Un blog d'utilité publique - Mot-clé - écologieUn <span style="font-weight: bold;">blog</span> qui blogue de temps en temps2024-03-29T04:18:02+01:00Michel Loiseauurn:md5:d64544981ea4334f3933899cb00eac69DotclearMoto verteurn:md5:8055ab10e74b9ab14109e6982e6d11482023-11-08T06:14:00+01:002023-11-08T06:14:00+01:00Michel Loiseaumotodessinmotoécologie <p>L'examen attentif de l'ensemble des études d'impact portant sur la pollution générée par les véhicules à deux ou trois roues propulsés à l'aide d'un dispositif mécanique à combustion interne de carburant fossile révèle qu'il est urgent de prendre les mesures nécessaires qui permettront de réduire l'émission des gaz à effet de serre émis par ces véhicules et de procéder à terme au remplacement desdits véhicules par ceux de nouvelle génération utilisant les déchets verts pour fournir l'énergie nécessaire au bon fonctionnement de ces agents de mobilité.<br />
Afin d'accélérer la transition écologique et alors que se profile l'obligation, pour les usagers de ces deux et trois roues, de se soumettre au contrôle technique périodique, les services de l'État proposent d'éliminer les motocyclettes, side-car, vélomoteurs et cyclomoteurs dans les plus brefs délais. Comme le disent si justement les représentants des associations œuvrant dans le domaine de la lutte contre les incivilités routières, la disparition des deux et trois roues des routes de France sera la garantie d'une baisse significative du nombre d'accidents de la route, du nombre de blessés et de décès.<br />
Une large et récente consultation citoyenne menée dans les EHPAD de la région de Nancy a confirmé le bon accueil et l'adhésion totale de la population française à ce projet présidentiel. En annexe, nous vous présentons le prototype de ce que pourrait-être, pour l'essentielle période de transition, le véhicule qui sera autorisé à rouler sur nos belles routes de France.<br /><br />
<img src="https://blog.michel-loiseau.fr/public/motos/2-roues-propres.jpg" alt="Moto verte" class="media-center" title="Moto verte" /></p>Heureusement qu'il reste des pauvresurn:md5:effb61af8421f6d05766f433c2e89ca12023-08-02T08:41:00+02:002023-08-02T08:34:02+02:00Michel Loiseaupolitiquedessinnoir et blancécologieéconomie<p>Aujourd'hui, c'est le "Jour du dépassement", le jour de l'année où l'on a consommé toutes les ressources que la planète est capable de générer sur un an.</p> <p>A ce que l'on dit, il faudrait 1,7 planète pour satisfaire la consommation tout en garantissant le renouvellement des ressources. Ceci à l'échelle mondiale. Si toute la planète vivait comme les pays riches, dont nous sommes, il faudrait probablement plutôt entre 2,5 et 3 planètes.<br />
Les pays riches consomment plus (beaucoup plus) que les pays pauvres. En 2021, 10% des personnes les plus riches détenaient 75% des richesses mondiales. Si l'on prend un gâteau, il y a une personne qui engloutit les trois quarts de la pâtisserie et les neuf personnes restantes se battent pour se partager le quart restant.<br />
Une fois que cela est dit, on se sent un peu coupable de consommer tant et plus tandis que d'autres crèvent de faim et que la planète ne sera peut-être pas en mesure d'assurer la vie de tous dans quelques décennies ou siècles. Si l'on a un tantinet de conscience écologique, on se promet de faire attention, de moins consommer, de moins gaspiller, d'être économe, sobre, frugal. Si l'on a décidé que l'on en a rien à foutre des autres, que l'on mérite de consommer toujours plus, que l'on a droit à son petit confort, que l'on refuse de restreindre ses envies, que l'on a bien mérité tout ce que l'on peut consommer, que c'est un droit et, qu'en plus, vu son âge, de toutes les façons, sa vie tire sur la fin, alors, on ferme les oreilles et on rigole de cette histoire de "Jour du dépassement" en se remplissant la panse et en riant gras.<br /><br />
Mais, il y en a qui consomment peu non pas parce qu'ils sont sensibles aux causes écologiques mais simplement parce qu'ils ne le peuvent pas. C'est le cas des pauvres, qu'ils soient d'ici ou d'ailleurs. Il conviendrait que les riches sachent remercier les pauvres pour leur dévouement.<br />
Je suppose que pour bon nombre de personnes aisées, tout est question de mérite. Si ça va plutôt pas mal pour elles, c'est qu'elles le méritent. C'est plus glorifiant et plus déculpabilisant que de se dire que la plupart du temps, c'est surtout un sacré gros coup de chance. La chance d'être né là plutôt qu'ailleurs, d'avoir eu accès à des systèmes éducatifs et de santé, de ne pas être né handicapé ou dans un pays en guerre, d'avoir eu de la chance.<br />
Les pauvres, les improductifs, les parasites du système, les laissés pour compte, les étrangers d'ailleurs qui fuient la misère, la guerre, la famine, les états totalitaires, ils n'ont que ce qu'ils méritent eux aussi. Quand on veut, on peut. Il suffit de traverser la rue et puis, il faut se donner les moyens, il faut de la volonté, du courage, de la hargne, de l'allant. Si ça reste pauvre, c'est bien parce que ça les arrange.<br />
<img src="https://blog.michel-loiseau.fr/public/dessins/depassement-2023.png" alt="" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" />
Lorsque l'on entend, à la radio, sans doute à la télévision, que l'on lit dans les journaux l'annonce de ce "Jour du dépassement", on se dit donc qu'il nous faut faire quelque chose et l'on se fait la promesse de faire un peu plus attention. Et pas un moment, on se dit que, finalement, nous autres, les gens des basses et moyennes classes de la société, nous ne jouons que pour une part infime dans ce problème et que, comble de malchance, ce sera nous qui subirons les premiers les effets de cela.<br />
Normalement, nous devrions nous révolter contre les plus riches, contre les plus gourmands. Mais non, ce doit être dans la nature humaine de croire que ces riches, ces puissants, sont des objectifs à atteindre, des modèles, et qu'il faut tenter de les rejoindre tout en haut, d'avoir accès aux délices de la vie de riche.<br />
Si le pauvre sait qu'il est pauvre, celui qui est juste sorti de la pauvreté ou celui qui a les moyens de se faire une petite vie confortable pense qu'il a gravi une marche vers la cime, qu'il va bientôt rejoindre l'élite, qu'il va jouer dans la cour des grands de ce monde. C'est fou de réussir à se bercer de pareilles illusions.<br />
Ce que l'on nous dit, ce que l'on lit ou entend, ce n'est pas qu'il faut se révolter contre ceux qui bouffent les 3/4 du gâteau, c'est qu'il nous faut nous sentir coupables et responsables de la catastrophe à venir. Si l'on était honnête et cynique, on souhaiterait la disparition des pauvres, des milliards de personnes qui ne servent à rien. Parce que le problème est bien là. S'il n'y avait que des riches et même s'ils consommaient jusqu'à l'éclatement, tout irait très bien.</p>La deux chevaux, sévère !urn:md5:2fa7d289b03d08d3e772e97bf4f6eb6e2023-06-26T06:18:00+02:002023-06-26T12:56:38+02:00Michel Loiseauautomobiles2cvautomobileCitroëndessinécologie <p><img src="https://blog.michel-loiseau.fr/public/automobiles/2cv-verte.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /></p>Et la troisième roue arrivaurn:md5:06b8883d5d517dbcfdb59c8eb29739202023-06-17T09:26:00+02:002023-06-17T12:37:15+02:00Michel Loiseaumotodessinexpérimentalmotoécologie<p>Si l'idée n'est pas nouvelle, des archéologues de renom date son apparition au second âge du fer, il aura fallu attendre le 21e siècle de l'ère chrétienne pour qu'elle se concrétise enfin.</p> <p>La science peine à trouver un consensus sur le sujet. Globalement, les chercheu·ses·rs s'accordent pour dire que la roue n'a pas toujours existé. Cependant, encore récemment, lors du congrès sur la mobilité circulaire qui s'est tenu à Genève le 12 avril dernier, les débats furent houleux entre les tenants de l'apparition des chemins précédant l'invention de la roue et celles et ceux qui penchent pour une création des voies de communication terrestres en conséquence de la difficulté à faire rouler une roue dans une nature laissée à elle-même avec son lot de broussailles, buissons, arbres, lianes, hautes herbes et <em>tutti quanti</em>.<br />
La roue, c'est avéré, existe dans l'antiquité. Quelques représentations graphiques montrent sans doute possible qu'elle était utilisée. Par contre, comme le fait justement remarquer Jean-Charles Sequin de la Lacot (CNRS), l'art pariétal occidental ne montre aucune trace de cet objet dans ses représentations peintes ou gravées. Est-ce pour autant que la roue était inconnue en ces époques lointaines ? Peut-on raisonnablement considérer que nos lointains ancêtres étaient ignorants de la technique conduisant un cercle à pivoter autour d'un axe tout en se déplaçant linéairement de la valeur de deux fois le rayon multiplié par la constante dite d'Archimède ? Ce n'est pas si simple que cela et, d'ailleurs, rien ne prouve que le nombre π soit si nécessaire que cela à l'élaboration d'une roue.<br />
Des études fondamentales démontrent qu'une approximation de la valeur de π, quelque part entre 2,9 et 3,2 (à 0.5 près) donne des résultats convenables et qu'une roue archaïque a pu préexister à la civilisation grecque antique. Bien que le sujet fasse aujourd'hui encore controverse, il n'est pas impossible que lors de l'une des premières sorties d'Afrique, <em>Homo erectus</em> (et quoi que cela puisse dire) ait fait usage de la roue pour transporter plus aisément ses petites affaires. Les preuves manquent mais ce n'est pas impossible.<br />
Faisons un bond dans le temps, passons sur l'invention de la brouette attribuée à Blaise Pascal et sur celle du char à bœufs que l'on devrait à un bouvier bernois de Copenhague. Nous sommes à présent au crépuscule du 19e siècle et on a l'idée d'associer un moteur à combustion interne à la roue. Rapidement, on admet que c'est casse gueule et qu'il pourrait être intéressant d'ajouter une voire deux ou trois roues au dispositif. Sitôt les plaies et bosses soignées, on se remet au travail. Voilà ce que l'on appellera automobile (de auto et de mobile) née.<br />
Encore balbutiante, l'invention devra attendre bien des décennies avant que n'apparaisse le moteur dCi, la vanne EGR et le filtre à particules (lointain rapport avec la noblesse et la Révolution française). Dès lors, les événements s'enchaînent et les mouvements écologistes les plus extrêmes entrent en guerre contre ces instruments diaboliques qui détraquent le climat plus sûrement qu'un troupeau de mammouths en rut. Finalement, après d'âpres batailles, le camp des sauveteurs de la planète et de la biodiversité remporte le combat et décrète le moteur à combustion interne <em>persona non grata</em>. L'électricité est promue. Mais la roue persiste, elle.<br />
Le 17 juin 2023, à 9h11, Marcel Grandillot, inventeur, présente au monde sa machine à se déplacer. Malgré les moqueries et les classiques critiques, il démontre que son véhicule est ce que l'on a fait de mieux en terme de mobilité transverse depuis longtemps. Ce véhicule, s'il n'a pas suivi le chemin de la modernité en faisant usage d'un moteur électrique, mise sur le progrès indéniable (et reconnu) de l'utilisation d'une troisième roue placée dans un plan euclidien de toute beauté. On peut, si l'on n'est pas spécialiste, considérer que Marcel n'a fait que réinventer la motocyclette, qui plus est d'une manière un peu stupide, et que le véhicule n'a guère d'intérêt si ce n'est celui d'intéresser les manufacturiers de pneumatiques. Pourtant, les avantages du véhicule présenté sont nombreux et complexes en plus de préserver du réchauffement climatique et de la montée des eaux.<br />
Nul doute que nous croiserons très prochainement ces nouveaux véhicules partout dans nos villes et nos campagnes !<br /><br />
<img src="https://blog.michel-loiseau.fr/public/motos/3-roues-moto.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /></p>Piloter sa moto sans se préoccuper d'un quelconque contrôle techniqueurn:md5:566e8083188caa10511dfc4a6d83809c2023-06-03T11:25:00+02:002023-06-03T10:31:13+02:00Michel Loiseaumotodessinexpérimentalmotoécologieéconomie<p>La technologie vient une fois de plus au service des motocyclistes avec le <strong>Moto Simulator 2000 3D</strong>. Avec son dispositif innovant et immersif, vous aurez réellement le sentiment de piloter une motocyclette performante en ressentant le souffle du vent et en entendant le son du moteur vrombissant. Grâce aux modes de sélection de la machine, vous pouvez piloter une puissante motocyclette sportive ou un aimable petit monocylindre sans plus vous soucier des ZFE, des radars de vitesse, de votre taux d'alcoolémie, de votre assurance ou des tracas mécaniques.</p> <p><img src="https://blog.michel-loiseau.fr/public/motos/moto-simulator.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /></p>Mobilité écologiqueurn:md5:34b3c6e2d3b43178fe3e74289efeea572023-05-30T06:37:00+02:002023-05-30T06:37:00+02:00Michel LoiseauTroisième dimension3DBlenderexpérimentalécologieéconomie<p>C'est une jeune <em>Start-Up</em> française, entreprise innovante nouvellement créée au sein de la <em>Start-Up Nation</em> si chère au cœur du président Macron, qui a présenté ce lundi un prototype de véhicule électrique individuel conçu pour la mobilité en environnement urbain.</p> <p>La <em>Start-Up</em> <strong>Trois Roues Électrique</strong> a donc présenté ce premier prototype qui se donne pour ambition d'être la réponse à la problématique de la mobilité verte dans les centre-villes. L'idée de l'équipe de la jeune pousse a été de proposer un moyen de locomotion simple à conduire et simple à produire. Autour d'une coque en matériaux composites entièrement recyclables et issus de l'agriculture durable et responsable française, trois roues dont deux motrices avec des moyeux moteurs à aimants supra conducteurs de nouvelle technologie produits en Europe. L'alimentation électrique est assurée par des batteries disséminées dans la coque et elle assure une belle autonomie de 20 kilomètres à 12 km/h.<br /><br />
L'accent a été mis sur la simplicité d'utilisation qui se veut avant tout intuitive. Deux leviers permettent d'avancer, de reculer, de freiner et de tourner. Ses quatre-vingt dix centimètres de large lui permettent de se glisser partout et même sur les trottoirs. Son centre de gravité placé très bas garantit une stabilité à toute épreuve.<br />
Pour l'heure, les dirigeants de <strong>Trois Roues Électriques</strong> espèrent lever assez de fonds pour lancer la production. Une campagne de <em>Crowdfunding</em> est engagée sur la plateforme <strong><em>Donne tes sous</em></strong>.<br /><br />
<img src="https://blog.michel-loiseau.fr/public/choses/vehicle-2.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /></p>Biodéchetsurn:md5:2958bf6427debd5d7339c7d5921add1c2023-05-05T06:15:00+02:002023-05-05T06:15:00+02:00Michel Loiseaudessindessinécologie<p>À compter du 1er janvier 2024, il sera obligatoire de trier ses déchets compostables, les restes alimentaires comme les déchets verts. (<a href="https://www.gouvernement.fr/actualite/le-tri-des-dechets-alimentaires-generalise-au-31-decembre-2023" hreflang="fr" title="biodéchets">Source</a>)</p> <p>L'idée n'est pas stupide. Plutôt que d'enfouir ou incinérer les déchets organiques, aussi bien les fanes de carottes que les os de poulet, les coquilles d'œuf, les fonds de pot de yaourt ou les chats morts, pourquoi ne pas les rendre à la nature en les compostant ? Le compost, un humus riche en éléments nutritifs, fait du bien aux jardins et permet de minimiser d'une façon non marginale le volume de déchets à traiter. C'est du gagnant-gagnant.<br />
Mais pourquoi créer des déchets organiques lorsque l'on peut ne pas en produire ? Hormis le caca que, c'est un fait, on ne peut pas indéfiniment garder en soi sans que cela occasionne quelques menus problèmes de santé. J'en ai connu qui ne voulait rien lâcher et qui en sont morts. Faut pas rigoler avec le caca. C'est du sérieux.<br />
Donc, comment peut-on ne pas produire de déchets organiques. C'est la question que je vous pose et moi, parce que j'y réfléchis depuis des années, j'ai une réponse à proposer : faites comme moi.<br />
En fait, ce n'est pas si difficile. D'abord, il convient de refuser avec constance de bouffer tout végétal générateur d'épluchures ou de restes non ingérables. Adieu les pommes de terre, les carottes, les radis, les pommes, poires, pêches et abricots. Adieu aussi les fraises et les cerises. Par contre, bonjour aux framboises et aux mûres, au persil, à la ciboulette, et à quelques autres saloperies du genre (je ne m'y connais pas assez pour dresser un inventaire complet). Ça, c'est pour ce qui est végétal.<br />
Pour ce qui est d'origine animale, on dit adieu à tout ce qui comporte un os ou des arêtes. Le poisson pané, c'est bon. Le blanc de poulet, l'entrecôte, le steak haché, l'escalope de veau, c'est d'accord. D'une manière générale, les produits laitiers sont corrects mais, pour ce qui est des fromages, il convient d'éviter ceux dont on sait par avance que l'on ne mangera pas la peau ou la croûte. Par contre, et c'est plus ennuyeux, bien sûr plus d'œufs.<br />
On pourra le regretter mais il me semble qu'il faut faire l'impasse sur les champignons que l'on a toujours un peu tendance à vouloir nettoyer. Peut-être, à la rigueur, les champignons de Paris en boîte ? Admettons.<br />
Pour ma part, j'ai choisi de ne plus me nourrir que de pâtes, de riz, de trucs en boîte. Ce qui reste, ce n'est plus que de l'emballage, rien qui soit organique. Dans mes recommandations, j'inclus le vin et la bière qui, bien que produits à partir de choses organiques comme le raisin ou l'orge (ou autres céréales), ne laissent (surtout chez moi) que peu de restes. Dans ma démarche en faveur de l'écologie de combat, je m'applique à tout bien boire jusqu'à la dernière goutte.<br />
L'intérêt est que je peux sortir la tête haute avec le sentiment d'avoir fait ma part pour la sauvegarde de la planète. J'entends des protestations. J'entends que l'on me dit que je ne fais que délocaliser le problème de ces déchets organiques. C'est vrai. Si vous achetez une bonne boîte de cassoulet premier prix dans une grande surface de seconde zone, vous avez bien conscience que tous les déchets générés par les haricots, les tomates, le cochon et le reste ont bien existé quelque part. Oui, mais pas chez moi ! Chez moi, la boîte est léchée de fond en comble à m'en déchirer la langue sur les bords tranchants. Je laisse aux industriels la gestion de tous ces déchets.<br />
Maintenant, si vous avez un jardin, si vous vous sentez de devoir trier, libre à vous. C'est une pratique que je ne peux que saluer. Je vous y encourage, je reconnais votre investissement écologique. C'est bien. Bravo.<br /><br />
<img src="https://blog.michel-loiseau.fr/public/dessins/compost.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /></p>Ré-vo-lu-tion-naire !urn:md5:fa0c29f02e5534331090d9c989b47a3d2023-04-27T06:50:00+02:002023-04-27T06:19:16+02:00Michel Loiseaudessinautomobilechosedessinexpérimentalmotoécologieéconomie<p>De Lyon par sa mère, de l'Yonne par son père, Isidore Debout est inventeur. Sa dernière trouvaille va très certainement révolutionner nos vies.</p> <p>Il ne connaît rien à la physique, il n'a jamais rien étudié, il est parfaitement ignorant et c'est justement ce qui fait sa force. Là où les savants n'investiguent pas parce qu'ils ont appris que c'était impossible, Isidore creuse la question en toute liberté, sans le moindre <em>a priori</em>. Il est persuadé que le savoir bride l'imagination et que les vraies découvertes sont dues à des personnes comme lui, libres de tout dogme, ouvertes aux hypothèses écartées par la science.<br />
Citoyen ordinaire, Isidore souffre de l'inflation des hausses de prix. Il fait le constat suivant : une automobile, c'est cher à l'achat, c'est onéreux à l'entretien, c'est dispendieux en carburant, en assurance, en péages. Afin de continuer à se déplacer, il lui faut trouver une solution simple et efficace. L'illumination lui vient sous la forme d'un rêve. Au matin, il est certain d'avoir trouvé. Isidore part d'une intuition simple. La planète Terre est riche en énergie diverses. Elle a du magnétisme, elle tourne, elle bouge, et tout cela sans que rien ou personne ne se charge de faire le plein d'un quelconque réservoir à carburant ou ne la branche sur une prise électrique. Et pourtant, elle tourne !<br />
Lorsqu'il regarde la petite boussole posée sur sa table de travail, il voit bien que l'aiguille se dirige toute seule, par la seule force naturelle et inépuisable. Toutes les boussoles du monde utilisent la même énergie sans que la planète semble perdre cette énergie. La solution est là.<br />
Deux simples baguettes constituées en partie de fer doux suffisent désormais pour faire voyager Isidore en lévitation. Seulement deux baguettes ? Non, bien sûr que non. Il y a tout de même un petit secret qu'Isidore se garde bien de dévoiler tant que son prototype qu'il utilise désormais au quotidien dans ses déplacements n'est pas vraiment au point.<br />
Le procédé sera-t-il commercialisé ? Isidore ne veut pas en entendre parler. Il souhaite faire don à l'Humanité de son invention, la rendre publique. Comme il le dit si bien, « mon invention va révolutionner le monde ». Avec un clin d'œil plein d'humour, il s'amuse d'avoir une fois de plus mis la communauté scientifique dans l'embarras et de la conduire à remettre en question toutes ses certitudes. A l'annonce de l'invention d'Isidore, quelques chercheurs qui préfèrent rester anonymes avouent que, peut-être, mais il faudrait vérifier, tout cela aurait à voir avec des aspects de la physique quantique encore mal connus ou ignorés. Ou alors, ajoutent-ils avec prudence, peut-être aussi tout cela n'existe pas.<br /><br />
<img src="https://blog.michel-loiseau.fr/public/dessins/levitation.png" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /></p>La France a peur (ou elle ferait bien de s'inquiéter)urn:md5:da015348e2d185e1f1e627cd2b3b43e22023-03-02T05:52:00+01:002023-03-02T05:52:00+01:00Michel Loiseaupolitiqueactumacroniepolitiqueécologieéconomie<p><img src="https://blog.michel-loiseau.fr/public/divers/veran.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /></p> <p>(sans commentaire…)</p>Un petit camion équipé pour rouler en ZFE (au détriment du chargement, cependant)urn:md5:0e14c7196c01e99a399c41370a147def2022-12-30T14:17:00+01:002022-12-30T14:19:06+01:00Michel Loiseauautomobilesdessinécologie <p><img src="https://blog.michel-loiseau.fr/public/automobiles/PCR-2023.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /></p>Toute la vérité sur l'agriculture biologique !urn:md5:6594788af8232d236e9e3b356655d6e72022-12-21T11:29:00+01:002022-12-21T11:29:00+01:00Michel Loiseaudessindessinécologie <p><img src="https://blog.michel-loiseau.fr/public/dessins/gogos.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /></p>2cv et déforestationurn:md5:6e56b9767530df7d6628d2f085f666122022-12-09T11:24:00+01:002022-12-09T11:25:45+01:00Michel Loiseauautomobiles2cvdessinécologie <p><img src="https://blog.michel-loiseau.fr/public/automobiles/2cv-arbres.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /></p>Énergie, le temps des vaches maigres va arriverurn:md5:8fd7a8e97968ede655cab8b8d195fa4a2022-12-05T10:34:00+01:002022-12-05T10:35:45+01:00Michel Loiseaudessinactudessinnoir et blancécologieéconomie <p><img src="https://blog.michel-loiseau.fr/public/photos/economie-energie.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /></p>Légèrement flouurn:md5:c346f383f8c58fce6de99eacedf00e662022-11-30T09:27:00+01:002022-11-30T09:30:34+01:00Michel Loiseauphotographiesnoir et blancphotographiePérigordécologie <p><img src="https://blog.michel-loiseau.fr/public/photos/_MG_9528.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /></p>Les passoires thermiquesurn:md5:a9d07320fbf7970fe3f1e373692096322022-11-22T06:26:00+01:002022-11-22T06:26:00+01:00Michel Loiseaudessindessinécologie <p><img src="https://blog.michel-loiseau.fr/public/dessins/passoire.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /></p>Darmanin contre les forces du malurn:md5:0e1cb888bd164c11016a05dd04befaa62022-11-15T08:58:00+01:002022-11-15T09:00:18+01:00Michel Loiseaupolitiquedessinmacroniepolitiqueécologie <p><img src="https://blog.michel-loiseau.fr/public/dessins/ecoterrorisme.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /></p>Tracteur du jeudiurn:md5:dfb5caca1053821f13b2c8c41e78c9532022-11-03T07:45:00+01:002022-11-03T07:49:14+01:00Michel Loiseaudessindessinnoir et blancécologie <p><img src="https://blog.michel-loiseau.fr/public/automobiles/tracteur-nov.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /></p>Économie & écologieurn:md5:6395ff0b30c89fef23022c758a86d30f2022-10-15T08:32:00+02:002022-10-16T06:42:23+02:00Michel Loiseaupolitiqueactudessinmacroniepolitiqueécologieéconomie<p>L'heure est grave, la France a peur, la population est inquiète, tout va mal et ça ne va peut-être pas aller en s'arrangeant.</p> <p><img src="https://blog.michel-loiseau.fr/public/dessins/penurie.png" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /></p>
<p>Faut pas qu'on raconte des carabistouilles au peuple de France. L'heure est gravissime, on ne va plus avoir de carburant et on ne va plus pouvoir se déplacer. Le pays va s'arrêter de fonctionner, le PIB va chuter, l'économie va s'arrêter, Bruno Lemaire va se sentir mal, il va défaillir, se morfondre, se lamenter, crier et pleurer, menacer et causer dans le poste. On peut même se demander si ce n'est pas le pire à venir.<br />
Il n'empêche. Si on réfléchit un peu…<br />
Il y a la question écologique et du réchauffement climatique. On le sait, l'un des principaux gaz à effet de serre est le CO<sub>2</sub> aussi appelé dioxyde de carbone ou gaz carbonique ou encore anhydride carbonique. Et d'où c'est qu'il vient, ce CO<sub>2</sub> ? Hum ? Je vous demande. Et bien, le CO<sub>2</sub>, il vient de ce que l'on brûle des énergies fossiles qui sont des "pièges à carbone". C'est pour ça qu'on parle de décarboner les activités humaines. Pour libérer ce carbone piégé, on peut brûler du gaz, du charbon ou du pétrole mais aussi du bois ou, plus généralement, un peu tout ce qui brûle. Quand vous craquez une allumette, vous faites du mal à la planète. Faut le savoir pour pas mourir idiot.<br />
Si l'on s'en tient aux actions qu'il nous faudrait entreprendre pour le bien de notre planète, il faudrait déjà arrêter de produire du CO<sub>2</sub>. Donc, il faudrait que nous cessions de brûler tout ce qui passe à portée de main, à commencer par les cierges, les chandelles (que certains brûlent par les deux bouts) et, bien sûr, le pétrole et tous ses dérivés comme le gasoil, l'essence sans plomb, le GPL, le mazout, le fuel lourd, le kérozène, l'essence à briquet. Bien que je puisse m'avancer un peu ne maîtrisant pas le sujet, il me semble que les ceux qui se chauffent ou se déplacent grâce au charbon ne sont plus légion. On évitera donc de trop les blâmer ici.<br />
À moins d'être un climatosceptique acharné, on ne peut plus aujourd'hui nier les conclusions données par les rapports successifs du GIEC qui est, mais vous le savez très bien, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat. Depuis le président Chirac qui disait "notre maison brûle" jusqu'au président Macron qui raconte que le climat est l'une de ses principales préoccupations, en notre beau pays, on a une conscience très aiguisée de la problématique et on s'engage à tout mettre en œuvre pour que la vie soit encore possible, dès demain, dans un monde en péril. Moi, je dis qu'on a bien de la chance d'avoir des politiques comme Pannier-Runacher qui sont là pour nous inviter à économiser sur le chauffage et à modérer la vitesse sur routes ouvertes (ça ne concerne pas les courses motorisées) pour le bien de tous.<br /><br />
Et c'est là que je ne comprends pas. Je suis peut-être idiot mais quand même. Si l'écologie est réellement une priorité, on devrait se réjouir du blocage des raffineries et profiter de l'aubaine offerte pour prendre la seule décision qui vaille réellement : arrêter la vente et la distribution de carburants pétroliers. Point.<br />
Plus d'essence, plus de gasoil, plus rien. Les Français se débrouilleront bien pour les déplacements réellement nécessaires. On me racontera que oui mais et pour l'approvisionnement des commerces nécessaires ? Et pour le déplacement de celles et ceux qui doivent se déplacer, aller au domicile de personnes, distribuer du courrier, aller éteindre des incendies, effectuer des soins à domicile ? Comment c'est-i qu'on va faire ? Les pieds ? Le vélocipède ? La traction animale ? Le deltaplane ? Et pourquoi pas d'abord ? Et il reste les transports ferroviaires, aussi. Alors, oui, je sais, le train ne passe pas partout. C'est un souci. Il va y avoir des malheureux, des drames aussi, mais on ne fait pas de révolution écologique sans casser d'œufs.<br />
Face aux jérémiades incessantes des pisse-froid et des réactionnaires, il est nécessaire de voir les opportunités qui s'offrent à nous, les nouvelles voies qui s'ouvrent. Nous allons voir les commerces de proximité refleurir dans les bourgs et les campagnes, nous allons assister à l'éclosion de systèmes d'entraide partout sur le territoire. Les plus vaillants mettront leurs mollets au service de la collectivité, les clubs cyclistes serviront enfin à la société, les haras nationaux seront de nouveau utiles et choyés, les charrons refabriqueront les chariots et charrettes qui seront tirés par de beaux gros bœufs que nos éleveurs élèveront et castreront pour le bien public. Les routes cesseront d'être couvertes de ce sale revêtement bitumeux et retrouveront leur charme d'antan. Les diligences, en complément des trains, permettront toujours les liens entre populations éloignées de quelques lieues, les relais de poste rouvriront et ce sera la bonheur retrouvé.<br />
Mes amies, mes amis, je vous le dis et je vous conjure de m'écouter, les grévistes sont ceux par qui les jours heureux adviendront prochainement dans pas longtemps. Grâce à eux et à leur corps défendant, sans qu'ils en aient bien conscience, nous allons pouvoir respirer à pleins poumons un air purifié et vivifiant. Je suis intimement persuadé que la chance qui nous est aujourd'hui offerte de décarboner réellement et durablement notre économie est une chance qu'il nous faut saisir. Cette économie du carbone n'aura au fond fait que causer plus de problème qu'elle n'aura proposé de solutions durables. Il va falloir se remonter les manches et prendre notre avenir en mains. Il va y avoir besoin de marcheurs et c'est là qu'apparaît la vision de ce président trop souvent raillé. Nous allons enfin prendre conscience de son génie auquel il croit depuis si longtemps contre vents et marées. Nous allons être dans l'obligation de nous rendre à l'évidence. Oui ! Emmanuel Macron est un génie ! Je le clame aujourd'hui. Je fais mon <em>mea culpa</em>. Je me suis trompé sur son compte. Moi qui le pensais crétin, idiot, malfaisant, stupide, nocif, prétentieux, dédaigneux, arrogant, je le considère aujourd'hui tel un bienfaiteur, un guide, un phare guidant l'humanité dans son ensemble vers des jours les meilleurs qui soient. Gloire à Emmanuel Macron !</p>