md5:34b3c6e2d3b43178fe3e74289efeea572023-05-30T06:37:00+02:002023-05-30T06:37:00+02:00Michel LoiseauTroisième dimension3DBlenderexpérimentalécologieéconomie<p>C'est une jeune <em>Start-Up</em> française, entreprise innovante nouvellement créée au sein de la <em>Start-Up Nation</em> si chère au cœur du président Macron, qui a présenté ce lundi un prototype de véhicule électrique individuel conçu pour la mobilité en environnement urbain.</p> <p>La <em>Start-Up</em> <strong>Trois Roues Électrique</strong> a donc présenté ce premier prototype qui se donne pour ambition d'être la réponse à la problématique de la mobilité verte dans les centre-villes. L'idée de l'équipe de la jeune pousse a été de proposer un moyen de locomotion simple à conduire et simple à produire. Autour d'une coque en matériaux composites entièrement recyclables et issus de l'agriculture durable et responsable française, trois roues dont deux motrices avec des moyeux moteurs à aimants supra conducteurs de nouvelle technologie produits en Europe. L'alimentation électrique est assurée par des batteries disséminées dans la coque et elle assure une belle autonomie de 20 kilomètres à 12 km/h.<br /><br />
L'accent a été mis sur la simplicité d'utilisation qui se veut avant tout intuitive. Deux leviers permettent d'avancer, de reculer, de freiner et de tourner. Ses quatre-vingt dix centimètres de large lui permettent de se glisser partout et même sur les trottoirs. Son centre de gravité placé très bas garantit une stabilité à toute épreuve.<br />
Pour l'heure, les dirigeants de <strong>Trois Roues Électriques</strong> espèrent lever assez de fonds pour lancer la production. Une campagne de <em>Crowdfunding</em> est engagée sur la plateforme <strong><em>Donne tes sous</em></strong>.<br /><br />
<img src="https://blog.michel-loiseau.fr/public/choses/vehicle-2.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /></p>Ré-vo-lu-tion-naire !urn:md5:fa0c29f02e5534331090d9c989b47a3d2023-04-27T06:50:00+02:002023-04-27T06:19:16+02:00Michel Loiseaudessinautomobilechosedessinexpérimentalmotoécologieéconomie<p>De Lyon par sa mère, de l'Yonne par son père, Isidore Debout est inventeur. Sa dernière trouvaille va très certainement révolutionner nos vies.</p> <p>Il ne connaît rien à la physique, il n'a jamais rien étudié, il est parfaitement ignorant et c'est justement ce qui fait sa force. Là où les savants n'investiguent pas parce qu'ils ont appris que c'était impossible, Isidore creuse la question en toute liberté, sans le moindre <em>a priori</em>. Il est persuadé que le savoir bride l'imagination et que les vraies découvertes sont dues à des personnes comme lui, libres de tout dogme, ouvertes aux hypothèses écartées par la science.<br />
Citoyen ordinaire, Isidore souffre de l'inflation des hausses de prix. Il fait le constat suivant : une automobile, c'est cher à l'achat, c'est onéreux à l'entretien, c'est dispendieux en carburant, en assurance, en péages. Afin de continuer à se déplacer, il lui faut trouver une solution simple et efficace. L'illumination lui vient sous la forme d'un rêve. Au matin, il est certain d'avoir trouvé. Isidore part d'une intuition simple. La planète Terre est riche en énergie diverses. Elle a du magnétisme, elle tourne, elle bouge, et tout cela sans que rien ou personne ne se charge de faire le plein d'un quelconque réservoir à carburant ou ne la branche sur une prise électrique. Et pourtant, elle tourne !<br />
Lorsqu'il regarde la petite boussole posée sur sa table de travail, il voit bien que l'aiguille se dirige toute seule, par la seule force naturelle et inépuisable. Toutes les boussoles du monde utilisent la même énergie sans que la planète semble perdre cette énergie. La solution est là.<br />
Deux simples baguettes constituées en partie de fer doux suffisent désormais pour faire voyager Isidore en lévitation. Seulement deux baguettes ? Non, bien sûr que non. Il y a tout de même un petit secret qu'Isidore se garde bien de dévoiler tant que son prototype qu'il utilise désormais au quotidien dans ses déplacements n'est pas vraiment au point.<br />
Le procédé sera-t-il commercialisé ? Isidore ne veut pas en entendre parler. Il souhaite faire don à l'Humanité de son invention, la rendre publique. Comme il le dit si bien, « mon invention va révolutionner le monde ». Avec un clin d'œil plein d'humour, il s'amuse d'avoir une fois de plus mis la communauté scientifique dans l'embarras et de la conduire à remettre en question toutes ses certitudes. A l'annonce de l'invention d'Isidore, quelques chercheurs qui préfèrent rester anonymes avouent que, peut-être, mais il faudrait vérifier, tout cela aurait à voir avec des aspects de la physique quantique encore mal connus ou ignorés. Ou alors, ajoutent-ils avec prudence, peut-être aussi tout cela n'existe pas.<br /><br />
<img src="https://blog.michel-loiseau.fr/public/dessins/levitation.png" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /></p>Il y en a qui sont pour, il y en a qui sont contreurn:md5:210272d4d4d226dd0f51e27fc09d74be2023-03-05T08:10:00+01:002023-03-05T08:35:22+01:00Michel Loiseaudessindessinmacroniepolitiqueéconomie<p>Est-ce que les opposants au projet de réforme des retraites vont bloquer le pays ? Est-ce que l'on va vers une grève générale de grande ampleur ? Et si, est-ce que ça suffira à faire plier le gouvernement ? Les questions ne manquent pas.</p> <p><img src="https://blog.michel-loiseau.fr/public/dessins/reforme.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /></p>La France a peur (ou elle ferait bien de s'inquiéter)urn:md5:da015348e2d185e1f1e627cd2b3b43e22023-03-02T05:52:00+01:002023-03-02T05:52:00+01:00Michel Loiseaupolitiqueactumacroniepolitiqueécologieéconomie<p><img src="https://blog.michel-loiseau.fr/public/divers/veran.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /></p> <p>(sans commentaire…)</p>De l'artiche, du pèze, du flouzeurn:md5:bfeb6a380e1f34f6ce5c4f400909363d2023-02-27T08:19:00+01:002023-03-09T05:56:39+01:00Michel LoiseauTroisième dimension3DBlenderéconomie<p>Sans déconner. Si je n'avais pas, par mégarde, regardé par la fenêtre, je ne me serais pas aperçu qu'il neigeait. Une neige toute fine, des micro flocons de rien du tout, mais de la neige tout de même. Une neige qui donne l'impression que l'on a saupoudré les toits avec du sucre glace. Ça n'a rien de spectaculaire, c'est de neige modeste, de la neige qui ne va sans doute pas tenir longtemps et qui ne va pas couvrir grand chose mais c'est de la neige tout de même.<br />
Au départ, je n'étais pas du tout prépar<strong>é</strong> pour parler de cela.</p> <p>Toujours dans mes histoires de tentative d'utilisation du logiciel <a href="tag:Blender">Blender</a>, j'ai essayé, hier, de reproduire un <a href="https://www.youtube.com/watch?v=5uPoDtVE8Xc" hreflang="fr" title="tutoriel blender billet banque">tutoriel suivi sur YouTube.</a>. Il s'agit de modéliser un billet de banque. Pour ce tutoriel, le youtubeur utilise un fichier de billet de 100 dollars américain sans doute trouvé sur internet. Moi, j'ai eu l'idée d'utiliser un billet en euro bien de chez nous. Sans trop y croire, parce que je n'avais finalement pas envie de sortir le matériel photo pour faire un cliché d'un billet, j'ai tenté d'utiliser le scanner. Si je dis que je n'y croyais pas, c'est qu'il me semblait bien que l'on ne pouvait pas numériser de billet de banque, un peu comme avec les photocopieurs. Je suis d'ailleurs presque un peu certain d'avoir essayé il y a des années de cela. Contre toute attente, le scanner n'a pas bronché.<br />
J'ai donc numérisé ce billet de banque sur ses deux faces. Je suis passé par un logiciel de traitement de l'image pour mettre les deux images bien droites et j'ai pu commencer à essayer de réaliser ce billet en 3D. Pour le principe, il ne s'agit que de créer un plan aux bonnes dimensions et d'y coller les deux images du billet. Rien de bien difficile à première vue. Cependant, il faut tenir compte du fait que je ne suis pas très doué. Il y a des petites subtilités que je ne maîtrise pas et qui font que tout ne se passe pas toujours comme prévu ou attendu. Mais bon, j'y suis arrivé.<br />
Et là, maintenant que j'avais mon billet modélisé, je me suis bien demandé ce que j'allais pouvoir en faire. J'ai réfléchi un instant et j'en suis arrivé à la conclusion que, puisque faux-monnayeur j'étais devenu, autant aller au bout de la démarche. Après tout, mais les juristes pourront me contredire, on risque la même peine que l'on fasse un faux billet ou que l'on en fasse beaucoup plus. Perdu pour perdu, j'allais faire marcher la planche à billets à marche forcée. Combien de billets me rendraient la vie plus facile ? Je n'en sais trop rien, en fait. Alors, j'ai fait à l'instinct. Je me suis arrêté de les multiplier lorsqu'il m'a semblé en avoir assez. Je ne sais pas à combien se monte ma nouvelle fortune et je ne vais pas vous demander de compter les billets. D'abord, ça me semble impossible et puis, je m'en moque.<br />
La seule petite faille de tout cela, c'est que ces billets portent le même numéro. Ce serait ballot de se faire pincer pour un truc aussi bête. Il va falloir que j'écoule le pécule en différents endroits, petit à petit.<br /><br />
<img src="https://blog.michel-loiseau.fr/public/divers/pluie-billets-2.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /></p>Achetons français !urn:md5:f5dd28bb715c0ef526c6094b26f047b02023-01-30T05:50:00+01:002023-01-30T05:50:00+01:00Michel Loiseaupolitique3DBlenderchoseexpérimentaléconomie <p><img src="https://blog.michel-loiseau.fr/public/divers/economie.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /></p>[SCOOP] Le calcul oublié de la réforme des retraitesurn:md5:1637c08795a9d609d8d6b8219a9e5de92023-01-16T10:47:00+01:002023-01-16T10:47:00+01:00Michel Loiseaupolitiqueactudessinnoir et blancpolitiqueéconomie<p>Bien informé auprès des personnes en charge du dossier de la réforme des retraites agissant en relation avec les plus hautes autorités du pays, j'ai eu accès à un rapport qui nous apprend que ce projet de réforme ne sera pas présenté sous la forme annoncée en raison d'un oubli dans les modes de calculs des annuités. Je vous explique cela.</p> <p>Seize heures et vingt-trois minutes ce dimanche 15 janvier 2023 à Matignon. C'est Élisabeth qui prend l'appel. Au bout du fil, Emmanuel est en pétard. C'est la grande colère des meilleurs jours. Emmanuel est en train de lire le projet de loi des retraites d'un œil et le rapport McKinsey de l'autre. Il vérifie que le travail de transcription des recommandations du cabinet de conseil dans le texte gouvernemental a été bien fait. Emmanuel est un perfectionniste, un pointilleux, une bête de travail. Il planche sur le dossier depuis déjà trois jours et il y a un truc qui le dérange. Il n'arrive pas à mettre le doigt dessus mais il le sent, y a bien un truc qui cloche. Il lit et relit, il s'applique, fait tous les efforts nécessaires et d'un coup, bingo !, ça y est, il sait ce qui ne va pas !<br />
Aussitôt, dring, il appelle Élisabeth à Matignon. Ça va chauffer pour son matricule. Élisabeth ne comprend pas tout de suite le problème. Elle demande à Emmanuel de se calmer, d'arrêter de vociférer et d'expliquer calmement. Elle le rassure, elle lui explique que rien n'est arrêté, que l'on peut ajouter ou enlever des éléments du projet mais le courroux du président est grand. À l'Élysée, dans le bureau présidentiel, on est en train de poser une tasse (de porcelaine de Limoges) de camomille. Il faut de toute urgence calmer le président, c'est Brigitte qui l'a dit. Sourcils froncés et bouche tordue, Emmanuel regarde la tasse et se dit que, oui, il lui faut retrouver la maîtrise de lui. Il suçote un peu du liquide chaud et ressent illico un bien-être intérieur.<br />
Élisabeth demande à Emmanuel de lui expliquer le problème. Emmanuel, à présent calme, se mue en pédagogue. Lentement il explique. A Matignon, Élisabeth comprend et se rend compte de la bourde, de l'oubli énorme, de la bévue extrême. Elle s'excuse, elle demande pardon, elle bat sa coulpe, elle assure qu'elle va consacrer le reste du dimanche et une partie de la nuit si nécessaire à réparer et elle raccroche.<br /></p>
<h4>Oui, belle histoire mais alors ? C'est quoi ce calcul oublié ?</h4>
<p>Il faut revenir en arrière et sur le nombre d'annuités nécessaires pour bénéficier d'une retraite à taux plein, sur le nombre de trimestres. Bêtement, les équipes de la première ministre ont calculé sur une base de 90 jours par trimestre. 90 jours de 24 heures. Des jours, quoi. Ce ne sont pas des lumières, à Matignon. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle on fait appel au célèbre cabinet de conseil. Eux, ils calculent correctement. Ils ne se contentent pas d'approximations, d'à-peu-près estimés au doigt mouillé. Ce sont de vrais cracks, des maîtres du calcul précis et définitif. Ce sont des experts chevronnés, de vraies machines vivantes à additionner et soustraire. Des "computers" sur pattes.<br />
Dans son rapport présentant les axes sur lesquels il convient d'agir afin de mettre en place une belle et bonne réforme des retraites acceptable pour les Françaises et Français, il ne suffit pas de se contenter d'un bête calcul des annuités tel que proposé par les cancres de Matignon. Il est impératif de calculer au plus juste et au plus près des réalités en tenant compte des statistiques scientifiques actuelles. Or, ces statistiques sont formelles.<br />
Mais avant tout, rappelons ce qu'est le temps de la retraite. La retraite, c'est cette période qui précède la mort durant lequel des gens sont payés à rien foutre. Ces personnes peuvent se prélasser, regarder la télévision, partager des vidéos humoristique sur facebook, entretenir leur potager, voyager, lire, vaquer au sein d'associations diverses, consommer. Ce sont des personnes assistées, subventionnées, portées par le PIB.<br />
Mais, comme le note très justement le cabinet de conseil américain, il n'y a pas que durant ce temps de la retraite que l'on ne fait rien de bon pour la société. Il y a aussi (et surtout) le temps du sommeil. A raison d'une moyenne de sept heures de sommeil par jour, ce sont un peu plus de 2555 heures perdues sur une année. Près de 106 jours. Plus de trois mois ! Un trimestre, quoi, en quelque sorte. C'est une année tous les quatre ans. Rien de moins.<br />
Ce temps de repos, c'est de la retraite déjà prise au moment où on prétend prendre sa retraite. Il y a un réel problème. Il faut tenir compte de cette retraite anticipée et relever d'autant l'âge légal de départ à la retraite ou, <em>a minima</em>, le nombre d'annuités à prendre en compte. Dans son rapport, l'agence McKinsey suggère donc d'imposer 52 annuités pour pouvoir prétendre à une retraite à taux plein. Et ce n'est que justice sociale, après tout.<br /><br />
<img src="https://blog.michel-loiseau.fr/public/dessins/retraite.png" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /></p>Énergie, le temps des vaches maigres va arriverurn:md5:8fd7a8e97968ede655cab8b8d195fa4a2022-12-05T10:34:00+01:002022-12-05T10:35:45+01:00Michel Loiseaudessinactudessinnoir et blancécologieéconomie <p><img src="https://blog.michel-loiseau.fr/public/photos/economie-energie.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /></p>Message promotionnelurn:md5:560b6055f42902a681d3ee535094fbf22022-12-02T07:00:00+01:002022-12-02T07:00:00+01:00Michel Loiseaugraphisme3DBlenderéconomie <p><img src="https://blog.michel-loiseau.fr/public/divers/conserve.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /></p>Économie & écologieurn:md5:6395ff0b30c89fef23022c758a86d30f2022-10-15T08:32:00+02:002022-10-16T06:42:23+02:00Michel Loiseaupolitiqueactudessinmacroniepolitiqueécologieéconomie<p>L'heure est grave, la France a peur, la population est inquiète, tout va mal et ça ne va peut-être pas aller en s'arrangeant.</p> <p><img src="https://blog.michel-loiseau.fr/public/dessins/penurie.png" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /></p>
<p>Faut pas qu'on raconte des carabistouilles au peuple de France. L'heure est gravissime, on ne va plus avoir de carburant et on ne va plus pouvoir se déplacer. Le pays va s'arrêter de fonctionner, le PIB va chuter, l'économie va s'arrêter, Bruno Lemaire va se sentir mal, il va défaillir, se morfondre, se lamenter, crier et pleurer, menacer et causer dans le poste. On peut même se demander si ce n'est pas le pire à venir.<br />
Il n'empêche. Si on réfléchit un peu…<br />
Il y a la question écologique et du réchauffement climatique. On le sait, l'un des principaux gaz à effet de serre est le CO<sub>2</sub> aussi appelé dioxyde de carbone ou gaz carbonique ou encore anhydride carbonique. Et d'où c'est qu'il vient, ce CO<sub>2</sub> ? Hum ? Je vous demande. Et bien, le CO<sub>2</sub>, il vient de ce que l'on brûle des énergies fossiles qui sont des "pièges à carbone". C'est pour ça qu'on parle de décarboner les activités humaines. Pour libérer ce carbone piégé, on peut brûler du gaz, du charbon ou du pétrole mais aussi du bois ou, plus généralement, un peu tout ce qui brûle. Quand vous craquez une allumette, vous faites du mal à la planète. Faut le savoir pour pas mourir idiot.<br />
Si l'on s'en tient aux actions qu'il nous faudrait entreprendre pour le bien de notre planète, il faudrait déjà arrêter de produire du CO<sub>2</sub>. Donc, il faudrait que nous cessions de brûler tout ce qui passe à portée de main, à commencer par les cierges, les chandelles (que certains brûlent par les deux bouts) et, bien sûr, le pétrole et tous ses dérivés comme le gasoil, l'essence sans plomb, le GPL, le mazout, le fuel lourd, le kérozène, l'essence à briquet. Bien que je puisse m'avancer un peu ne maîtrisant pas le sujet, il me semble que les ceux qui se chauffent ou se déplacent grâce au charbon ne sont plus légion. On évitera donc de trop les blâmer ici.<br />
À moins d'être un climatosceptique acharné, on ne peut plus aujourd'hui nier les conclusions données par les rapports successifs du GIEC qui est, mais vous le savez très bien, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat. Depuis le président Chirac qui disait "notre maison brûle" jusqu'au président Macron qui raconte que le climat est l'une de ses principales préoccupations, en notre beau pays, on a une conscience très aiguisée de la problématique et on s'engage à tout mettre en œuvre pour que la vie soit encore possible, dès demain, dans un monde en péril. Moi, je dis qu'on a bien de la chance d'avoir des politiques comme Pannier-Runacher qui sont là pour nous inviter à économiser sur le chauffage et à modérer la vitesse sur routes ouvertes (ça ne concerne pas les courses motorisées) pour le bien de tous.<br /><br />
Et c'est là que je ne comprends pas. Je suis peut-être idiot mais quand même. Si l'écologie est réellement une priorité, on devrait se réjouir du blocage des raffineries et profiter de l'aubaine offerte pour prendre la seule décision qui vaille réellement : arrêter la vente et la distribution de carburants pétroliers. Point.<br />
Plus d'essence, plus de gasoil, plus rien. Les Français se débrouilleront bien pour les déplacements réellement nécessaires. On me racontera que oui mais et pour l'approvisionnement des commerces nécessaires ? Et pour le déplacement de celles et ceux qui doivent se déplacer, aller au domicile de personnes, distribuer du courrier, aller éteindre des incendies, effectuer des soins à domicile ? Comment c'est-i qu'on va faire ? Les pieds ? Le vélocipède ? La traction animale ? Le deltaplane ? Et pourquoi pas d'abord ? Et il reste les transports ferroviaires, aussi. Alors, oui, je sais, le train ne passe pas partout. C'est un souci. Il va y avoir des malheureux, des drames aussi, mais on ne fait pas de révolution écologique sans casser d'œufs.<br />
Face aux jérémiades incessantes des pisse-froid et des réactionnaires, il est nécessaire de voir les opportunités qui s'offrent à nous, les nouvelles voies qui s'ouvrent. Nous allons voir les commerces de proximité refleurir dans les bourgs et les campagnes, nous allons assister à l'éclosion de systèmes d'entraide partout sur le territoire. Les plus vaillants mettront leurs mollets au service de la collectivité, les clubs cyclistes serviront enfin à la société, les haras nationaux seront de nouveau utiles et choyés, les charrons refabriqueront les chariots et charrettes qui seront tirés par de beaux gros bœufs que nos éleveurs élèveront et castreront pour le bien public. Les routes cesseront d'être couvertes de ce sale revêtement bitumeux et retrouveront leur charme d'antan. Les diligences, en complément des trains, permettront toujours les liens entre populations éloignées de quelques lieues, les relais de poste rouvriront et ce sera la bonheur retrouvé.<br />
Mes amies, mes amis, je vous le dis et je vous conjure de m'écouter, les grévistes sont ceux par qui les jours heureux adviendront prochainement dans pas longtemps. Grâce à eux et à leur corps défendant, sans qu'ils en aient bien conscience, nous allons pouvoir respirer à pleins poumons un air purifié et vivifiant. Je suis intimement persuadé que la chance qui nous est aujourd'hui offerte de décarboner réellement et durablement notre économie est une chance qu'il nous faut saisir. Cette économie du carbone n'aura au fond fait que causer plus de problème qu'elle n'aura proposé de solutions durables. Il va falloir se remonter les manches et prendre notre avenir en mains. Il va y avoir besoin de marcheurs et c'est là qu'apparaît la vision de ce président trop souvent raillé. Nous allons enfin prendre conscience de son génie auquel il croit depuis si longtemps contre vents et marées. Nous allons être dans l'obligation de nous rendre à l'évidence. Oui ! Emmanuel Macron est un génie ! Je le clame aujourd'hui. Je fais mon <em>mea culpa</em>. Je me suis trompé sur son compte. Moi qui le pensais crétin, idiot, malfaisant, stupide, nocif, prétentieux, dédaigneux, arrogant, je le considère aujourd'hui tel un bienfaiteur, un guide, un phare guidant l'humanité dans son ensemble vers des jours les meilleurs qui soient. Gloire à Emmanuel Macron !</p>